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L'Algérie à la traîne
Economie de la connaissance
Publié dans Liberté le 11 - 09 - 2007

La rente pétrolière retarde la mise en œuvre des réformes.
L'Algérie a beaucoup d'étapes à franchir pour rattraper des pays comme la Jordanie ou la Malaisie, en matière d'économie fondée sur la connaissance. C'est du moins ce qu'a relevé hier M. J.-F. Rischard de l'Institut de la Banque mondiale dans son exposé sur l'économie fondé sur la connaissance (EFC) “Méthodes et Concepts”, lors d'un symposium organisé, hier, par le Conseil national économique et social en collaboration avec l'Institut de la Banque mondiale. Cette rencontre de deux jours, explique le président du Cnes, M. Mohamed Seghir Babès, se veut une étape dans la mise en place d'un système d'évaluation des politiques publiques en matière d'économie fondée sur la connaissance. Le Cnes inscrit dans son agenda la publication d'un rapport annuel sur cette problématique. “Construire une nouvelle économie fondée sur la connaissance exige une nouvelle règle de jeu. Penser autrement, plus large, en profondeur et en termes de résultats”, explique J.-F. Rischard. “Cela sous-entend un gouvernement modèle qui a une vison stratégique, ouvert au dialogue et sur le monde et possédant des valeurs pro-changement”. Les langues étrangères sont ici importantes, notamment l'anglais. L'expert de l'Institut de la Banque mondiale pense que notre pays, avec les moyens colossaux dont il dispose, une population très jeune, un réseau de téléphonie d'une densité remarquable, peut prétendre à la mise en place d'une économie fondée sur la connaissance. Beaucoup d'ingrédients de l'EFC sont là. Mais en même temps, la rente pétrolière peut constituer un frein. “Le gouvernement n'est pas mis sous pression pour entreprendre les réformes nécessaires”, estime-t-il. C'est que les pays qui réussissent dans cette voie, la Suède, la Corée du Sud, le Danemark, Dubaï, l'Irlande, le Chili, la Malaisie pour ne citer que ceux-là étaient tous, à un moment donné, confrontés à une crise de régime d'incitation économique, éducation, innovation et technologies de l'information et de la communication (TIC) qui sont les piliers de l'économie de la connaissance. Dans ces quatre domaines, notre retard est considérable. Il faut reconnaître que les scores de l'Algérie dans les différents domaines qui font l'économie de la connaissance, et donc qui alimentent les moteurs de la croissance, et de la compétitivité, sont bien médiocres. Comme on peut le constater, notre pays est totalement immobile dans un domaine vital pour le développement, la compétition économique mondiale et l'avenir de la société. Comment peut-on parler de progrès, d'insertion à l'économie mondiale, de bonne santé de l'économie nationale quand le carburant nécessaire au moteur qui tire cette économie est absent. La mondialisation de l'économie exige la compétitivité et les avantages compétitifs sont assurés par l'économie de la connaissance. L'analyse des expériences de développement industriel, réussies de par le monde, a logiquement placé la thématique de l'innovation au cœur de la stratégie industrielle. En effet, la création et la diffusion de la connaissance jouent un rôle central dans le mode de structuration des industries, dans la stratégie des entreprises et dans le choix de leurs formes organisationnelles et de leur management. L'innovation a toujours été un facteur structurant de l'industrie et aujourd'hui, plus que par le passé, elle est le moteur du développement industriel. Le symposium organisé par le Conseil national économique et social répond à des objectifs multiples. Il s'agit entre autres de sensibiliser les acteurs économiques et institutionnels quant à l'importance de l'EFC et de mettre en place un dispositif permanent d'évaluation de l'EFC au sein duquel le Cnes jouera un rôle de pivot. “L'Algérie a fait des progrès importants, même s'ils restent insuffisants, dans le domaine de l'EFC et le diagnostic général qui pourra être établi, à l'occasion de ce symposium aidera à identifier les éléments d'une stratégie de développement cohérente”, souligne le Cnes. Certains participants évoquent la nécessité urgente d'un projet économie de la connaissance pris en charge au plus haut niveau de l'Etat et l'ériger en priorité nationale.
Meziane rabhi


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