A la fin du meeting du FFS tenu ce jeudi � la salle Le Hoggar de Dra�-Ben-Khedda dans la wilaya de Tizi-Ouzou, Karim Tabbou, le secr�taire national du FFS, a tenu une conf�rence de presse dans laquelle il a r�pondu � quelques questions : Tout d�abord, parlons de ces �anciens de 1963� combien sont-ils ? et quelle est leur prise en charge ? Les �anciens de 1963� sont des militants de la premi�re heure, ce sont ceux qui ont r�pondu � l�appel de la proclamation du 29 septembre 1963. Lors de ces �v�nements, le FFS a compt� 3 000 bless�s et 450 martyrs dans ses rangs. En 1963, le FFS comptait 700 � 1 000 militants structur�s mais ces chiffres sont � revoir � la hausse. A la faveur de l�ouverture d�mocratique de 1989, le parti a milit� pour accorder un statut de martyr � ces militants mais des �v�nements ont emp�ch� l�examen de ce dossier. Aujourd�hui, ce dossier est compl�tement refus� et l�essence m�me de ce combat a but� sur la logique persistante du coup d�Etat. Sachez que le FFS a d�autre part nomm� un secr�taire national charg� de ce dossier. O� en est la pr�paration du congr�s du FFS ? Apr�s la conf�rence des audits et celle des �lus, nous comptons organiser trois pr�congr�s r�gionaux, celui de Dra�-Ben-Khedda en est le premier. Le congr�s du FFS aura lieu les 5, 6 et 7 septembre 2007 et Hocine A�t Ahmed sera parmi nous. Le choix de la CPCN a �t� port� sur le centre familial de la mutuelle de Z�ralda et nous sommes � la recherche d�une salle appropri�e pour cette ouverture du congr�s afin d�en faire un �v�nement politique et une manifestation publique. Le FFS �uvre pour une repr�sentation sociale et politique large gr�ce � l�ouverture du parti � la soci�t� civile et � tous ceux qui s�y identifient. Faut-il rappeler qu�en boycottant les derni�res l�gislatives, le FFS a choisi le camp de la population plut�t que de r�pondre aux sir�nes du pouvoir. Il faut en faire un rep�re et un instrument pour une transformation sociale et politique en cr�ant un large rassemblement autour de ce projet repr�sent� par ce boycott massif. Ce message de la population qui ne s�est pas exprim�e doit �tre interpr�t� � sa juste valeur. Le prochain congr�s du FFS s�inscrit dans le prolongement du combat de Novembre 1954 et du congr�s de la Soummam. Nous sommes les h�ritiers du legs du mouvement national et d�mocrate. Apr�s la crise et la fronde, on parle au FFS de d�cantation, qu�en est-il au juste ? Le FFS a, certes, travers� une zone de turbulences mais ce n�est qu�une transition dans la vie du parti. La conjoncture a fait na�tre des dysfonctionnements locaux, des d�ceptions personnelles... Ce qui arrive au FFS est une d�cantation positive. La crise fait partie du pass�, le FFS a retrouv� ses militants, sa coh�rence et sa s�r�nit�. Quelle lecture faites-vous de la r�vision des listes �lectorales par le minist�re de l�Int�rieur ? Zerhouni a une approche polici�re de la politique. Il veut g�rer l�Alg�rie comme on g�re un commissariat. Cette mani�re d�obliger les Alg�riens � donner leur voix n�est qu�une perfection des m�thodes de la fraude �lectorale, une substitution politique � la population. C�est une logique polici�re d�obliger les gens � voter malgr� eux, cette culture de flic ne nous �tonne pas car on g�re la soci�t� par le flic et par le fric.