Une trentaine de chalets au niveau du camp Caravaning de la station baln�aire Larbi- Ben M�hidi (ex-Jeanne d�Arc) sont d�pourvus d�eau depuis quelques mois. Une situation p�nalisante pour des citoyens r�sidant sur un site se trouvant en amont de la plage. Elle l�est doublement car des chalets de tr�s proche voisinage sont approvisionn�s en eau. Le r�seau de distribution est frapp� de s�lectivit� ce qui a g�n�r� un m�contentement, �le deux poids, deux mesures est en vigueur, les demeures des hauts cadres pourvues de b�ches � eau sont tout le temps bien emplies, alors que celles des autres habitants, de simples cadres ou employ�s, en sont fortement p�nalis�es�, dira un citoyen. Abondant dans le m�me sens, un autre affirme : �Le camion de GL1K stationn� quotidiennement devant la station de pompage, situ�e � l�entr�e du camp, achemine de l�eau vers on ne sait o�, alors que nous, nous souffrons am�rement de la raret� de cette ressource vitale�. Selon aussi une habitante, �les piquages sauvages en sont la cause. Ces derniers pullulent � une vitesse vertigineuse. Des r�sidents, ayant effectu� des travaux au niveau de leurs chalets, ont provoqu� cette mauvaise r�partition de l�eau� dira-t-elle. D�autres causes � l�origine de cet incident pourraient aussi �tre �num�r�es, l�installation de suppresseurs directement connect�s � la conduite principale et la v�tust� des �quipements, qui tombent souvent en panne, n�cessaires pourtant � la distribution d�AEP. C�est depuis le mois de mai que cette situation perdure, �on a �t� oblig�s de recourir au syst�me des camions-citernes, � raison de 300 � 400 DA l�approvisionnement assur� par un voisin qui ram�ne de l�eau du puits de forage situ� pr�s de la piscine municipale. Depuis une dizaine de jours, le puits du forage a �t� subitement interdit � l�exploitation. Une situation qui nous a incit�s � voir ailleurs : des camions-citernes pay�s au prix fort, soit 1500 DA l�approvisionnement, sont venus grever encore notre budget familial �. Renseignements pris, il s�av�re que l�exploitant du puits du forage s�est vu formellement interdit par les services de l�hydraulique de faire usage de la ressource hydrique pour d�autres activit�s que celles destin�es � l�irrigation et l�agriculture. A titre d�information, le camp caravaning est parmi les innombrables camps construits par des entreprises �trang�res dans le cadre de la coop�ration avec Sonatrach, au profit des employ�s et cadres qui ont b�n�fici� de chalets se trouvant � proximit� de la zone industrielle. C��tait dans les ann�es 1970, p�riode durant laquelle des milliards de dollars ont �t� inject�s dans le cadre de la politique d�industrialisation d�cid�e � l��poque par Houari Boumediene pour faire b�n�ficier le pays d�une ind�niable assise industrielle et de ressources p�troli�res int�ressantes. Depuis les ann�es 1980, la plupart des chalets ont �t� c�d�s, pour des co�ts avoisinant les 15 millions de centimes l�unit�. A l�issue de cette op�ration, les infractions � l�urbanisme sont devenues pr�dominantes, une multitude d'habitations anarchiques a vu le jour. Par ailleurs, la gestion des camps est devenue un v�ritable casse-t�te pour les responsables locaux. Concernant le caravaning, la gestion de l�eau est du ressort du GNL. En attendant que le probl�me soulev� par cet article trouve une solution qui contente tous les habitants, ces derniers ne comptent pas baisser les bras pour faire valoir leurs droits. Za�d Zoheir Les retrait�s r�pondent � Tayeb Louh La tension couvant au sein de la Ligue des travailleurs retrait�s des hydrocarbures de Skikda (LTRHWS) est mont�e d�un cran. Les d�clarations du ministre du Travail, de l�Emploi et de la S�curit� sociale, publi�es dans Le Quotidien d�Oranen date du 07 ao�t 2007 ont mis le feu aux poudres. Dans une lettre, ils imputent la banqueroute annonc�e de la Caisse nationale des retraites � �la mauvaise gestion des responsables qui sont rest�s impunis pour les diff�rents placements de plusieurs milliers de milliards � la banque El-Khalifa�. Des propos qui d�mentent ceux du ministre, justifiant les difficult�s financi�res de la CNR par �les coefficients de la r�actualisation et la revalorisation de mai 2007�. La LTRHWS d�plore aussi l��rosion du pouvoir d�achat, induite par la constante augmentation des prix des denr�es alimentaires de base (huile, semoule, lait, pomme de terre�). Un cas de figure qui rend illusoires les quelques dinars en plus, pourvus au titre de la revalorisation des pensions des retraites, d�cid�e en mai 2007 au profit des retrait�s. A titre d�information, les retrait�s ont saisi r�cemment l�occasion de d�placement de Abdallah Djaballah � Skikda, dans le cadre d�une visite familiale, pour lui faire part des contraintes qu�ils subissent, et demand� sa m�diation aupr�s des instances nationales aux fins de r�glement de leur situation. A signaler que la ligue compte pr�s de 2000 retrait�s affili�s aux diff�rentes associations de la plateforme p�trochimique, Naftec, Enip, Sonatrach. Z. Z. WEEK-END SANGLANT Trois personnes assassin�es La wilaya de Skikda a �t� le th��tre, durant ce week-end, de trois crimes dont un � Salah Bouchaour, une commune � pr�s de 30 km du chef-lieu. Le premier a �t� perp�tr� � la cit� de Merdj Eddib, l�une des plus grandes du chef-lieu de commune, jeudi soir, � quelques m�tres de la salle des f�tes de Silini, apprendon de sources concordantes. Toujours selon nos sources, un jeune homme de 18 ans a �t� tu� par un coup de couteau pour un portable. La victime, voulant r�cup�rer son mobile subtilis� par un adolescent de 15 ans s�est vu ass�ner un coup fatal par ce dernier qui a �t� arr�t� par la police. Dans la journ�e de vendredi, aux environs de 2 h du matin, la cit� A�ssa- Boukerma (ex-Sicel) a �t� plong�e dans l�horreur. Un repris de justice notoire a tu� son �pouse. Cette derni�re rendra l��me � l�h�pital de Skikda dans la nuit du m�me jour. A Salah Bouchaour, une commune relevant de la da�ra de Harrouche, un mariage a eu une fin lugubre avec la mort d�un jeune de 18 ans. Selon des t�moins, trois personnes compl�tement ivres, dont la victime, voulaient semer la zizanie. Les pr�sents voulaient les en emp�cher, ce qui a d�g�n�r� en une rixe sanglante. Par ailleurs, � Harrouche, un homme a �t� bless� � la fesse par une balle perdue. Une fausse man�uvre d�un agent de police en serait la cause. Les enqu�tes qui seront diligent�es par les services de s�curit� d�termineront en d�tail les circonstances � l�origine de ces homicides.