La raret� ou la quasi-absence de disponibilit�s fonci�res pour la r�alisation de projets d�utilit� publique pose un v�ritable dilemme � l�Etat et le recours aux expropriations pour utilit� publique pour la r�alisation d�infrastructures de base ne va pas sans alimenter de longs contentieux avec les propri�taires dans une r�gion caract�ris�e, il est vrai, par un grand morcellement des propri�t�s et un relief accident�. Les h�ritiers Amari du village Azib- Ahmed, commune de Tizi-Ouzou, qui d�clarent avoir d�j� �t� dessaisis de plus de dix hectares pour la r�alisation de divers projets d�utilit� publique, viennent d�interpeller les pouvoirs publics au niveau local et national sur ce qu�ils consid�rent comme �tant de l�acharnement de l�administration locale � leur �gard. �Apr�s avoir c�d� plus de dix hectares (�), voil� qu�une fois de plus la famille va �tre d�poss�d�e du seul et dernier terrain qui lui reste (�)�, se plaignent les h�ritiers Amari qui s��tonnent que l�administration locale revienne � la charge pour exproprier la famille de ce m�me terrain qui a �t� attribu� par arr�t� n�506 DRAG/SAG C 97 aux fins d�une op�ration immobili�re et r�cup�r� suite � l�annulation de l�arr�t� en question par la cour administrative d�Alger, en date du 07/11/2001, au terme d�un long proc�s. �Malgr� la notification de ce jugement, t�moigne la famille Amari, les services de la wilaya de Tizi-Ouzou viennent de d�livrer un permis de lotir au profit des militaires.�