Les �l�ments du bataillon des fusiliers marins de l�Arm�e nationale populaire, stationn�s � l�est de la wilaya de Boumerd�s, viennent d�enregistrer un succ�s non n�gligeable contre les terroristes du GSPC Al Qa�da Maghreb. Apr�s avoir d�clench� une op�ration de recherche qui dure depuis plus de 48 heures, les fusiliers marins ont encercl�, dans un premier temps, un groupe sur les hauteurs de la commune de Sidi-Daoud dans la da�ra de Baghlia (w. de Boumerd�s). L�op�ration se d�roule toujours au lieudit Lalla- Ouda dans la r�gion sud de Sidi-Daoud pr�s du CW n�18 (Sidi-Daoud/Bordj- Mena�el). Vendredi en fin de journ�e, les forces de l�ordre ont accroch� le groupe pour lui apporter un coup terrible. Le bilan faisait �tat de la neutralisation de 8 terroristes. Poursuivant, dans la matin�e de ce samedi, leur encerclement et leur harc�lement, les forces de s�curit� sont parvenues, en d�pit de la riposte de b�te bless�e des islamistes arm�s, � �liminer une seconde partie du groupe. Le bilan a �t� donc revu � la hausse puisque deux autres terroristes ont �t� neutralis�s. Par ailleurs, les forces de l�ordre ont r�cup�r� 10 fusils d�assaut de type kalachnikov et une grande quantit� de munitions. Apr�s identification, il s�av�re que cette seriate est celle qui �cumait habituellement les maquis limitrophes de Cap-Djinet. Elle avait � sa t�te un certain Boucenna A�ssa, �g� de 40 ans, originaire de Sahel- Bouberak dans la commune de Sidi-Daoud et ancien militant de l�ex-FIS. Il a rejoint, selon nos informations, le maquis en 1994, avant de prendre le commandement de la s�riate de Cap-Djinet pour semer la terreur et la d�solation dans cette localit�. Le cadavre de ce terroriste a �t� formellement reconnu ce samedi par son fr�re. Les fusiliers marins sont toujours en op�ration et d�cid�s d�en finir avec le reste de la seriate dont la composante a �t� estim�e, au d�part de l�op�ration, � une douzaine d��l�ments. Quant � la venue de ce groupe dans le territoire d�un autre ��mir�, Hark Zohe�r, qui semait la mort dans son sillage dans la commune de Sidi-Daoud, les services de s�curit� l�expliquent, selon nos sources, par la probabilit� de la planification d�une action funeste � Sidi- Daoud. Quant � l���mir� de la r�gion, c'est-�-dire Hark Zohe�r, il n�a pas �t� revu aux alentours de Sidi- Daoud depuis plusieurs mois. Il n�est pas exclu qu�il eut �t� abattu dans l�op�ration de Yakouren (w. de Tizi-Ouzou), estime une source bien inform�e. Il y a lieu de rappeler que le triangle d�or comprenant les communes de Dellys, Baghlia et Sidi-Daoud o� s�vissent plusieurs seriate faisant partie de la sinistre katibat El Ansar qui est affili�e au GSPC avant que ce mouvement ne fasse all�geance � Al Qa�da, est une r�gion importante pour les ��mirs� de l�est de Boumerd�s. En effet, en d�pit du nombre impressionnant de terroristes abattus, pr�cis�ment par les unit�s du BFM (bataillon de fusiliers marins) qui regroupe des �l�ments et des officiers dont le professionnalisme et la d�termination de lutter contre le terrorisme arm� ont �t� d�montr�s � plusieurs reprises, les phalanges r�ussissent toujours � se r�g�n�rer. Plusieurs explications pourraient �tre avanc�es. Il y a en premier lieu la manne financi�re. Chaque jour que Dieu fait, des dizaines de milliards de dinars changent de main. Ils sont g�n�r�s par l�activit� agricole et le pillage du sable. Le Bas- Sebaou est une vall�e hautement fertile pour les cultures mara�ch�res et surtout le fameux raisin Sab�na le plus cher sur le march� national. Un hectare de ce fruit rapporte plusieurs centaines de millions de dinars. Il y a �galement le pillage du sable. Dans cette fili�re, les terroristes poss�dent leur propre syst�me de concession et d�autorisation d�exploitation. Il y a �galement le trafic de drogue qui procure des revenus aux terroristes. Par ailleurs, la nature accident�e des pi�monts de ces communes donne la possibilit� de repli aux terroristes. Comme les villages pour les ��mirs�.