Demande d'attestation du droit aux soins de sant� A propos de la Convention g�n�rale du 1er octobre 1980 en mati�re de S�curit� sociale entre l�Alg�rie et la France, un lecteur interpelle le directeur central des prestations du minist�re du Travail et de la S�curit� sociale, car il n'arrive pas � obtenir de la part des caisses alg�riennes de S�curit� sociale une attestation du droit aux soins de sant� en France. �J�ai le regret de vous informer que je suis r�sidant en France (Paris), retrait� depuis avril 2000, ing�nieur agronome depuis 35 ans ayant servi ma nation avec de bons et loyaux services. Je me trouve coinc� entre la Cnas et la CNR de Tlemcen depuis 15 jours car je n�arrive pas � avoir cette attestation. Chaque responsable rejette la responsabilit� � l�autre pour la d�livrance de ce papier. Je me suis r�f�r� � votre circulaire du 8 avril 2007 (DPR /R1/50 n� 1402/2007) ordonnant aux 2 caisses (Cnas et CNR) de faciliter la t�che pour la d�livrance de cette attestation mais personne ne s�inqui�te laissant les citoyens pensionn�s � l�abandon fr�lant ainsi la d�pression nerveuse malgr� l�interpellation des deux caisses par votre autorit�. Si les caisses fran�aises � CLEISS, CPAM, CNAV � ont signal� cette lenteur et ce blocage, c�est parce qu�il y a eu des plaintes. O� est la dignit� humaine ? Les pensionn�s alg�riens ont tout donn� pour leur pays et voici en retour la r�compense. La majeure partie d�entre eux sont malades et cherchent � se maintenir par des soins. Nous sommes les victimes du syst�me de la bureaucratie et vous �tes le seul � r�veiller les responsables sans scrupules. Je vous demande d�user de votre autorit� pour rappeler � l�ordre le sous-directeur des prestations, O. Abbas, et le directeur de la CNR, M. Haffaf, pour r�gulariser ma situation car j�ai des probl�mes � r�gler en urgence en France et je suis malade. En attendant une intervention urgente de votre part, je vous en remercie d�avance et je vous souhaite beaucoup de succ�s dans votre carri�re. Veuillez agr�er, M. le directeur central des prestations, mes salutations distingu�es.� Bekkouche Omar, retrait�,Tlemcen, Alg�rie Revalorisation SNMG et statut du moudjahid En tant que fils, voulez-vous me permettre de vous demander tr�s loyalement de bien vouloir envisager les possibilit�s de me donner quelques renseignements que vous pouvez poss�der sur le cas de mon p�re, �g� de 80 ans, victime d'une injustice et l�s� dans ses droits l�gitimes. Ancien cadre sup�rieur, inspecteur principal, ancien des banques durant 21 ans, moudjahid de 1956 � 1962 . Vu les traces des blessures qu'il porte � ce jour, il a demand� sa retraite � 63 ans, fin 1990. En effet, il touche sa retraite � 100%, calcul�e sur la base de son salaire mensuel. Seulement, � l'�poque, les primes et les avantages n'�taient pas compris dans le calcul de la pension de retraite. Mais quelques ann�es plus tard, par arr�t� minist�riel, toutes les primes �taient incorpor�es � l'assiette des salaires servant au calcul de la pension. Est-ce qu'il a droit � la revalorisation de sa pension de retraite ? Deux ou trois ans plus tard, un d�cret pr�sidentiel en faveur des moudjahidine retrait�s fixait le montant minimum de leur pension de retraite � 2,5 fois le SNMG, mais mon p�re n'a jamais b�n�fici� de cet avantage, sous pr�texte que sa pension a d�pass� 2,5 fois le SNMG. Malgr� de nombreuses r�clamations, rien n'a �t� fait. Est-ce qu'il a droit � la revalorisation de sa pension ? Si oui, voulez-vous l'�crire. S. M. H., Alger R�PONSE : Ce courrier �crit de mani�re presque illisible est difficilement compr�hensible. Nous pr�cisons n�anmoins que le montant minimum de la pension de retraite est �gal � 75% du montant du SNMG (article 16 de la loi 83-12 modifi� et compl�t� par l�article 4 de la loi 99-03 du 22 mars 1999), soit 12 000 DA x 75% = 9 000 DA par mois. Ce montant est fix� � 2,5 fois le SNMG par mois pour les moudjahidine, soit 30 000 DA, si vous avez la statut de reconnaissance de moudjahid. Des retrait�s Sonelgaz � Tizi-Ouzou n'ont toujours pas b�n�fici� de la revalorisation 2006 de leur pension Nous venons par la pr�sente d�noncer le retard de r�vision des pensions qui, soi-disant, doit �tre op�r�e pour certains des retrait�s de Sonelgaz. Voil� maintenant 18 mois que la CNR de Tizi-Ouzou nous a bloqu�s la revalorisation de 2006 sous pr�texte que nos pensions font l'objet d'une r�vision. Mais voil� maintenant un an et demi qu�elle invoque � chaque fois le m�me pr�texte lorsque l'on se pr�sente : Vous faites l'objet de r�vision�. Nous esp�rons qu'avec votre rubrique �Retraite�, nous trouverons un d�nouement � notre situation qui a trop dur�. Un groupe de retrait�s Sonelgaz de Tizi-Ouzou R�PONSE : A supposer qu'il y ait un contentieux entre l'agence CNR de Tizi-Ouzou et certains retrait�s de Sonelgaz, contentieux portant, par exemple, sur un trop-per�u en mati�re de pension de retraite, rien ne justifie que la revalorisation 2006 des pensions de ces retrait�s soit prise en otage, surtout pour une dur�e aussi longue. A moins qu'il s'agit juste d'un d�ficit en information et en communication de la part de l'agence CNR de Tizi-Ouzou en direction de ces retrait�s.