Les offres financi�res de cinq cabinets �trangers d��tudes architecturales ont �t� pr�sent�es, hier, � la Maison de l�Imam � Mohammadia. Ces offres (des honoraires) concernent les �tudes et le suivi architecturaux du projet de la future grande Mosqu�e d�Alger. Celle-ci sera implant�e, dans quelques ann�es, dans cette commune, sur une superficie de 20 hectares et avec un minaret de 300 m�tres. Ch�rif Bennaceur - Alger (Le Soir) - Un concours architectural national et international avait �t� lanc� en ce sens et pour lequel 43 bureaux d��tudes nationaux et �trangers avaient retir� les dossiers des cahiers de charges. Dix-sept soumissionnaires avaient �t� pr�qualifi�s pour la phase technique, dont 5 cabinets ont �t� retenus lors de la phase commerciale. Ces derniers sont le cabinet fran�ais Architecture Studio (AS), le consortium franco-britannique ATSP/Atkins, le consortium germano-tunisien Kiefef St� Krubs und, le cabinet allemand Ipro Plan et le cabinet iranien Genidar Sarl. Les montants propos�s sont dans l�ordre : 4,72 milliards de dinars HT (hors taxes), 2,92 milliards de dinars TTC (toutes taxes comprises), 35 millions d�euros pour les �tudes et 200 000 euros pour le suivi par mois, 12,9 milliards de dinars HT et 5,97 millions d�euros pour le suivi. Ces cabinets ont �galement propos� dans l�ordre les d�lais suivants : 17,5 mois, 10 mois, 27 mois, entre 11 et 12 mois, et 12 mois. Sous l��gide de l�Agence nationale pour la r�alisation et la gestion de la Mosqu�e d�Alger et du minist�re des Affaires religieuses (ma�tre d�ouvrage), une commission pluridisciplinaire a �t� mise en place. Elle a entam�, hier apr�s-midi, l�examen de ces offres avec la collaboration des cinq soumissionnaires. Cet examen porte sur le classement des cinq offrants en combinant entre l�aspect financier qui compte pour 20 points et les exigences techniques et architecturales qui comptent pour 80 points. Il s�agira pour le jury de choisir la meilleure offre en fonction de cette pond�ration, en prenant en consid�ration et de mani�re optimale divers autres crit�res et notamment les d�lais propos�s, les capacit�s financi�res disponibles, les param�tres de faisabilit� et le choix du site de localisation et m�me le param�tre sismique. Le jury r�agit � la pol�mique Ainsi, des bureaux n�ont pas �t� exclus en tant que cabinets de conception ou d��tudes mais parce qu�ils ne correspondaient pas aux crit�res fix�s par le ma�tre d�ouvrage en mati�re financi�re, de huit milliards de centimes, et logistique. De m�me, la soci�t� canadienne de g�nieconseil Dessau-Soprin, ma�tre d�ouvrage d�l�gu� pour l�assistance et la gestion de ce projet, ne pouvait faire partie du jury et intervenir au risque de collusion d�int�r�ts. Des pr�cisions apport�es par des membres du jury afin de lever toute �quivoque quant � l�objectivit� du travail effectu� par cette commission durant le d�roulement du concours. Une mani�re pour le jury de r�pondre aux architectes et bureaux d��tudes nationaux qui ont exprim� des griefs et des protestations quant au mode et crit�res de s�lection. En d�autres termes, une mani�re pour ce jury de r�agir � la pol�mique que nourrissent ces protestations et divers articles de presse. En rappelant que cette commission est constitu�e de 37 �comp�tences av�r�es � alors qu�elle devait �tre form�e initialement de 45 repr�sentants choisis par le ma�tre d�ouvrage dans le milieu universitaire et l�establishment architectural, urbanistique et de contr�le technique. Et cela m�me si cette commission a �t� contrainte dans son travail par �l�absence� d�un r�glement national unique applicable � tous les concours d�architecture comme il en existe ailleurs dans le monde. Mais aussi par le choix du ma�tre d�ouvrage pour un concours national et international de projet et non d�id�es.