La filiale de Tizi-Ouzou de l�Institut international de management (INSIM) a inaugur� son traditionnel cycle de conf�rences en invitant M. Jos� Boniem, g�ographe �conomiste, sp�cialiste en d�veloppement r�gional et conseiller au minist�re des Ressources naturelles du Qu�bec (Canada). �Tizi-Ouzou � l�heure de la mondialisation� est le th�me de la conf�rence-d�bat d�velopp� devant un parterre constitu� d�enseignants universitaires sp�cialistes des questions �conomiques ainsi que de nombreux autres acteurs locaux de d�veloppement. Au centre de la probl�matique, ce sont le pr�sent et l�avenir �conomiques de la ville de Tizi-Ouzou qui ont �t� pos�s par le Pr Boniem qui s�est interrog� sur le r�le et le statut d�une ville de taille moyenne comme Tizi-Ouzou dans le contexte de la mondialisation. Le conf�rencier, qui a d�abord replac� Tizi-Ouzou dans son contexte g�omorphologique et �conomique, dira que la viabilit� �conomique de cette ville dont le poids �conomique r�el reste modeste compar�, dans le contexte kabyle, � celui de B�ja�a ou � celui d�autres villes de l�int�rieur du pays de taille moyenne comme elle qui ont toutes b�n�fici� de l�investissement de l�Etat jusqu�� 1990, � l�exemple de S�tif, Batna, Bordj-Bou-Arr�ridj� d�pendra de la cr�ation de p�les d�excellence �conomiques � travers l�identification puis la valorisation et l�exploitation de certains atouts et cr�neaux porteurs dans des domaines aussi vari�s que les TIC, l�agriculture, le tourisme, la p�che, les services�, expliquant que m�me si elles subissent le poids d�une m�tropolisation et d�une mondialisation accrues de l��conomie, il reste aux villes de taille moyenne de jouer un r�le d�interm�diation �conomique. �Face aux d�fis contemporains de la mondialisation, les villes de taille moyenne cherchent leur voie et d�finissent un projet de d�veloppement. La recherche de relais de cr�neaux porteurs qui leur permettent de se maintenir sur la voie rapide de l��conomie contemporaine est au c�ur de la r�flexion sur les villes moyennes.� Des pistes de r�flexion qui doivent profiter � Tizi-Ouzou pour l��laboration d�une strat�gie de d�veloppement consensuelle. L�exploitation des potentialit�s et la cr�ation de p�les �conomiques d�excellence reposent, selon le conf�rencier, sur la transparence et la circulation de l�information, �la mise en orbite de celle-ci� et l�adh�sion de tous les acteurs concern�s. �Il y a de la place � l�innovation et � la cr�ativit�, dira Jos� Boniem, en conclusion des d�bats, ajoutant en r�ponse � certains avis pessimistes qu�il importe peu de consid�rer qu�un verre est � moiti� plein ou vide, �il faut faire en sorte de remplir la moiti� restante�. Intervenant dans le d�bat, M. Benyaou, enseignant au d�partement d��conomie de l�universit� de Tizi-Ouzou, parlera de la persistance de r�flexes h�rit�s de l��conomie administr�e. Un autre sp�cialiste des questions �conomiques s�interrogera si l�Alg�rie n�a pas rat� le coach de l�adaptation � la mondialisation. Le professeur Dahmani, de l�UTO, reviendra sur les paradoxes qui font que Tizi-Ouzou n�arrive pas � jouer pleinement son r�le de ville moyenne en raison de la perte d�exercice de certaines activit�s �conomiques au profit d�autres villes du pays de m�me taille qu�elle et m�me au profit de certaines villes de l�int�rieur de la wilaya.