�Environ 3 000 cas de cancer des poumons sont diagnostiqu�s chaque ann�e dans notre pays. Cette pathologie est due essentiellement au tabagisme. Ce chiffre ira malheureusement en augmentant pour atteindre dans quelques ann�es les 15 000 cas par an�, nous a d�clar� le docteur Soltani Ameur, chirurgien thoracique et pr�sident de la Soci�t� alg�rienne d�oncologie thoracique, en marge d�un s�minaire (30 et 31 octobre) portant sur : la prise en charge des cancers bronchiques, lutte antitabac, lutte contre la douleur et soins palliatifs, organis� � Boumerd�s en direction des g�n�ralistes de la r�gion. Durant cette rencontre prise en charge par l�Association de formation m�dicale continue, promotion de la sant� bas�e � Bordj-Menaiel et pr�sid�e par le docteur Tafat-Bouzid, pas moins de 13 th�mes li�s au cancer bronchique ont �t� d�battus par d��minents canc�rologues alg�riens venus d�Alger, de Sidi-Bel-Abb�s et d�Oran avec les m�decins locaux. Pour revenir � l��tat des lieux qu�a bien voulu faire le docteur Ameur, pour Le Soir d�Alg�rie, le sp�cialiste essaye d�alerter la soci�t� sur l�expansion de ce fl�au qui prend malheureusement de plus en plus d�ampleur. Il estime que le syst�me de pr�vention rec�le des carences importantes et pr�conise, entre autres, l�implication des m�decins de la famille en particulier et des g�n�ralistes en g�n�ral dans le processus de d�pistage et de suivi des malades. Cependant, la lutte antitabac est la meilleure riposte contre le cancer �la l�gislation alg�rienne est ad�quate mais pourrait-on mettre un policier derri�re chaque individu ? C�est � la soci�t� de s�impliquer dans cette lutte� nous a-t-il dit, d�autant que l�individu qui subit le tabagisme encourt le m�me risque pour attraper cette maladie, laquelle si elle atteint un membre d�une famille c�est toute la cellule familiale qui est g�n�ralement d�stabilis�e. Lors des d�bats, les intervenants demandent � ce que la douleur soit prise en charge � part enti�re aussi bien par le syst�me m�dical que par la famille du malade.