Le pape Beno�t XVI a fait part hier, lors de la pri�re de l'Ang�lus de ses �pr�occupations� pour l'�lection pr�sidentielle au Liban du 21 novembre, la qualifiant de �cruciale� pour �la survie� du pays et de ses institutions. �L'Assembl�e nationale libanaise sera prochainement appel�e � �lire un nouveau chef d'Etat. Il s'agit d'un passage crucial, duquel d�pendra la survie du Liban et de ses institutions �, a soulign� le pape devant des milliers de p�lerins r�unis place Saint-Pierre. �Je fais miennes les pr�occupations exprim�es r�cemment par le patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir, et son souhait que tous les Libanais puissent se reconna�tre dans le nouveau pr�sident�, a ajout� Beno�t XVI. Le pape a indiqu� prier pour "inspirer � toutes les parties le d�tachement n�cessaire des int�r�ts personnels et une v�ritable passion pour le bien commun�. La date de l'�lection du pr�sident de la R�publique au Liban, d�sormais fix�e au 21 novembre, a �t� repouss�e � trois reprises. Le Liban est secou� par une grave crise politique depuis la d�mission de six ministres du gouvernement de Fouad Siniora en 2006. Les divergences restent profondes entre la majorit� parlementaire antisyrienne, dirig�e par Saad Hariri et soutenue par l'Occident, et l'opposition men�e par le Hezbollah chiite, qui n'arrivent pas � se mettre d'accord sur un successeur au prosyrien Emile Lahoud. En f�vrier dernier, apr�s un attentat perp�tr� au nord de Beyrouth qui avait tu� trois personnes, Beno�t XVI avait "suppli�" le peuple libanais et ses dirigeants de "rejeter unanimement la violence".