Cons�quence du bras de fer opposant les tenants de la liste des candidatures propos�e par la base militante FFS d�Illoula-Oumalou et les partisans de la liste retenue par la F�d�ration suite au recours introduit par la t�te de liste actuelle (voir pr�c�dentes �ditions), Kezzouli Mohand Ouahc�ne (9e), Amar Khodja Mouloud, Bellila Med Arab (par procuration) Ali, Marina Mebarek, Kaci Ali et Lami Sa�d (suppl�ants) candidats sur la liste FFS � la commune d�Illoula- Oumalou ont rendu publique avant-hier une d�claration de retrait de la liste des candidatures � l�APC, dont une copie a �t� transmise � notre bureau. Les candidats justifient leur retrait de �cette liste impos�e� par le fait qu�elle aurait �t� �propos�e par la t�te de liste, Khodja Youcef, et impos�e par la commission nationale et certains �l�ments irresponsables de la f�d�ration FFS de Tizi-Ouzou, qui sont contre les principes de notre cher parti qui d�fend toujours la volont� de la base militante�. Joint au t�l�phone, le f�d�ral de Tizi-Ouzou, M. Benbelkacem Belkacem, retrace pour nous la gen�se du probl�me en indiquant que c�est la f�d�ration qui a refus� de prendre en compte la premi�re mouture de la liste �qui reste toujours une proposition tant qu�elle n�a pas l�aval des instances du parti�, liste �concoct�e � sa guise par le premier secr�taire de la section�. Les instances du parti ont, d�s lors, �qu�elles ont constat� des anomalies � la base, tranch� ensuite en faveur de la deuxi�me liste suite � la r�ception de comit�s de villages et au recours introduit par des militants candidats�, conclut le f�d�ral qui, commentant le retrait des six candidats, affirme que ces retraits n�ont aucune incidence sur la liste, ajoutant enfin que cela entre dans le cadre �de la continuit� de l�assainissement des structures du parti�. Ce qui laisse supposer la tomb�e de sanctions sur ces militants qui n�ont fait que se retirer d�une liste dont ils n�ont pas appr�ci� leur d�classement�, comme l�affirme une source proche de ces candidats. S. Hammoum Quatre familles dorment � la belle �toile Sous une b�che de fortune, 23 personnes dont des femmes et des enfants ont pass� la nuit grelottant de froid sur le trottoir jouxtant le si�ge de l�APC de Dra�-Ben-Khedda. Habitant des caves depuis 14 ans, ces familles ont �vacu� leur domicile suite aux inondations du 22 octobre dernier. Depuis, elles ont pass� vingt jours dans la salle de d�lib�rations de l�APC dans une indiff�rence totale, campagne �lectorale oblige. Mardi dernier, ces familles ont �t� pri�es par les forces de l�ordre de quitter les lieux. �Nous sommes des sinistr�s, des SDF et nous ne retournerons pas dans notre trou � rats�, nous a confi� un p�re de famille. Le C-RA local a octroy� une literie et le d�ner � ces familles sous la b�che, la d�solation a atteint son paroxysme. Les enfants ne vont pas � l��cole, un b�b� de 18 mois souffre d�une bronchite, une vieille femme est alit�e face au triste spectacle, sur les murs d�en face, la �fi�vre �lectorale� sonne comme une agression. Des passants contournent la b�che et pressent le pas. La mis�re est l�, insoutenable. Tayeb B. Une �cole cambriol�e � Aghribs Un autre m�fait du genre vient s�ajouter � la liste des actes de terrorisme que vit quotidiennement la Kabylie. Cette fois, c�est une �cole qui a subi les frais d�une ins�curit� latente qui ne cesse de d�frayer la chronique. En effet, apr�s le vol de voitures, de mosqu�es et effractions sur des propri�t�s priv�es, voil� que l��cole des Aghribs, � son tour, n�en �chappe pas. Dans la nuit de lundi � mardi, le bureau de son directeur a �t� compl�tement d�valis� par des malfaiteurs qui ont d�fonc� ses portes et une de ses fen�tres. Ils se sont empar�s d�un ordinateur, d�un t�l�viseur, de CD et d�un magn�tophone. Maigre moisson, certes, mais c�est toute une fortune qui vient de se volatiliser pour le directeur et les enseignants qui se sont donn�s tant de mal pour les acqu�rir et l��cole souffre encore d�un manque flagrant de mat�riel p�dagogique. Dans la localit�, les opinions des citoyens convergent � dire que les auteurs de ces actes s�approchent inexorablement de leurs demeures, les obligeant soit � se confiner chez eux, soit � se d�fendre pour ne plus subir le diktat des malfrats et ce, devant la passivit� des autorit�s, concluent-ils.