LYCEE AMAR-KHODJA : ouverture d'un internat filles Bonne nouvelle pour les parents d'élèves du lycée Amar-Khodja d'Illoula Oumalou : 64 filles originaires des communes d'Aït Zikki, d'Imessouhal, d'Illoula et de bien d'autres contrées, qui faisaient la navette chaque jour pour suivre leur scolarité, seront désormais prises en charge en pension complète dès la rentrée des vacances d'hiver, le 6 janvier prochain. La décision a été prise le 20 décembre dernier, lors d'une réunion qui a regroupé, outre les responsables de l'établissement, les autorités locales représentées par le président de l'APC et les parents d'élèves. Cette louable décision est plus que salutaire pour les élèves filles qui depuis longtemps étaient contraintes chaque jour d'effectuer des allers-retours d'une trentaine de kilomètres et devraient pour cela se réveiller à 5 heures du matin. Le marathon, du reste, des élèves devra malheureusement se poursuivre autant pour ceux de Tabouda centre, le lycée étant quelque peu éloigné, que pour ceux de tous les villages de la commune et de la daïra. Toutefois, l'APC a mis à la disposition des élèves des bus de transport scolaire mais les taxis collectifs privés restent cependant l'unique moyen de transport pour la majorité des élèves. Un bon point toutefois, 90% des élèves sont pris en charge en demi-pension. Les responsables du lycée misent d'ores et déjà sur un bon pourcentage de réussite au baccalauréat de juin prochain. LA LISTE D'ATTRIBUTION DE LOGEMENTS SOCIAUX CONTESTEE L'affichage, dimanche dernier, de la liste des bénéficiaires des 20 logements sociaux d'Illoula Oumalou a fait réagir bon nombre de personnes qui se sont considérées lésées par la commission de daïra. Celles-ci comptent d'ores et déjà formuler leurs recours, car elles jugent leur écartement injuste à la vue de la présence sur la liste de certains noms de personnes qui ne seraient pas dans le besoin au regard de leur situation sociale qui, comparée à la leur, serait de loin la meilleure. Pour elles, tout porte à croire que les rapports des brigades d'enquête n'ont pas été pris en considération et affirment que les erreurs sont flagrantes pour rester les bras croisés. De son côté, le président de l'APC, qui s'est rangé sur la position de son parti à l'égard de la commission de daïra, a lui aussi vigoureusement réagi, contestant et la liste et la commission de daïra, considérant que cette dernière est incapable de juger réellement de la situation des demandeurs de logement. Le P/APC préconise, pour une répartition équitable, d'associer les représentants des villages, de la société civile, le syndicat, le service technique et les brigades d'enquête pour parer à toute éventualité. À noter que sur les 470 dossiers qui ont été étudiés, 450 ont fait l'objet de rejet ou de non-priorité. Entre l'offre et la demande, l'écart est important. La satisfaction de tous les prétendants sous-entend la mise en chantier de plusieurs programmes de réalisation de logements sociaux dans un délai n'excédant pas 3 ans. Rêve utopique ? C. NATH OUKACI