A deux jours du d�but du scrutin, le Mouvement pour la soci�t� de la paix (MSP) craint une fraude massive. La formation de Aboudjerra Soltani parle d��indices de fraude � grande �chelle�. Nawal Im�s - Alger (Le Soir) - Le pr�sident de l�instance ex�cutive charg�e des pr�paratifs des �lections locales, consid�re que l�absence de la Commission de surveillance des �lections et le flou qui entoure la masse du corps �lectoral sont deux signes qui ne trompent pas. Les dol�ances adress�es au ministre de l�Int�rieur sont rest�es sans r�ponse. Le MSP avait, en effet, demand� � Zerhouni des �claircissements au sujet de ce que ce dernier qualifie d� �assainissement� du corps �lectoral et �mis le v�u de ne pas voir les horaires d�ouverture des bureaux de vote allong�s pour ��viter les manipulations des urnes�. A ce jour, Zerhouni n�a pas jug� utile de r�pondre. C�est ce qu�a affirm� M. N�amane Laouar qui a fait savoir hier, au cours d�une conf�rence de presse que certains bureaux de vote ne seront sous la surveillance d�aucun repr�sentant de partis politiques. Une situation due au tirage au sort effectu� par l�administration et qui a consist� � prendre en consid�ration m�me les formations n�ayant pas propos� de surveillants. Mais la pr�occupation majeure du MSP demeure, cependant, l�absence de la Commission de surveillance des �lections. Mokri, le vice-pr�sident du MSP s�est en effet interrog� sur les �v�ritables � raisons qui ont pouss� le gouvernement � d�cider de la suppression de la dite commission au moment o� cette derni�re commen�ait � faire preuve de �maturit�. D�non�ant cette d�cision unilat�rale du gouvernement, il dira que si les partis politiques ont critiqu� certains agissements de la d�funte commission, ils n�avaient pas majoritairement plaid� pour sa suppression pure et simple. Pour tenter de pallier cette absence, sa formation avait lanc� l�id�e de mettre en place une commission compos�e des partis politiques, ind�pendante de l�ex�cutif. Sur l�ensemble des partis politiques consult�s, seul Ennahda a r�pondu favorablement, certaines formations politiques n�ont pas r�pondu tandis que les autres ont accueilli favorablement l�id�e mais ont estim� que le temps �tait trop court pour la mettre en place. Des justifications qui n�ont pas convaincu Mokri. Il pense, en effet, que les partis disposaient de tout le temps pour le faire, ajoutant que cette initiative lanc�e par son parti ob�issait � un souhait de � sonder la capacit� de la classe politique � prendre en charge ses propres probl�mes ind�pendamment de l�administration �. Apr�s cette r�action des partis, le MSP sait d�sormais � quoi s�en tenir�