Au moment o� nous mettons sous presse, la chambre d�accusation pr�s la cour d�Alger, pr�sid�e par Mme Zigha, n�a toujours pas rendu son verdict dans l�affaire de Abderrahmane Achour. Une affaire examin�e par cette instance judiciaire apr�s le pourvoi en cassation introduit par le procureur g�n�ral pr�s la cour d�Alger et les avocats de la d�fense qui ont contest� l�arr�t du juge d�instruction pr�s le tribunal correctionnel de Bab-El-Oued. Abder Bettache - Alger (Le Soir) - Ce dernier, faut-il le rappeler, est arriv� � la conclusion apr�s �tude du dossier � savoir �extinction des poursuites judiciaires � l�encontre de Sbih Mohamed, l�ex-directeur de la clinique les Glycines, pour �manque de preuves�, � l�inculpation respectivement de Achour Abderrahmane, de l�ex-chef de service de la police judiciaire, d�un ex-commissaire et de l�ex-chef de S�ret� de wilaya de Tipasa, pour d�lit d�association de malfaiteurs, de trafic d�influence et du crime de faux et usage de faux dans des documents officiels ainsi que de celui de destruction de documents�. Achour Abderrahmane, le principal pr�sum� accus� dans l'affaire de d�tournement de plus de 3 200 milliards de centimes de la BNA, est, faut-il le rappeler, en d�tention provisoire depuis son extradition du Maroc en novembre 2006. Il a �t� inculp� avec 32 autres personnes, dont ses associ�s, sa secr�taire, son �pouse et les responsables des agences BNA de Bouzar�ah, de Zighoud-Youcef, de Cherchell et de Kol�a, ainsi que l'ex-P-dg de la BNA, son inspecteur g�n�ral, le directeur r�gional et celui du r�seau exploitation, deux commissaires aux comptes, deux experts-comptables, le directeur du service informatique pour �association de malfaiteurs, dilapidation des deniers publics, faux et usage de faux en �criture bancaire, escroquerie et ch�ques sans provision�. Cependant, malgr� un mandat d'arr�t lanc� � son encontre en 2004 par la justice, Achour Abderrahmane a r�ussi � quitter le territoire national et � obtenir un document qui le blanchit qu�il utilisera au Maroc pour s�opposer � son extradition. A cette �poque, les �l�ments de la brigade �conomique et financi�re de la s�ret� de wilaya de Tipasa avaient �t� saisis, sur instruction de la direction de la police judiciaire, pour enqu�ter sur les soci�t�s de l'accus�. Selon des informations, � la surprise g�n�rale le dossier en question a �t� class� et l'enqu�te d�clar�e infructueuse. Lors de son audition en premi�re instance, un des mis en cause dans cette affaire a soutenu devant le juge d�instruction que �Achour Abderrahamne a re�u une copie de ce document qui lui a �t� fax� alors qu'il se trouvait dans le bureau du directeur de la clinique les Glycines�. Le juge instructeur a entendu dans cette m�me affaire l'ancien chef de S�ret� de wilaya de Tipasa, l'ex-chef de la police judiciaire de cette m�me wilaya et son adjoint ainsi que l'ex-directeur de la clinique des Glycines d�pendant de la S�ret� nationale. Affaire � suivre. A. B.