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MOUSSA TOUATI AU SOIR D'ALG�RIE :
�Dix ans pour un pr�sident, c�est suffisant� Entretien r�alis� par Fatma Haouari
Publié dans Le Soir d'Algérie le 11 - 12 - 2007

Le Soir d�Alg�rie : Pour expliquer l�ascension fulgurante de votre parti lors de la pr�sentation publique des r�sultats des �lections locales, le ministre de l�Int�rieur, Nourredine Yazid Zerhouni, a d�clar� que votre parti a eu l�intelligence de pr�ter son sigle aux dissidents des autres partis.
Quelle est votre r�action par rapport � cette d�claration et quelle appr�ciation faites-vous de votre propre score ?
Moussa Touati : Le ministre est apparemment tr�s mal conseill� mais je r�pondrai tout simplement que le FNA est ouvert � tous les Alg�riens d�sirant rejoindre ses rangs et qui adh�rent � ses valeurs. Qu�ils viennent des autres partis ne constitue nullement une g�ne pour nous. Maintenant la question qu�il faut poser, c�est pourquoi ils d�sertent leurs partis ? Nous pratiquons la d�mocratie au sein de nos diff�rentes structures et ceux qui sont choisis comme candidats font partie des comp�tences que nous voulons mettre en valeur. Nous privil�gions les jeunes, car, c�est eux qui doivent prendre la rel�ve. Je vous dirai m�me que 80 % de nos �lus ont moins de 40 ans. Les jeunes sont les plus marginalis�s par le syst�me. Ce qui constitue une injustice flagrante. Pour ce qui est de notre score, je vous dirai que ceux � qui nous avons pr�t� notre sigle comme dirait le ministre de l�Int�rieur, leur nombre ne d�passe pas les1300 sur 19 000 candidats que nous avons pr�sent�s sur nos listes, ce qui est insignifiant par rapport au nombre global. Ceci dit, nous sommes satisfaits des r�sultats. Nous avons obtenu 1885 si�ges entre APW et APC, ce qui nous place en troisi�me position juste apr�s le FLN et le RND. Si nous avons obtenu ce score, c�est parce que nous avons su communiquer avec les citoyens, nous avons opt� pour la proximit� mais surtout pour la franchise et l�optimisme.
Peut-on conna�tre le nombre de vos adh�rents ?
Nous avons 286 000 adh�rents. Le plus gros est concentr� dans certaines villes comme Tiaret, Sidi-Bel- Abb�s, M�sila, S�tif� Nous avons mis en place un programme dont nous allons d�battre durant notre congr�s extraordinaire que nous comptons organiser les 26, 27 et 28 du mois courant � Tipaza. Il s�agit d�un programme de formation politique et de sensibilisation de nos adh�rents et de nos �lus concernant, notamment la gestion des assembl�es et autres structures horizontales et verticales. Un �lu bien form� est un �lu qui peut faire prendre conscience de leurs droits et devoirs aux citoyens.
Il y a eu beaucoup de d�rives de la part de l�administration durant le dernier scrutin, notamment lors du d�p�t des listes de candidatures qui ont �t� carr�ment chamboul�es souvent sans raison apparente. Comment expliquez-vous qu�en d�pit de ces d�passements, les partis continuent � jouer le jeu tout en criant haro sur ces pratiques non d�mocratiques ?
Effectivement, des fonctionnaires de l�Etat sont � l�origine de certains d�passements. On ne peut pas accuser le minist�re de l�Int�rieur car il n�existe pas d�instruction formul�e pour permettre de tels agissements. Ce sont des fonctionnaires de l�Etat y compris des walis, des chefs de da�ra ou encore des directeurs de r�glementation, etc. et qui sont n�anmoins militants dans des partis mais qui abusent de leurs fonctions en faisant pencher la balance en faveur de leurs formations politiques. Seulement, nous pr�f�rons la voie de la l�galit� et c�est pour cette raison que nous avons fait appel � la justice en introduisant une centaine de recours. Nous avons gagn� dans 76 affaires mais malheureusement certaines de nos listes ont �t� rejet�es. Cela nous a valu de ne pas nous pr�senter dans plusieurs communes. D�ailleurs, c�est pour cette raison que notre demande de remplacer la Commission nationale de surveillance et de suivi des �lections par une commission compos�e de magistrats a �t� formul�e. Cette derni�re sera sous l��gide du minist�re de la Justice. Nous pensons qu�il faut limiter le pouvoir du minist�re de l�Int�rieur en l�associant � l�autorit� judiciaire. A ce moment-l�, nous pourrons avoir un d�but de d�cantation et de transparence.
Plusieurs partis ont affirm�, comme � l�accoutum�e, qu�il y a eu fraude. Est-ce que vous le confirmez ? D�tenez-vous des preuves tangibles pour des cas de fraude av�r�e ?
Oui, je le confirme. Il y a eu fraude. Une fraude excessive m�me. D�abord, il y a eu plusieurs inscriptions d�un m�me �lecteur, nous avons en notre possession plusieurs cartes de vote d�une m�me personne. Cette pratique a �t� observ�e dans plusieurs wilayas surtout � Alger o� le nombre de votants a �t� faible. Dans les zones rurales, on a vot� � la place des femmes, � leur insu bien entendu, qui pr�f�rent rester chez elles pour des raisons de traditions et de coutumes. Mais le plus grave, c�est ce qui s�est pass� � Sidi- Bel-Abb�s o� 22 000 procurations de vote ont �t� avalis�es alors qu�il existe une note qui l�interdit.
Vous pr�nez �une opposition critique et �valuative� pour reprendre votre lexique par rapport � l�opposition traditionnelle qui est celle du changement et de la rupture avec le syst�me en place, est-ce que, quelque part, vous ne jouez pas le jeu du pouvoir qui vous tol�re parce que vous n��tes pas radical comme les autres partis dits d�opposition ?
Non, pas du tout ! Le pouvoir n�aime pas le FNA et il n�aime pas Moussa Touati ! Quant aux partis d�opposition, ils demandent le d�part des dirigeants. Est-ce que le peuple les a mandat�s pour le faire ? Non ! Je n�ai pas le droit en tant que parti de demander le d�part des gouvernants, c�est au peuple de l�exiger et notre parti accompagne le peuple.
Comment le peuple peut-il l�exiger lorsqu�il est interdit d�expression dans les canaux officiels ?
Il le fait � travers l�urne.
Vous n�ignorez pas le taux d�abstention. La rue pense qu�il ne sert � rien d�aller voter car cela se joue � guichets ferm�s et c�est toujours les m�mes qui sont reconduits, alors qu�ils sont impopulaires. Pensez-vous sinc�rement que votre �mod�le �dulcor� d�opposition peut constituer une alternative ?
Soyons pragmatiques et faisons le constat ! Les partis traditionnels d�opposition existent depuis des ann�es mais n�arrivent pas � convaincre. Ils ont �chou� � d�livrer un message d�espoir, leurs discours sont alarmistes et v�hiculent la sinistrose. Le peuple n�a pas besoin de ce genre de discours, il veut que les partis apportent les solutions � ses probl�mes et qu�ils soient � l��coute de ses pr�occupations. Au FNA, nous d�veloppons un discours optimiste, il n�y a pas de raison de noircir le tableau, il faut croire en l�avenir. C�est pour cette raison que nous nous d�marquons de ces partis. Nous faisons la critique, nous d�non�ons les failles et les dysfonctionnements du syst�me mais faire de l�opposition pour l�opposition ne nous int�resse pas.
Vous ne pouvez pas dire que ces partis sont l� uniquement pour chahuter le pouvoir et pour jouer aux pyromanes. Il y a quand m�me des partis d�opposition qui proposent des alternatives. Citons le RCD ou encore le PT qui ont leurs visions et leurs projets de soci�t�
Le PT n�est plus un parti d�opposition. Il a ralli� l�alliance pr�sidentielle et franchement dans le monde entier les trotskistes ne trouvent pas leur place !
Vous ne pouvez pas nier la repr�sentation du parti de Louisa Hanoune � l�APN et r�cemment aux APC et aux APW ?
Ecoutez ! quand on parle de 19% de taux de vote aux l�gislatives et qu�on le gonfle � 35%, je veux bien savoir qui a profit� des 16 % qu�on a ajout�s. C�est une question qui reste enti�re !
Vous confirmez que le taux de vote aux l�gislatives n�a pas d�pass� les 19%, ce qui aurait conduit � l�annulation pure et simple du scrutin, mais si c�est le cas, pourquoi avoir ferm� les yeux ? Que faites-vous de la question de la l�gitimit� ?
Effectivement, la question de la l�gitimit� est essentielle seulement pour des consid�rations �videntes li�es � la stabilit� et � la s�curit� du pays, nous avons pes� le pour et le contre. Le choix a �t� vite fait. L�annulation du scrutin aurait conduit � un embrasement qu�il fallait � tout prix �viter. Nous sortons d�une d�cennie terrifiante. Pas besoin d�ajouter de l�huile sur le feu. Seulement, le pouvoir avait pour obligation de partager �quitablement les 16% et non en faire b�n�ficier quelques partis.
Vous refusez une �ventuelle alliance avec les partis d�opposition, le feriez-vous avec la coalition gouvernementale ?
L�alliance pr�sidentielle n�existe pas car il n y pas, � proprement dit, un programme que ce triptyque veut d�fendre aupr�s de la population. Il y a surtout une alliance pour le partage des postes et des privil�ges. Rien de concret dans le fond. Si les repr�sentants d�un des trois partis quittaient le gouvernement, il ne resterait plus rien qui les unisse. Je veux dire qu�ils n�ont pas d�ancrage. Leur union est rest�e au niveau du sommet.
Mais ce triumvirat a �t� cr�� pour mettre en �uvre et en pratique le programme du pr�sident de la R�publique et son plan de relance �conomique. A votre avis, a-t-il r�ussi sa mission ?
Le pr�sident de la R�publique n�a pas un programme, il a un projet d�Etat qui s��tale sur cinq ans. Cela incombe � ces partis de d�velopper ce projet � travers des programmes d�une ann�e qu�ils doivent pr�senter � l�APN or, ils ne l�ont pas fait. Vous n�avez qu�� constater leurs divergences, que ce soit sur le plan politique, �conomique ou social. D�s lors, on peut ais�ment dire qu�ils sont dans cette alliance pour �tre dans le gouvernement et pour d�fendre leur existence au sein du syst�me, sans plus. Ce qui veut dire aussi que le bilan du pr�sident de la R�publique est fait � travers l��chec de l�alliance pr�sidentielle.
Vous avez d�nonc� la pr�sence de 120 cadres sup�rieurs ayant une double nationalit�, y compris des ministres � la t�te de d�partements de souverainet�. Vous avez des preuves de ce que vous avancez, c�est quand m�me tr�s grave que notre pays soit dirig� par des �trangers ?
Tout le monde les conna�t ! Ce sont des cadres et des ministres qui ont la double nationalit�. Leurs noms ont �t� affich�s apr�s les attentats du 11 septembre qui ont cibl� les Etat-Unis, sur un site Internet, suspendu il y a un an. Mais la question doit �tre pos�e au pr�sident de la R�publique. Pourquoi sommes-nous dirig�s par ces personnes ? N�y a-t-il pas dans notre pays des Alg�riens, capables et comp�tents ?
Vous �tes fils de chahid et vous avez suivi la pol�mique autour de la visite du pr�sident fran�ais, Nicolas Sarkozy, qui a re�u les harkis aussit�t rentr� dans son pays. Comment avez-vous r�agi aux d�clarations du ministre des Moudjahidine, Mohamed Ch�rif Abbas qui a �t� �cart�, d�savou� et compl�tement esseul�, alors qu�il ne disait que la v�rit� notamment sur une certaine arrogance qui consistait � honorer les n�gationnistes ?
Le ministre des Moudjahidine s�est exprim� en qualit� de citoyen, de moudjahid et au non d�un ministre qui d�fend la famille r�volutionnaire, mais on attendait que d�autres organisations se prononcent � sa place pour des raisons protocolaires. Mais force est de constater que le pr�sident fran�ais est venu avec l�intention de nous imposer la vision des nostalgiques et des n�gationnistes sans se soucier du fait qu�il peut de la sorte froisser l�orgueil et la dignit� des Alg�riens. Je trouve que Mohamed Ch�rif Abbas a �t� courageux. Je le soutiens et je suis de tout c�ur avec lui. Quant au fait que le pr�sident re�oive les harkis juste apr�s son retour en France pour les honorer, je qualifie ce comportement d�insulte envers les dirigeants alg�riens. Nous avons remarqu� � la t�l�vision, comme tous les Alg�riens, son comportement hautain. Tout le monde a vu cette fa�on qu�il a de s�asseoir en mettant son pied sur son genou de fa�on � ce que son interlocuteur ait en face de lui la semelle de sa chaussure. Il se comporte ainsi quand il est devant un dirigeant du tiers-monde notamment ceux des pays qui ont �t� sous la domination de la France, mais je suis s�r qu�il n�osera jamais le faire avec ses coll�gues europ�ens et encore moins avec le pr�sident am�ricain. En v�rit�, il est venu pour empocher les 5 milliards d�euros, d�ailleurs, il a �t� lui-m�me surpris de ce butin sans contrepartie. L�Alg�rie n�a rien gagn� dans cette affaire.
Le FLN, l�UGTA, l�UNPA, l�UNJA ainsi que des comit�s de soutien au pr�sident de la R�publique, dans des sorties synchronis�es, ont demand� � Bouteflika de rempiler pour un troisi�me mandat. Cette demande a co�ncid� avec la visite du pr�sident fran�ais. Pour vous, est-ce une co�ncidence ou une d�marche calcul�e et dans quelle mesure la France peut jouer un r�le dans la r��lection de Bouteflika ?
Le secr�taire g�n�ral du FLN, Abdelaziz Belkhadem, comme il n�avait pas de programme de campagne, n�a pas trouv� mieux que de r�clamer d�s sa premi�re sortie sur le terrain un troisi�me mandat pour le pr�sident de la R�publique pour dire � l�administration que Bouteflika est le pr�sident d�honneur du FLN et pr�sident organique dans les statuts du parti et donc quelque part qu�il faut satisfaire une demande personnelle qui doit passer par l�amendement de la Constitution. Mais on ne change pas le texte fondamental pour satisfaire une personne ou quelques personnes. Ces organisations s�agitent pour des raisons �videntes, il y va de leur survie. Par ailleurs, je ne pense pas que la France ait un r�le � jouer dans la r��lection du pr�sident de la R�publique. Nous sommes un pays souverain qui a arrach� sa libert� par le sang mais peut-�tre voulait-on faire diversion, je ne sais pas.
L�exp�rience nous renseigne qu�en Alg�rie, chaque pr�sident a eu sa Constitution ; pourquoi Bouteflika n�aurait-il pas la sienne puisqu�il en a la pr�rogative, sans oublier qu�il n�a eu de cesse de le r�clamer notamment durant son premier mandat ?
Le pr�sident a effectivement la pr�rogative de changer la Constitution, mais je peux parler de ma propre exp�rience du temps de Liamine Zeroual. A l��poque o� j��tais � la t�te de l�Onec avant que celle-ci ne soit parasit�e par le FLN, nous pensions que deux mandats �taient n�cessaires mais la r�vision ne r�pondait pas � un besoin personnel, c��tait la R�publique qui �tait en p�ril et nous avions propos� la cr�ation du S�nat pour faire face au p�ril islamiste. Maintenant, un troisi�me mandat n�est pas justifi�. Dix ans pour un pr�sident, c�est suffisant.
Il parait que des d�put�s aient d�missionn� de leur parti pour rejoindre le v�tre, est-ce que vous le confirmez ?
Absolument !, nous avons atteint actuellement le nombre de 27 d�put�s alors que nous �tions 15 au d�part. Je viens de recevoir sept autres demandes d�int�grer notre groupe.
2009 est aux portes vu que la sc�ne politique s�emballe pour ce rendez-vous d�cisif, allez�vous vous pr�senter aux �lections pr�sidentielles ?
Le FNA est entr� de plain-pied dans la politique. Il a particip� aux derni�res �lections avec succ�s. Il n�y a pas de raison qu�il rate la station de 2009, au contraire, nous sommes revigor�s par les r�sultats que nous avons obtenus. J�ai �t� �cart� en 2004 car je n�avais pas r�colt� les 75 000 signatures exig�es. Aujourd�hui, ce n�est plus un probl�me.


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