L�Alg�rie a �t� frapp�e le 11 d�cembre 2007, par l�un des attentats les plus meurtriers commis par le terrorisme islamiste int�griste. Nous nous inclinons, une nouvelle fois, devant la m�moire des victimes de cet acte ignoble, comme devant celle des autres victimes qui tombent tous les jours et que le pouvoir passe sous silence. Nous t�moignons toute notre solidarit� aux familles de ces victimes. Nous rendons hommage � l�abn�gation des secouristes, � la mobilisation de tout le personnel de soins et � la solidarit� citoyenne, ainsi qu�aux forces de s�curit� qui luttent au quotidien sur le terrain contre le fl�au islamiste. Avec le Premier ministre en t�te, des responsables d�institutions, de formations politiques et d�ersatz �d�organisations de masse� des temps r�volus, poussent l�ind�cence jusqu'� faire l�apologie de la concorde civile et de la r�conciliation nationale (l�un des kamikazes graci� en 2006) ; d�marche suicidaire qui ne fait que pr�cipiter davantage le pays dans un nouveau cycle de violences, de sang et de souffrances. Le pouvoir a toujours m�pris� le peuple ; at- il seulement r�agi quand des gardes communaux, des �l�ments des services de s�curit� et des citoyens se font quotidiennement abattre ? A-t-il r�agi devant la mort tragique des cinq courageux enfants noy�s dans une mare ? Incapable d�assurer la s�curit� des citoyens, il en appelle � leur mobilisation ! Impuissant, incapable, malgr� les milliards de dollars engrang�s, de faire face � la flamb�e des prix des produits de premi�re n�cessit� qui frappe de plein fouet et ob�re le pouvoir d�achat des couches sociales les plus d�favoris�es, incomp�tent et coup� du peuple, le pouvoir a �chou� et bien �chou�. Alors que des chefs d�Etat et quels chefs d�Etat, ainsi que des organisations internationales ont condamn� sans appel les derniers attentats terroristes islamistes, le premier responsable du pays, comme � l�accoutum�e, se terre dans un silence inadmissible. Pas un mot, pas un geste, pas un signe. Est-t-il tr�s malade, n�est-t-il plus en mesure de gouverner ( et des indices significatifs le montrent), affiche-t-il encore une fois son m�pris � l��gard du peuple dans des moments difficiles, ou bien est-il abattu par le constat d��chec de sa politique de compromission avec le terrorisme islamiste qui continue de semer la mort et la d�solation, mettant en danger les fondements m�mes de la R�publique ? Dans tous les cas, il doit partir, ils doivent tous s�en aller ! Non, Le peuple n�est pas fatigu�, il n�est pas r�sign�. Le peuple est indign� et r�volt�, il est fatigu� de ces dirigeants, de cette gouvernance qui l�a r�duit � la mis�re et � la paup�risation dans un climat d�angoisse et d�ins�curit�. La n�cessaire concertation entre les forces vives de r�sistance du pays est des plus urgente; elle est plus que jamais n�cessaire pour trouver l�issue salvatrice � cette impasse dramatique dans laquelle le pouvoir a conduit le pays. Alger, le 12 d�cembre 2007