Pr�s d�un mois apr�s le scrutin local de fin novembre dernier, la commune de Ouacifs n�a toujours pas d�assembl�e, et le maire ne fait que mener les affaires courantes de la municipalit�. La raison est que le dernier rendez-vous �lectoral n�a pas donn�, comme il y a deux ans de cela, de majorit� confortable � une des listes en course puisque cette fois-ci, le FFS s�est content� d�une majorit� relative de 4 si�ges sur les 9 que compte l�assembl�e, les cinq si�ges restants �tant revenus au RND (2 si�ges), les ind�pendants men�s par l�ex-maire et ex-DEC (2 si�ges) et le RCD (1 si�ge). Et si le poste de premier magistrat de la commune est d�volu comme le stipule la loi �lectorale au maire sortant qui a �t� intronis� il y a une vingtaine de jours, il n�a pas �t� de m�me pour l�ex�cutif municipal et des diverses commissions de travail et autres pr�occupations qui urgent � l�image de l��tude et l�adoption du budget primitif pour le prochain exercice et des diverses propositions de projets � soumettre � la commission d�arbitrage de wilaya qui r�partit les enveloppes financi�res dans le cadre des PCD (plans communaux de d�veloppement). Le compromis indispensable en pareille situation semble, du moins pour le moment, impossible tant chaque partie tente de jouer sur l�usure en attendant que le temps fasse son �uvre. AInsi, si le FFS qui s�est, au lendemain m�me du scrutin, prononc� pour la sauvegarde de son ex�cutif tout en se disant dispos� � conc�der une � deux commissions, du c�t� des autres �lus, c�est un autre son de cloche qui est de mise et on a m�me �voqu� � un moment, le spectre du blocage. Et le probl�me, le v�ritable, se situerait, selon des voix autoris�es, au sein m�me de la majorit� dont aucun des colistiers du maire, les deux premiers notamment, ne voudrait entendre parler de c�der sa place � un �ventuel autre �lu de l�opposition en vue de la constitution d�une majorit� � m�me de permettre la gestion des affaires de la commune loin de tous tracas. N�anmoins, alors que le maire a convoqu� les �lus � une r�union, la premi�re de cette nouvelle assembl�e, pour le 31 du mois de d�cembre courant avec comme seul point � l�ordre du jour l�adoption du budget primitif de l�ann�e prochaine qui d�marre juste le lendemain, l'on parle de tractations men�es discr�tement par les �lus de la majorit� relative avec leurs homologues de l�opposition, notamment ceux du RND et de la liste ind�pendante. Mais d�aucuns mettent d�j� cette initiative (celle de la r�union de l�assembl�e) sur le compte d�une simple man�uvre en vue de tester les uns et les autres, car il est, aux yeux de bien d�observateurs locaux, inconcevable de proc�der � l��tude et l�approbation du budget primitif avant la constitution de l�ex�cutif et des diverses commissions dont notamment celle des finances cens�e pr�parer et discuter ledit budget. En tout �tat de cause, et d�ici l�, bien de nouveaut�s peuvent intervenir car, comme dirait l�autre, il ne faut jamais insulter l�avenir, la politique �tant l�art du possible. Tafat K. Des abonn�s d'Alg�rie T�l�com indign�s Bien d�abonn�s d�Alg�rie T�l�com du chef-lieu de da�ra de Ouacifs ont pris attache avec notre r�daction pour crier leur indignation face � l�indiff�rence � leur �gard dont aurait fait preuve ce prestataire de services. Nos interlocuteurs �voquent leur isolement du r�seau t�l�phonique depuis plus d�un mois sans que cela n��meuve les agents d�Alg�rie T�l�com en d�pit de nos moult interpellations, disent-ils. Une col�re allant crescendo � plus forte raison que l�origine du probl�me a �t� identifi�e. En effet, c�est la rupture d�un c�ble t�l�phonique arrosant une partie du chef-lieu, au niveau du site situ� en face du tribunal o� sont implant�s les chantiers de r�alisation d�une partie d�un programme de logements sociaux participatifs, qui en est la cause. Et sa r�paration maintes fois sollicit�e par les abonn�s en majorit� habitant la cit� des 182 logements situ�e � la sortie de Ouacifs en allant vers la commune voisine d�A�t-Toudert, n�est toujours pas intervenue, des consid�rations techniques seraient avanc�es pour justifier le retard accus�.