Cinquante ans apr�s le bombardement de Sakiet Sidi Youcef, les m�moires conservent toujours cet �v�nement. Wassila Zegtitouche - Alger (Le Soir) - A l�initiative de l�association Macha�l Echahid, le centre de presse d� El Moudjahida comm�mor� cet �v�nement, hier, en pr�sence d�historiens, de moudjahiddine et autres personnalit�s. Tour � tour, les intervenants ont replong� dans l�histoire pour y puiser les d�tails de ce malheureux �v�nement. Ce samedi 8 f�vrier 1958, des bombardiers fran�ais visent Sakiet Sidi Youcef, un village tunisien � la fronti�re alg�rienne. Village soup�onn� �tre un cantonnement des rebelles alg�riens de l�Arm�e de lib�ration nationale(ALN). Les militaires fran�ais ont choisi un jour de march� pour cette attaque qui fera 79 morts dont des femmes et des enfants et plus de 130 bless�s. Dr Mokaddem, pr�sident du Madjliss Echoura de l�Union maghr�bine, a qualifi� ce bombardement de �crime organis�. Les colons consid�raient ce bourg comme �une base-arri�re destin�e � l�accueil des invalides de la guerre�. De son c�t�, M. Hamlaoui, Charg� d�affaires � l�ambassade de Tunisie, a lui, mis l�accent sur la solidarit� entre les deux peuples alg�rien et tunisien, dans leur combat contre le colonialisme fran�ais. �La France a utilis� tout un arsenal pour la r�ussite de cette invasion. � Mais la solidarit� des deux peuples lors de ces �v�nements a quelque part d�montr� la faiblesse des colons fran�ais. En fid�le conservateur de la m�moire et de l�histoire du pays, le directeur des archives nationales, M. Chikhi Abdelmadjid, a d�fendu le c�t� juridique de cet �v�nement. Selon M. Chikhi, il est �un d�s�quilibre dans les �tudes internationales concernant les grands �v�nements nationaux�. En d�autres termes, des approches historiques ou juridiques qui ne reproduisent pas avec fid�lit� le cours des �v�nements. Apportant ainsi des interpr�tations qui ne rendent pas justice � l�histoire. D�o� la n�cessit� de revendiquer une explication et une analyse juridique.