Le directeur g�n�ral de l�Agence nationale des loisirs de la jeunesse (Analj), Abdelwahab Bouhara, a plaid�, hier, pour une implication de l�Etat dans la prise en charge des programmes de loisirs destin�s aux enfants et aux jeunes. Lotfi M�rad - Alger (Le Soir) - Intervenant lors d�une conf�rence de presse organis�e au si�ge de l�association � Alger, le directeur g�n�ral de l�Analj a estim� que sur une population d�environ 8 millions d�enfants de 6 � 14 ans, entre 300 000 et 500 000 ont acc�s aux loisirs dans un cadre organis�. �A cet �ge, l�enfant ou l�adolescent a besoin d��tre �cout� et encadr�, note-t-il. �L�inoccupation cr�e chez l�enfant ou le jeune un sentiment de rejet et de d�sespoir qui le rend influen�able et le pousse vers des d�viances de toutes sortes�, poursuit Abdelwahab Bouhara. D�o� l�importance de cr�er des �tablissements de loisirs de proximit� et mettre � la disposition des associations et organismes qui s�occupent des enfants et des jeunes les moyens n�cessaires pour accomplir leur mission. La prise en charge quotidienne d�un jeune (h�bergement, restauration, tenues de vacances, transport�) est de 850 DA hors taxes. Un co�t que les associations n�ayant ni subvention �tatique, ni sponsors comme c�est le cas pour l�Analj, arrivent tant bien que mal � supporter. En 2007, l�Analj avec ses 15 unit�s d�accueil r�parties sur l�ensemble du territoire national a accueilli 12 500 jeunes dont une centaine venus d�Illizi. �Mais nous pouvons accueillir davantage si l�Etat nous aide financi�rement �, souligne encore le directeur g�n�ral de l�association. �Nous n�avons pas de subvention. Cela ne nous emp�che pas de travailler. Nos seules rentr�es d�argent proviennent surtout des prestations que nous offrons aux �uvres sociales des entreprises qui nous font appel�, regrette Abdelwahab Bouhara en pr�conisant dans le m�me cadre �la mise � la disposition des associations qui s�occupent des loisirs des jeunes, les �tablissements d�h�bergement scolaires durant les vacances�. 30 milliards bloqu�s au minist�re de la Jeunesse et des Sports Pour illustrer la d�mission des pouvoirs publics, le directeur g�n�ral de l�Analj �voque le projet de r�habilitation et d�extension des trois complexes de loisirs d�pendant de l�Analj dont le village africain de Sidi Fredj, en pr�vision des Jeux africains ayant eu lieu � Alger en 2007. Deux ann�es plus tard, le chantier n�est toujours pas ouvert. Pourtant, une enveloppe financi�re cons�quente de 30 milliards de centimes a �t� allou�e pour ce projet. Un blocage que Abdelwahab Bouhara situe au niveau du minist�re de la Jeunesse et des Sports. Et en d�pit de cet �tat de fait, et comme pour l�ann�e �coul�e, un riche programme d�activit� a �t� trac� par l�association pour les vacances scolaires et tout au long de l�ann�e tant au profit des enfants que pour le personnel d�encadrement p�dagogique. Stages de perfectionnement et de recyclage, vacances th�matiques, excursions, journ�es en plein air, colonies de vacances, �changes entre jeunes, visites guid�es et autres ateliers th�matiques figurent au programme d�action de l�Analj pour l�ann�e en cours. L�association compte toucher ainsi 29 398 enfants et jeunes. L. M. L�Analj par les chiffres (en nombre de personnes touch�es par les activit�s) Ann�e 2007 : Stage : 290 Regroupement sportif : 570 Mobilit� des jeunes : 1799 Groupes organis�s : 570 Journ�es de plein air : 10 200 Centre de vacances : 12 514 Ann�e 2008 (pr�visions) : Stage : 755 Regroupement sportif : 315 Accueil de groupes : 1000 Week-end �ducatif : 892 Journ�es de plein air : 12 311 Excursion : 220 Centre de vacances : 12 340 Mobilit� des jeunes : 240 Echanges avec les directions de la jeunesse et des sports : 225 Circuits touristiques : 100 Formation de cadres : 500