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AREZKI L�INDIG�NE� LA MAISON DE LA CULTURE MOULOUD-MAMMERI DE TIZI-OUZOU
Un bandit d'honneur
Publié dans Le Soir d'Algérie le 19 - 02 - 2008

Apr�s l�avant-premi�re au mois de novembre dernier � Alger, puis � S�tif en janvier � l�occasion de la 8e �dition du festival du film amazigh, Arezki l�indig�ne de Djamel Bendeddouche sera projet� pour les cin�philes tiziouzoui�ns le jeudi 21 f�vrier, � la maison de la culture Mouloud-Mammeri.
Ce long m�trage de 130 min qui retrace l��pop�e de celui qu�on appelait jadis Bandit d�honneur a �t� financ� sur le budget de la manifestation �Alger, capitale de la culture arabe 2007�, parmi les six films d�expression amazighe qui ont �t� subventionn�s dans ce cadre. Tourn� principalement en Kabylie, et pour le besoin d�anciennes fermes coloniales dans le film, l��quipe technique a d� opter aussi pour Sidi-Bel-Abb�s pour le tournage de quelques s�quences. Le tournage n�a dur� que neuf semaines, d�apr�s son r�alisateur, Djamal Bendeddouche que nous avons rencontr� � S�tif lors du Festival du film amazigh. Faute de moyens financiers cons�quents, nous fait savoir notre interlocuteur, il y a eu omission de pas moins de sept s�quences dont celle relative � la capture d�Arezki L�bachir. Pour Bendeddouche, cette s�quence � elle seule revient � pas moins de 300 millions de centimes, puisque �la bataille a n�cessit� la mobilisation et le d�ploiement durant trois mois d�hiver de pas moins de 300 soldats et au bout de laquelle Arezki fut captur�, avant d�ajouter que �pour r�aliser un film historique comme celui sur Arezki L�bachir, il faut au moins 4 milliards de centimes. Or nous, on est loin de ce budget�. Une fa�on de dire que le montant allou� par le minist�re de la Culture est en de�� de ses attentes et pr�visions. De m�me que le r�alisateur a fait l�impasse sur le fameux proc�s qui restera grav� dans les annales de l�histoire de la colonisation fran�aise en Alg�rie, et qui a dur� pr�s de vingt jours. �Le proc�s ne m�int�resse pas�, a-t-il r�pondu � ce propos. Dans ce film, le personnage principal d�Arezki L�bachir a �t� confi� � Salem A�t-Ali- Belkacem, un talentueux acteur qui a jou� dans Machahou de Belkacem Hadjadj et Mimezrane de Ali Mouzaoui. Il y a lieu de signaler que Salem A�t-Ali-Belkacem a d�croch� le Prix de la meilleure interpr�tation masculine lors du Festival du film amazigh de S�tif. Qu�est-ce qui a motiv� Djamal Bendeddouche � r�aliser un film sur la r�volte d�Arezki L�bachir ? Il nous r�pondra en toute franchise. L�id�e initiale de faire un film historique sur Arezki L'bachir �tait, pour Djamal Bendeddouche, venue de mani�re spontan�e car il �tait au d�part int�ress� par un travail consacr� � Bouziane El- Kolai, un personnage de l�Oranie, tout aussi embl�matique et fabuleux qui a subi les douleurs de la force coloniale et qui a �t� guillotin� comme Arezki L�bachir vingt ans avant ce dernier. �Mon int�r�t pour ce personnage remonte aux d�buts des ann�es 1980. Et les diverses recherches aussi bien au niveau de la Biblioth�que nationale d�Alger et celle de Paris qu�au niveau des archives se trouvant � Aix-en-Provence se sont �tal�es sur une ann�e. Je me suis aussi r�f�r� � des articles de journaux de l��poque, des photos et autres �crits divers pour finaliser mon sc�nario que j�ai r��crit cinq fois. La premi�re mouture du sc�nario date de 1982�, explique-t-il. A propos du mot �indig�ne� contenu dans le titre du film ayant suscit� une pol�mique lors du Festival du film amazigh � S�tif que d�aucuns trouvent p�joratif, voilant de fait le personnage d�Arezki L�bachir, Djamal Bendeddouche dira que �le titre n�a absolument rien de p�joratif. Il ne d�shonore en rien l�h�ro�sme du personnage d�Arezki L�bachir, bien au contraire�. Se r�f�rant au code de l�indig�nat de l��poque, Bendeddouche se d�fendra en disant que �le code de l�indig�nat r�gulait malheureusement cette �poque et Arezki faisait partie de l�Alg�rie. Tous les Alg�riens dont Arezki �taient soumis aux lois de ce tristement c�l�bre code qui a �t� instaur� apr�s 1871. Nous �tions soumis politiquement, �conomiquement et nous �tions donc indig�nes malgr� nous�. L�histoire du film remonte aux ann�es 1895� Albertine Auclair, jeune journaliste � Paris, d�barque en Kabylie pour �crire un article sur l�Alg�rie et se recueillir sur la tombe de son p�re, officier de l�arm�e coloniale. De passage � Alger, elle rencontre le colonel Gardner, ami de son p�re, qui lui recommande de prendre contact avec Mlle Faure, institutrice en Kabylie (Yakouren). C�est gr�ce � Mlle Faure qu�Albertine d�couvre la personnalit� d�Arezki L�bachir. Albertine rentre en contact avec Arezki L�bachir gr�ce � Rosa, la chretienne, n�e en Espagne d�une m�re espagnole et d�un p�re kabyle, Abdoun en l�occurrence, �vad� de Cayenne o� il a �t� d�port� suite � l�insurrection de 1871. Albertine est prise alors dans cette r�alit� violente. Elle est pouss�e alors � �crire� Sous pression des colons et de l�administration, le gouverneur g�n�ral d�Alg�rie lance une grande campagne pour ��radiquer le banditisme et donner l�exemple aux indig�nes �. Arezki L�bachir et son groupe sont arr�t�s, jug�s et guillotin�s� A signaler, enfin, qu�il n�y a pas beaucoup d�ouvrages sur la r�volte d�Arezki L�bachir hormis les rares publications � l�instar de celles d�Emile Violard et d�Azeddine Taguemout. Ce film de Bendeddouche vient � point nomm� pour combler par l�image ce d�ficit en la mati�re. A voir absolument !

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