Le montant des cr�ances de Sonelgaz s��l�ve � 6,5 milliards de dinars, dont 35% concernent les citoyens et 5% les industriels, le reste touchant les collectivit�s locales. Wassila Zeghtitouche - Alger (Le Soir) - Une �valuation faite, hier, par l�invit� du forum de la cha�ne El Bahdja, Guitouni Mustapha, P-dg de Sonelgaz Distribution d�Alger (SDA). Plusieurs formules sont propos�es aux cr�anciers et le recouvrement de ces dettes se fait �progressivement�. Les piratages, fraudes et autres actes de vandalisme co�tent �norm�ment � la Sonelgaz. On d�nombre pr�s de 40 000 cas de fraude, ce qui repr�senterait environ 5% de consommateurs illicites pour l�ann�e 2007. Ce chiffre �quivaut � 14% de taux de pertes en mati�re d��nergie �lectrique. Ces piratages se localisent au niveau des bidonvilles et des constructions illicites. La meilleure solution pour �viter ces pertes serait, selon Guitouni, la rationalisation de la ressource �nerg�tique. Le P-dg de Sonelgaz a insist� sur l�importance du dialogue et la sensibilisation continue des citoyens, et cela afin �d�arriver � une �conomie de l��nergie et � une plus grande ma�trise dans son utilisation�. Mais encore �en encourageant la consommation, �quitable, des deux �nergies �lectricit�-gaz�. Mustapha Guitouni, qui a ��tudi� les probl�mes auxquels est confront�e la SDA, affirme qu�afin de r�pondre aux attentes des clients, �le parc de production est en train d��tre renforc� pour les trois ann�es � venir�. L�Etat aurait mis �le paquet� dans ce secteur. En fait, ses subventions repr�sentent 65%, en plus d�une contribution de 25% de Sonelgaz investis dans plusieurs programmes, notamment celui de l��lectrification rurale. Un programme de raccordement en gaz naturel est en cours de r�alisation pour toucher un grand nombre de foyers dans la capitale et qui concernera �galement les wilayas de Boumerd�s et de Tipasa. D�autres programmes de sponsoring sont �galement enregistr�s. La coop�ration Sonelgaz- Sonatrach aurait permis la r�alisation d�un r�seau de 38 km avec un co�t de 28 milliards de dinars. Autre probl�me abord�, la v�tust� du r�seau �lectrique qui remonte � l��poque coloniale. Guitouni abondera dans ce sens en rappelant que pour la capitale qui compte 351 km de lignes �lectriques, 216 km ont d�j� �t� renouvel�es. Pour la centaine restante, il s�agirait �de lignes passant par des quartiers difficilement accessibles � � cause du manque de viabilisation ou de l��troitesse des rues. Tout de m�me, �les travaux de r�novation se d�roulent la nuit�, fera remarquer Guitouni.