La salle Mahieddine-Bachtarzi d�Alger a �t� le th��tre, samedi dernier, d�une production musicale de haute facture, anim�e par l�ensemble national alg�rien de musique andalouse et l�Orchestre symphonique national sous la direction de Rachid Guerbas et Rachid Saouli. Pour l�ensemble de musique arabo-andalouse, le choix fut port� sur la nouba sika, jou�e selon les trois �coles, � savoir d�Alger, de Constantine et de Tlemcen. L�orchestre, compos� de 25 membres issus de diff�rentes formations, a transport� le public dans le monde enchanteur des mouwachahate ch�res � Ibn Kosmane et Ibn Khafadja et que les m�lodies ancestrales avaient admirablement agr�ment�es. Apr�s une michaliya instrumentale et une touchiya sika de l��cole de Tlemcen, l�orchestre, sous la bienveillante complicit� de Rachid Guerbas, entame � l�unisson un m�sedar intitul� Ya nass ma ta�dhirouni (� gens ne m�en voulez pas), pour ensuite chanter un b�ta�hi, Hebbi elladhi rani na�chaqou (ma bien-aim�e, celle que j�adore). D�autres suites musicales �merveilleront l�assistance, � l�image de l� insiraf, Ya chabih dhaye el hilal (� toi qui ressemble � la pleine lune). L�ensemble cl�turera la soir�e par une s�rie de khlassat appartenant � la nouba sika. Ce fut au tour de l�Orchestre symphonique national de prendre place sur la sc�ne et jouer les fascinantes �uvres musicales de G. Rossini avec le Barbier de S�ville et le Lac des cygnes de Tcha�kovski. L�orchestre cl�turera, sous la houlette du maestro Rachid Saouli, avec une tr�s belle �uvre musicale pour fl�te du compositeur V. Monti et intitul�e Czardas. C�est dire que la gent f�minine venue en force � cette soir�e en a eu pour son compte tant les envo�tantes m�lodies de la musique classique alg�rienne qu�universelle leur ont �t� particuli�rement r�serv�es.