Triste destin que celui de I. Zakia, une jeune femme de 38 ans, m�re de deux filles, une �g�e de sept mois et l�a�n�e de six ans. En allant chercher cette derni�re de l��cole, cette maman est tomb�e au milieu d�une rixe opposant des jeunes d�linquants � une �quipe de la BMPJ d�El Harrach. Des coups de feu ont �t� tir�s et une balle a touch� la bonne femme � la cuisse. Rosa Mansouri - Alger (Le Soir) - Evacu�e en urgence � l�h�pital Zemirli, la victime a succomb� � ses blessures dans la soir�e de mardi, � 21h38. La s�ret� de wilaya d�Alger a invit�, hier, la presse pour s�expliquer sur les circonstances malheureuses qui ont co�t� la vie � une citoyenne innocente. Avant toute d�claration, le commissaire Khaoua a tenu � pr�senter les sinc�res condol�ances de tout le corps de la police � la famille de la victime. Retour sur la trag�die : selon le commissaire Khaoua, les �l�ments de la BMPJ se sont d�plac�s � Ha� Boussira, suite � des informations rapportant qu�un groupe de malfaiteurs et de voyous s�vissent en toute qui�tude, semant peur et angoisse aux automobilistes et habitants qui se font d�lester quotidiennement de leurs biens par les �l�ments de ce groupe. Sur place, les policiers ont identifi� trois jeunes parmi ce groupe et ont interpell� l�un d�eux. C�est au moment de l�arrestation de ce d�linquant, que les policiers au nombre de huit, ont �t� encercl�s par un groupe de jeunes arm�s de barres de fer, d��pines et d�un fusil � harpon. Un jet de pierres des hauteurs du quartier s�abattait sur les policiers, selon le t�moignage du commissaire Khaoua. Des tirs de sommation ont �t� ainsi d�clench�s. Une dizaine selon le conf�rencier, dont une a co�t� la vie � I. Zakia. Faute professionnelle ou n�cessit� de service ? Les policiers �taient-ils oblig�s d�utiliser leurs armes ? Rien n�est encore v�ri- fi�. M�me si le commissaire atteste de la n�cessit� du recours aux tirs, l�enqu�te suit toutefois son cours. L�auteur de la balle qui a atteint la victime est actuellement en garde � vue. Les sept autres �l�ments ont �t� tous entendus par le procureur de la R�publique pr�s le tribunal d�El Harrach. �Les conditions de ce drame seront �lucid�es et toutes les pistes seront �tudi�es afin de savoir si ce qui s�est pass� est v�ritablement un accident ou une erreur�, rassure le commissaire. Quoiqu�il est difficile d�admettre qu�une dizaine de coups de feu ont �t� tir�s en l�air, � proximit� d�un �tablissement scolaire, � une heure o� les �coliers quittaient les bancs de leur �tablissement.