Grand soulagement pour les malades au rythme cardiaque acc�l�r�. Ceux-l� b�n�ficieront d�sormais d�une prise en charge plus performante par rapport � ce qui se fait aujourd�hui dans les h�pitaux. Rosa Mansouri - Alger (Le Soir) - Le service cardiovasculaire de l�h�pital Mustapha-Pacha a �t� dot� d�une unit� de traitement des rythmes cardiaques compliqu�s. L�acquisition de cette unit�, dont l��quipement est de tr�s haute technologie, permettra � l��quipe des professionnels de ce service d��viter de lourdes interventions chirurgicales aux patients. Cet appareil intervient directement sur l�endroit o� est indiqu� le trouble de l�acc�l�ration cardiaque. Le Pr Chentir, qui accompagnait hier le ministre de la Sant�, de la Population et de la R�forme hospitali�re lors de sa visite dans cette nouvelle unit� de soins, a expliqu� que �l�acquisition de cet �quipement permettra la diminution du nombre des malades transf�r�s � l��tranger et aussi de profiter du savoir-faire des �trangers � qui nous feront appel pour les cas les plus compliqu�s �. Pour sa part, le ministre annoncera que treize autres unit�s de la m�me qualit� de performance seront acquises par diff�rents CHU et des appels d�offres ont �t� lanc�s dans ce sens. Le ministre a r�affirm� que des moyens colossaux ont �t� mis au service des h�pitaux pour l�acquisition du mat�riel dont ils ont besoin. N�anmoins, son d�partement n�est pas pour autant pr�s d�investir v�ritablement dans la sant� du citoyen. L�acquisition des d�fibrillateurs automatiques implantables n�a pas fait encore son entr�e dans la politique de sant� nationale alors qu�ils permettraient de sauver la vie � des centaines de personnes dont le rythme cardiaque est s�v�rement acc�l�r� et les moyens de stabilisation existant ne sont pas en mesure de le r�habiliter. Cet appareil de tr�s haute technologie peut co�ter cher au budget du minist�re de la Sant�, d�o� la privation des malades de ce genre de soins. Le Pr Chentir a estim� que l�achat d�un tel �quipement est facultatif d�s lors qu�il ne figure pas dans les recommandations de l�Organisation mondiale de la sant�. Il a fait savoir que m�me la politique de placement de d�fibrillateurs externes dans certains pays d�velopp�s sur les places publiques n�a pas �t� encore �valu�e et leurs effets sur la sant� des personnes victimes de malaises cardiaques ne sont pas aussi connus. Concernant la gestion de cette nouvelle unit�, le professeur a fait part de la difficult� � trouver un personnel param�dical performant et des postes suffisants. C�est la contrainte majeure induite par l�acquisition de cette unit�. R�pliquant sur cette question, le ministre a rassur� que des dispositions ont �t� prises pour pallier le d�ficit en mati�re de personnel param�dical. 5 000 param�dicaux seront form�s chaque ann�e. Aussi, le minist�re fera appel, ces jours-ci, par voix de presse, aux param�dicaux qui sont au ch�mage pour �tre int�gr�s. En tout, ce sont 8 000 postes budg�taires qui ont �t� cr��s.