La situation infrastructurelle, mat�rielle et p�dagogique du lyc�e Amar-Imache de B�ni-Douala serait intenable d�apr�s l�Association des parents d��l�ves qui tire la sonnette d�alarme d�sesp�rant d�obtenir la moindre am�lioration en empruntant les voies de recours ordinaires. La d�claration, qui reprend bri�vement, en date du 11 avril, le contenu d�j� alarmant d�une requ�te adress�e au directeur de l��ducation et au wali de Tizi-Ouzou sur la situation de l��tablissement, signale un fait nouveau et non moins grave repr�sent� par la non-remise des notes du second trimestre de l�ann�e scolaire en cours derri�re lequel se profilent des menaces visant les r�sultats scolaires des lyc�ens. Le rapprochement des deux documents espac�s de quatre mois permet de constater la persistance des anomalies signal�es par l�Association des parents d��l�ves (APE) en d�cembre dernier. La sonnette d�alarme a �t� donn�e, en effet, le 7 d�cembre 2007 lorsque cette derni�re, s�adressant � la Direction de l��ducation et au wali, signalait l��tat de d�gradation avanc� de l��tablissement, relevant entre autres, au plan infrastructurel, le danger repr�sent� par des escaliers r�form�s depuis le s�isme du 21 mai 2003, le d�labrement des toilettes tr�s insuffisantes (2 pour 600 filles) et mal entretenues constituant des foyers d�infection, l�amphith��tre faisant fonction de salle de permanence transform� en d�p�t de mobilier scolaire dont le manque est flagrant au niveau des salles de classe, les salles de travaux pratiques d�pourvues de commodit�s et de mat�riel de laboratoire, le mat�riel acquis � cet effet demeure toujours sous emballage, les infiltrations des eaux dans plusieurs salles, la biblioth�que am�nag�e avec la contribution de l�association n�est toujours pas op�rationnelle� Au plan mat�riel, des tableaux neufs destin�s � remplacer ceux en place tr�s v�tustes attendent encore d��tre install�s, une salle informatique �quip�e d�un mat�riel de derni�re g�n�ration n�est pas encore ouverte aux lyc�ens, des tables et des chaises ne sont pas mis � la disposition des �l�ves, des salles de classe mal �clair�es, moyens d�impression inexistants, les �l�ves paient le papier et les photocopies de leur poche� Au plan p�dagogique, l�association signale l�illisibilit� des devoirs et des compositions, la course � l�ach�vement du programme sans souci de la bonne transmission et de la compr�hension des cours par les �l�ves, non-respect de l�instruction du minist�re de tutelle visant l�organisation des cours de soutien, manque de livres de comptabilit� et d��conomie pour la fili�re �conomie et gestion, absence de professeurs de maths et de langues �trang�res durant deux mois pour les �l�ves de 2e AS math�matiques, l�enseignement de l�informatique n�est pas assur� aux classes de 1re AS faute de prof alors qu�un mat�riel sophistiqu�, disponible, attend d��tre utilis�. Comme on peut s�en rendre compte, l�APE dresse un v�ritable r�quisitoire contre le chef d��tablissement dont elle signale les �retards et les absences nuisibles au fonctionnement du lyc�e�. �(�) Le courant ne passe pas entre le chef de l��tablissement et l�Association des parents d��l�ves dont les rapports semblent tr�s �loign�s du dialogue et de la collaboration indispensables � la s�r�nit� et au succ�s de la mission �ducative compl�mentaire des deux parties.