«Construit à la lisière d'un inextricable bois, l'établissement est ouvert aux quatre vents. Très inquiets, sans nul doute, du climat d'insécurité qui menace continuellement la scolarité de leur progéniture, les parents d'élèves du CEM d'Aït Abdelmoumène, dans la commune de Tizi N'tlata, à une quarantaine de kilomètres du chef-lieu de wilaya de Tizi Ouzou, décident de sortir de leur réserve. Ils tirent, ainsi, la sonnette d'alarme pour interpeller les pouvoirs publics afin de mettre, disent-ils, un terme à une situation qui n'a que trop duré et continue, selon eux, de régner en maître au sein et aux alentours de l'établissement en question. «Construit à la lisière d'un inextricable bois, l'établissement est ouvert aux quatre vents. La communauté scolaire se trouve ainsi menacée par des fripouilles de tout acabit qui s'y installent en toute aisance», lit-on dans une requête adressée au directeur de l'éducation de la wilaya de Tizi Ouzou. Les rédacteurs du document relèvent également l'absence totale du personnel de sécurité de jour comme de nuit. «Il n'est pas rare de voir des chenapans égrillards se dandiner devant et aux alentours du collège. Ils ne se gênent aucunement à provoquer, menacer et braver, avec insolence et dédain élèves et enseignants», ajoute la même missive qui rappelle en outre que certains enseignants du même collège ont déjà maintes fois adressé une litanie de requêtes à qui de droit, mais celles-ci sont, jusque-là, souligne-t-on, restées lettre morte. Enfin, ayant ouvert ses portes en 2001, le CEM d'Aït Abdelmoumène souffre aussi, précise le même texte, de manque de chauffage, de cantine et autres moyens nécessaires à une vie socio-pédagogique décente. En somme, les parents d'élèves exigent une visite «inopinée» du directeur de l'éducation au CEM en question.