Le gouvernement veut gagner la bataille de l�emploi. Pour preuve, pour l�ann�e 2008, il a �t� fix� comme principal objectif la cr�ation de 43 000 postes d�emploi. Abder Bettache - Alger (Le Soir) - Hier, le ministre du travail, de l�Emploi et de la S�curit� sociale M. Tayeb Louh a longuement comment� la question. Lors de son intervention devant les cadres de la Caisse nationale de ch�mage (CNAC) de la r�gion centre du pays, et en pr�sence du repr�sentant de l�UGTA, M. Beldjilali Ali en sa qualit� de pr�sident du conseil d�administration de la CNAC, il n�a pas h�sit� � les interpeller �pour plus de dynamisme pour toucher le maximum de personnes de toutes les couches sociales et vulgariser les principales dispositions portant cr�ation d�emplois � travers les diff�rents m�canismes mis en place par le gouvernement �. Tayeb Louh qui a mis en exergue les �immenses projets lanc�s par l�Etat alg�rien dans le cadre de la relance �conomique�, a indiqu� �qu�il est anormal qu�un pays comme l�Alg�rie fasse appel � des plombiers, des chauffagistes ou encore des carreleurs �trangers�. C�est dans ce cadre qu�il a port� � la connaissance de l�assistance les derni�res mesures prises par le gouvernement portant dispositif d�aide � l�insertion professionnelle (DAIP) adopt� r�cemment en Conseil de gouvernement. Il s�agit de mesures dont les objectifs principaux sont de �favoriser l�insertion professionnelle des jeunes primo demandeurs d�emplois et l�encouragement de toutes formes d�actions et de mesures tendant � promouvoir l�emploi des jeunes�. A ce titre, il est important de noter que trois cat�gories de primo demandeurs d�emplois sont cibl�s. La premi�re cat�gorie concerne les jeunes dipl�m�s de l�enseignement sup�rieur et les techniciens sup�rieurs issus des �tablissements nationaux de formation professionnelle. Les deux autres cat�gories sont respectivement celles qui concernent les �jeunes sortant de l�enseignement secondaire de l��ducation nationale, des centres de formation professionnelle ou ayant suivi un stage d�apprentissage et les jeunes sans formation ni qualification�. La particularit� de ce nouveau dispositif r�side dans le fait que les b�n�ficiaires percevront des r�mun�rations mensuelles. Ainsi, il a �t� d�cid� d�allouer un salaire de 12 325 DA et 10 192 DA pour les dipl�m�s de l�enseignement sup�rieur et les techniciens sup�rieurs (contrat d�insertion des dipl�m�s), 6 140 DA et 8 000 DA pour les b�n�ficiaires des contrats d�insertion professionnelle et 4 000 DA, lorsque les jeunes sont plac�s en stage de formation aupr�s de ma�tres artisans. Tayeb Louh qui a proc�d� � une v�ritable plaidoirie sur la question, a tenu � indiquer �qu�il s�agit l� d�un enjeu important qu�il faut relever�, tout en mettant en exergue �l�importance de la formation pour l�adaptation au poste de travail�. A ce titre, il est � noter que �les jeunes ins�r�s dans le cadre du dispositif peuvent b�n�ficier d�une formation compl�mentaire, d�un recyclage ou perfectionnement. Quand aux jeunes ins�r�s dans le cadre des contrats d�insertion des dipl�m�s ou des contrats d�insertion professionnelle, ils peuvent b�n�ficier de contrats formation- emploi financ�s � hauteur de 60 % par le dispositif pendant une p�riode de 6 mois. Enfin, il conclut son intervention, en soulignant que �les travailleurs sont la base de la construction d�un pays et que les secteurs du b�timent, des services et de l�agriculture sont aujourd�hui de v�ritables secteurs pourvoyeurs et cr�ateurs d�emplois�. A. B.