L�Alg�rie accuse un d�ficit important en main-d��uvre qualifi�e. Celle-ci concerne aussi bien les m�tiers de plombier, de chauffagiste, de technicien d�ascenseur, de pl�trier, de carreleur, de sage-femme, d�ing�nieur en pr�paration pharmaceutique. Abder Bettache - Alger (Le Soir) - Le constat a �t� �tabli hier par le ministre du Travail et de la Protection sociale lors de son intervention devant les participants � la journ�e d�information sur la promotion de l�emploi et des nouvelles mesures incitatives en direction des employeurs. Et pour faire face � cette situation, il a �t� d�cid� de mettre en �uvre �un plan d�action�, qui a pour principal objectif de �baisser le taux de ch�mage � moins de 10% � l�horizon 2009-2010 et � moins de 9% durant la p�riode 2011-2013.� Lors de sa communication, M. Tayeb Louh a r�it�r� les objectifs du gouvernement, � savoir �la cr�ration annuelle moyenne de 400 000 emplois dont 185 000 dans le cadre du dispositif de l�emploi de jeunes�. C�est ainsi qu�il dira �qu�� ce rythme, l�objectif fix� par le pr�sident de la R�publique de cr�er deux millions d�emploi � l�horizon 2009 sera r�alis�, voire m�me d�pass�. Et en guise d�exemple, il cite le chiffre de 1 225 000 postes d�emploi cr��s durant la p�riode de 2005-2007, soit 61% de l�objectif fix�. Ainsi, pour Tayeb Louh, �la lutte contre le ch�mage reste subordonn�e � la croissance �conomique et au d�veloppement de l�investissement�. C�est dans ce cadre, a-t-il ajout�, que �le gouvernement vient d�adopter le plan d�action pour la promotion de l�emploi et la lutte contre le ch�mage propos� par notre secteur et dont l�objectif consiste en la lutte contre le ch�mage, dont le taux reste encore �lev� en d�pit des efforts fournis en la mati�re, et l�insertion professionnelle des jeunes demandeurs, qui constituent plus de 70% de la population � la recherche d�un emploi�. La politique mise en place par le d�partement de la Protection sociale se r�sume, selon le ministre, en sept axes. Il s�agit de la �promotion de la formation qualifiante en vue de faciliter l�insertion professionnelle, l�appui � l�investissement dans le secteur �conomique cr�ateur d�emploi, la promotion d�une politique d�incitation � la cr�ation d�emploi en faveur des entreprises, l�am�lioration et la modernisation de la gestion du march� du travail, la cr�ation d�organes de coordination intersectorielle au niveau d�cisionnel, le suivi, le contr�le et l��valuation des m�canismes de gestion du march� du travail et la promotion de l�emploi de jeunes. Cet axe est tr�s important dans la mesure o� il concerne plus de 70% des demandeurs d�emploi dans notre pays�. En d�autres termes, pour Tayeb Louh, �la strat�gie en la mati�re vise � am�liorer le recrutement durable par les entreprises des jeunes demandeurs d�emploi, ainsi qu�un meilleur accompagnement � la cr�ation d�activit� dans toutes les phases des projets initi�s par les jeunes promoteurs�. Aux participants de cette journ�e, le ministre du Travail et de la Protection sociale rappellera les caract�ristiques de cette nouvelle politique d�emploi tout en portant � leur connaissance que �L�Etat qui donne doit avoir en contrepartie un retour positif de son investissement. �L�Etat est pr�t � mettre le paquet mais attend un retour positif. L�assistanat est d�sormais r�volu et le favoritisme est banni�, ajoutera Tayeb Louh. Cela �tant, le premier responsable du Travail et de l�Emploi a conclu que l�op�ration de lancement de cette nouvelle politique de travail d�butera � compter de juin prochain et que d�ores et d�j� plus de 887 000 demandes d�emploi sont enregistr�es eu niveau des diff�rentes structures relevant de l�Agence nationale de l�emploi (Anem). A. B.