D�cid�ment, la bureaucratie continue de faire rage dans nos administrations et ce, en d�pit des lois qui interdisent le moindre d�passement � l�encontre de l�administr� qui, en fait, ne sait plus o� donner de la t�te quand souvent l�on se pla�t � le faire damner. A Mostaganem, un grave ph�nom�ne perdure au service de l��tat civil des APC. En effet, tout le monde se plaint des agents appel�s � vous d�livrer un extrait de naissance, une fiche familiale ou individuelle, un extrait d�acte de mariage� Les documents sont souvent truff�s de graves fautes d�orthographe et pis encore, m�me les dates de naissance n��chappent pas � leurs �tourderies. Il y a quelques jours, un citoyen quinquag�naire en r�cup�rant son extrait de naissance s�est vu rajeunir de dix bonnes ann�es. Il est n� d�sormais en 1968 au lieu de... 1958 ! Un autre, � la lecture du fameux document d�livr�, se rendra compte qu�il s�appelle d�sormais El Hadi et non El Mehdi. Lorsqu�il signalera la b�vue, le fautif ne r�agit presque pas � ce qu�il vient de commettre et se demande o� se situe r�ellement la diff�rence entre l�un et l�autre pr�nom. Une jeune dame r�pondant au nom de Bey s�est vu attribuer le joli pr�nom f�minin de Baya et la liste de ce genre d�anomalies est malheureusement bien longue. Autre cas plus grave et dont la teneur risque de porter atteinte � toute une famille du point de vue l�gal et administratif, nombreux sont les couples mari�s l�galement qui n�ont aucune trace de leur union dans les registres de l�APC. D�autres, c�est leur divorce qui n�est pas port� � l��tat civil. Un couple a d� recourir une deuxi�me fois � la justice pour �tablir leur cinq ann�es de s�paration. Un autre couple conna�t actuellement un autre sort. L�acte de mariage ayant �t� notifi� � l�APC d�Oran, il y a seize ans, la proc�dure de transfert vers celle de Mostaganem n�a jamais �t� faite. Voulant se faire d�livrer une copie de cet acte des registres de mariage � l�APC de Mostaganem, dont est originaire l��poux, la dame et son conjoint n�ont trouv� aucune trace de l�acte. A qui la faute ? A l�APC d�Oran ou � celle de Mostaganem ? Un laisser-aller condamnable qui, en fait, risque de porter s�rieusement pr�judice � l�avenir aussi bien aux �poux qu�� leurs deux enfants� En outre, les registres d�t�rior�s, sales et poussi�reux semblent dater d�une autre �poque.