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FOOTBALL CHAMPIONS LEAGUE ARABE (FINALE RETOUR), CE SOIR (19H) AU STADE MUSTAPHA-TCHAKER DE BLIDA :
ES S�TIF - WA CASABLANCA
Une rose pour l'Aigle noir
Forte de ses exp�riences pass�es et de celles des autres, l�Entente de S�tif aura pour double t�che de s�imposer et de� rendre l�honneur perdu de nos clubs. L�Entente de S�tif part aujourd�hui � la conqu�te d�un second titre arabe. Raisonnablement, elle en a les qualit�s et les moyens. Restent la confiance et l�assurance qu�il faudra co�te que co�te retrouver, en jouant, simplement, sur sa valeur et en n�en faisant pas un cas. Bernard Simondi, tr�s serein, est cat�gorique : L�id�al pour nous serait de marquer rapidement. Cela aurait pour effet de lib�rer les joueurs�� Ces propos du technicien s�tifien semblent prouver que les Ententistes vont d�entr�e presser leurs adversaires et les acculer � la faute. Les Marocains, de leur c�t�, comme nous l�a confi� Casablanca leur entra�neur argentin Oscar Fullone, essayeront de tirer b�n�fice de cette tendance offensive de leurs vis-�-vis pour les surprendre. Aussi, les camarades de Adel Ma�za devront se montrer vigilants pour ne pas se faire pi�ger� Simondi mettra tout en �uvre pour gagner un match qui s�annonce comme une v�ritable bataille physique afin de briser dans l��uf les vell�it�s offensives des visiteurs. Ceux-ci poss�dent, en effet, un attaquant de grande classe en la personne de Bidodane et �galement des meneurs de jeu habiles comme Sakim et Sekkat qu�il faudrait surveiller de tr�s pr�s. Le r�le des milieux d�fensifs Mais les S�tifiens �viteront de se ruer aveugl�ment dans l�attaque. Et de ce point de vue, le r�le des deux pivots, Serey Die et Lemouchia, appara�t essentiel. Etant le premier rideau d�fensif, ces deux joueurs devront marquer de pr�s les �l�ments moteurs du WAC. Ils auront aussi � assurer la couverture chaque fois qu�un arri�re monte en attaque. Enfin, ils seront charg�s d�approvisionner leurs camarades de l�attaque de bonnes balles. Programme charg� certes mais leur excellente condition physique et leur discipline tactique peuvent leur permettre de s�en sortir avec brio. Pour leur part, les quatre arri�res Ma�za, La�faoui, Raho et Bencha�ra auront la lourde t�che de bloquer les attaquants marocains. L� aussi, il convient qu�ils soient concentr�s tout au long de la partie. Il leur faut donc, avec cette solidarit� qui les caract�rise, fermer toutes les issues qui m�nent vers leur gardien de but, Ferradji, en �tat de gr�ce actuellement. L'apport du public Comme on peut le constater, les Noir et Blanc se sont entour�s de toutes les garanties techniques et tactiques pour enlever leur second sacre arabe. Il leur faut maintenant garder la t�te froide en toute occasion, rester sereins, faire preuve de patience et d�opportunisme, demeurer humbles tout en �tant ambitieux. Dans un contexte comme celui-ci, l��tat d�esprit des joueurs est aussi important que leur application. Tr�s souvent, ce genre de match se joue sur le mental car le moindre d�tail, la plus petite des distractions peuvent avoir une influence consid�rable sur le r�sultat. Un autre facteur important ne doit pas �tre n�glig� : l�apport du public. On peut d�j� �tre assur� que la rencontre se jouera � guichets ferm�s comme on peut �tre s�r que les milliers de supporters alg�riens sauront, tout au long du match, encourager leurs joueurs, les porter litt�ralement � bout de bras et leur permettre ainsi d�arriver � ce surpassement de soi, synonyme d�exploits et de hauts faits d�armes. Le WAC doit faire le jeu Deux sc�narios viennent � l�esprit d�Oscar Fullone. Tout d�abord, une Entente de S�tif d�attaque et ensuite une Entente de contenance. Ces deux sc�narios appellent deux tactiques que l�entra�neur argentin devra utiliser avec pratiquement les m�mes joueurs � un �l�ment pr�s, notamment durant une bonne heure de jeu qui voit en g�n�ral les entra�neurs se d�cider � changer quelque chose. Ainsi donc, le Widad jouera son jeu, celui du contre si l�ESS tente de les prendre, tr�s haut, � la gorge. Le WAC jouera plus un jeu marocain si l�ESS se d�cide � jouer sur l�acquis. C�t� Simondi, il est �vident qu�il ne tentera pas de se faire hara-kiri en pratiquant un jeu d�attente. L�ESS est souvent mauvaise dans ce genre de sc�nario et surtout, les potentialit�s de l��quipe permettent d�esp�rer un peu plus. Aussi, sommes-nous convaincus qu�en fin de compte, l�Entente jouera pour la gagne et uniquement pour cela. Gestion du jeu, du temps et de l'adversaire De leur talent, de leur efficacit� et de leur envie de se surpasser et de se distinguer, d�pendra en grande partie le sort de la rencontre. Nous pensons � Hadj-A�ssa, Adiko, Djediet, Ziaya, mais aussi � ceux qui viendront de derri�re comme Serey Die et Lemouchia. Plus t�t cette t�che assur�e et mieux �a vaudra pour l�Entente de S�tif. Les S�tifiens savent faire cela et nous leur faisons confiance. Autre lapalissade : l�Entente ne sera pas seule sur le terrain et nous savons les Marocains sont capables de d�jouer tous les pronostics, surtout qu�ils ont le football et les joueurs pour le faire. Equipe technique, le WAC peut d�stabiliser l�adversaire, retarder l��ch�ance ou carr�ment renverser la tendance. Alors, pour �viter pareil sc�nario, il faudra aux Alg�riens avoir recours au football mais en parall�le avoir plus envie qu�eux et leur montrer qu�on est l� en terrain conquis et qu�on n�a aucune envie de le leur c�der. Premiers sur le ballon donc afin de gagner les duels, mais toujours avec cette lucidit� qui permet d�aller de l�avant en construisant et en y mettant constamment du c�ur � l�ouvrage. Voici les principales cl�s de cette finale retour tout en sachant qu�il y en aura d�autres comme celle de pr�voir tous les sc�narios ou encore de capitaliser l�apport d�un public avide de titres. Bonne chance El Kahla ou Be�da ! Imed Sellami Blida se fait belle Les travaux d�embellissement, de r�fection des routes et de pavoisement de la ville des Roses ont commenc� depuis une semaine. Le match retour de la finale de la Ligue des champions retour de la Coupe arabe, qui se d�roulera aujourd�hui au stade Mustapha-Tchaker, en est le motif. Les autorit�s locales veulent que Blida soit une ville d�accueil digne de ce nom pour que ses visiteurs n�en soient pas d��us. Pour ce faire, toutes les voies et autres routes entourant le stade ont fait l�objet de bitumage, de badigeonnage et d�enjolivement par des fanions et drapeaux de diff�rentes couleurs. M�me les art�res par o� passeront les d�l�gations qui assisteront au match ont connu un lifting pouss�. Le stade Mustapha- Tchaker, o� aura lieu le rendez- vous de cette �empoignade �, a �t� �galement pass� en revue pour parer � toutes les �ventualit�s. Tribune officielle, vestiaires, guichets et autres galeries ont �t� enti�rement nettoy�s et embellis pour le grand plaisir des d�l�gations officielles et du grand public. Hier et avant-hier, les supporters avaient litt�ralement envahi le stade pour l�achat des tickets d�acc�s. Ils �taient des milliers � faire la queue. Mardi dernier jusqu�� midi, les guichets n��taient pas encore ouverts mais les f�rus de la belle ronde n�ont pas voulu quitter les lieux car ils savaient qu�ils risquent de ne pas pouvoir s�en procurer tant la demande est grande. Ce n�est que l�apr�s-midi que les responsables avaient ramen� les billets. En d�pit de ses 40 000 places, le stade Mustapha-Tchaker va s�av�rer exigu. Une grande affluence est attendue aujourd�hui et les tribunes ne vont pas suffire pour accueillir les supporters qui viendront des quatre coins du pays. Et d�j� hier apr�s-midi, le stade Mustapha-Tchaker a �t� pris d�assaut par des centaines de jeunes qui ont voulu assister � la s�ance d�entra�nement de l��quipe de Casablanca, pr�vu � l�heure du match. Il faut noter que pour la s�curit�, des centaines de policiers et autres gendarmes seront mobilis�s pour maintenir l�ordre et permettre un d�roulement sans fracas du rendez-vous. Enfin Blida sera, l�espace d�une demi-journ�e, une ville � l�allure olympiade o� la comp�titivit� sportive prendra les dessus sur son quotidien qui est loin de s�apparenter au moment de l�heure. M. B. ECHOS... Arriv�e des supporters marocains Les premiers groupes de supporters du Widad sont arriv�s mardi en fin de matin�e � Alger par un vol de la Royal Air Maroc ; ces fans resteront dans la capitale alg�rienne jusqu'au jour du match o� ils iront � Blida pour suivre la rencontre. D'autres groupes de supporters partiront dans le vol d'Air Alg�rie et d'autres avec la RAM. A noter que des centaines de fans avaient fait part de leur envie de faire le d�placement malgr� le r�sultat du match aller, mais la direction de la RAM (Royal Air Maroc) a appliqu� des tarifs exorbitants allant de 3 200 � 5 500 dirhams (32 000 � 55 000 DA) pour le billet d'avion qui est le seul moyen de lier Casablanca � Alger. A cet effet, la direction de l�Entente a r�serv� 300 billets pour le public marocain. Billets qui auraient �t� mis � la disposition des services diplomatiques marocains � Alger. I. S. Arbitrage kowe�tien Les arbitres qui officieront la finale retour de la Champions League arabe sont arriv�s lundi dernier � Alger. Il s�agit d�un trio arbitral kowe�tien qui sera compos� de Sa�d Kamil assist� de Nasser Chatii et de Yasser Mourad. Le quatri�me arbitre sera, quant � lui Syrien ; il s�agit d�Ahmed Dalou. I. S. ADEL MA�ZA (D�FENSEUR AXIAL DE L'ESS) "Les contres sont notre arme... " Confiant, le capitaine s�tifien insiste sur l�efficacit� dans les contres. Le Soir d�Alg�rie : Pensez-vous que le r�sultat obtenu � Casablanca constitue un avantage pour vous ? Adel Ma�za : Certes, la victoire ramen�e de Casablanca est encourageante. Sans plus. Elle nous permet au moins d�aborder ce match retour sans aucun handicap, ce qui n�est pas n�gligeable. Mais rien n�est encore gagn�. Il faut, en effet, se m�fier d�un exc�s de confiance qui pourrait nous �tre fort pr�judiciable. En tant que capitaine d��quipe, que direz-vous � vos camarades avant d�entrer sur le terrain ? Je leur dirai qu�il nous faut rester solidaires, concentr�s quatre-vingt-dix minutes durant. Je leur dirai aussi qu�ils doivent oublier le r�sultat du match aller pour se dire que la finale se joue sur une seule rencontre, celle que nous devons gagner tout � l�heure. Je leur dirai, enfin, qu�il faut respecter cette �quipe du WAC qui est dot�e d�une excellente technique, donc jouer avec s�rieux, et avec cette volont� de surpassement que nous savons retrouver dans les grandes occasions. Comment allez-vous appr�hender ce match ? Comme tout match d�cisif, c�est-�-dire que nous devons penser, avant tout, � marquer plus de buts que l�adversaire� L�id�al, bien s�r, serait que nous puissions prendre l�avantage au score d�s le d�but du match. Un tel sc�nario permettrait de lib�rer l��quipe. Mais ne voyez-vous pas qu�en jouant ainsi, vous risquez de vous faire surprendre par des contres adverses ? Nous avons envisag� cette possibilit�. On ne va pas se ruer aveuglement dans l�attaque. Notre arme pr�f�r�e est le contre. Aussi, allons-nous jouer group�s, assurer une bonne couverture d�fensive, faire circuler rapidement le ballon pour pouvoir, plus facilement, surprendre les d�fenseurs adverses. Il s�agit donc pour nous de rester attentifs jusqu�au coup de sifflet final. Je lance, enfin, un vibrant appel � nos supporters pour qu�ils nous soutiennent sans arr�t, surtout dans les moments difficiles, et au nom de mes camarades, je leur promets que nous ferons tout notre possible pour leur donner la joie d�une victoire. Propos recueillis par I. S. OSCAR FULLONE (ENTRA�NEUR DU WAC) "La pression est sur S�tif" L�entra�neur du WAC, l�Argentin Oscar Fullone, a indiqu� au journal marocain Al Bayane que son �quipe garde toutes ses chances de r�ussir un bon r�sultat face � son homologue alg�rienne lors de la finale retour de la Champions League arabe. �Malgr� la d�faite conc�d�e � domicile (-1), nous avons un grand espoir de remporter le troph�e�, a-t-il indiqu�. La pr�paration pour cette rencontre d�cisive s�est d�roul�e au centre sportif du WAC dans �de bonnes conditions, une ambiance bon enfant et l�esprit tranquille�, a soulign� Fullone. �Cette concentration nous a permis de peaufiner nos automatismes et surtout de d�gager la pression n�e apr�s la d�faite conc�d�e � domicile, il y a deux semaines au complexe sportif Mohamed V de Casablanca.�, a-t-il ajout�. Les joueurs ont le moral, d�autant que la pression sera cette fois-ci du c�t� de l�adversaire qui jouera devant son public. �Ce sont l� des atouts, parmi d�autres, qui militent en notre faveur�, dira le technicien argentin. �Nous avons �galement ax� nos efforts sur le c�t� psychique et mental afin que les joueurs puissent se lib�rer de la pression et pouvoir donner le meilleur d�eux-m�mes�, a-t-il dit. Fullone estime toutefois que le match retour sera �tr�s difficile� face � une �quipe dot�e de joueurs �plus exp�riment�s que nous�. Evoquant son effectif, Fullone a indiqu� que tous ses �l�ments sont fin pr�ts et qu�il conduira les m�mes 20 joueurs retenus pour le match aller. I. S. L'UAFA fixe ses r�gles L�Union arabe de football est une association r�gionale non reconnue par la Fifa de Sepp Blatter pour les raisons que tout le monde conna�t mais que personne ne veut rappeler au risque de perdre ses royalties. L�instance du football arabe g�re des comp�titions de gala et l�argent de cha�nes de t�l�vision. Depuis cette ann�e, l�UAFA fixe les prix de billets et ordonne aux organisateurs locaux du show final d��tablir des accr�ditations pour tout le monde, la presse en particulier. Aussi, apr�s le bras de fer engag� avec la partie marocaine, le WAC en l�occurrence, qui accueillait le match aller de la finale de la C1 arabe qui se devait de virer la recette g�n�r�e par la rencontre, c�est autour de la direction de l�ESS de subir les caprices de l�UAFA qui avait, au pr�alable, exig� des S�tifiens de recevoir cette seconde manche ailleurs qu�� S�tif sous pr�texte que la ville de Sidi Lkhier n�offrait pas le confort exig� par les �mirs et les vizirs arabes confortablement install�s dans les commissions de cette instance. En fait, la d�cision de transf�rer l��v�nement au centre du pays est plus d�ordre diplomatique que sportif ou encore li� � la disponibilit� d�h�tels de rang international. En ce sens que les responsables de l�instance avaient besoin de �poser� devant les d�cideurs du pays h�te afin d�en tirer des profits �conomiques et politiques. Le reste, que de la poudre aux yeux�