Le projet LSP AADL de la cit� Esp�rance conna�t de nouveaux rebondissements. La r�cente d�cision d�augmenter le nombre de logements, passant de 38 � 60, a fait jaser les 38 postulants. Pour faire valoir leurs droits, un groupe de postulants ont observ� un sit-in devant le si�ge de la direction de l�AADL. Dans le but d�avoir des informations fiables, une rencontre avec le directeur de l�AADL a eu lieu, elle a �t� couronn�e de �succ�s�. Les discussions se sont focalis�es sur l�imp�ratif de lancer le projet dans les plus brefs d�lais. �Aucune date ne nous a �t� avanc�e, et ce, alors que, comme de coutume, toutes les dispositions r�glementaires ont �t� prises en consid�ration pour le nouveau site jouxtant le cimeti�re de la cit� Koubia, la partie Esp�rance� dira un postulant et d�encha�ner : �C�est bizarre aussi le fait de nous imposer une liste additive de 22 acqu�reurs. Le changement du site ob�it peut-�tre � cette nouvelle donne.� Un deuxi�me dira : �Nous ne voulons pas �tre les dindons de la farce, nous avons bataill�, et nous bataillons toujours, pour que ce projet soit lanc�, mais pas avec 60 acqu�reurs. On doit garder le nombre initial, � savoir 38.� Un troisi�me interlocuteur nous dira que �le directeur de l�AADL rejette la balle au bureau d��tudes. Selon ce bureau, le site peut accueillir 60 logements. �Pour notre part, nous proposons de maintenir le nombre de 38 logements et d�exploiter la partie restante comme aire de jeux et espaces verts au profit de nos enfants� ajoutera notre interlocuteur. Nos tentatives de joindre le directeur de l�AADL ont �chou�, nous avons m�me laiss� nos coordonn�es pour un �ventuel rappel de sa part, en vain. Le calvaire des futurs acqu�reurs des logements LSP AADL n�est pas pr�s de prendre fin. Une premi�re fois d�j� quand il a �t� d�cid� de transf�rer le site destin� � accueillir leurs logements. �Je suis contre la densification, il n�est pas normal que les anciens habitants soient confront�s � la venue de nouveaux voisins. Aussi, s�curit� oblige, et afin de pr�venir toute contestation, nous avons jug� utile de transf�rer l�implantation du projet� avait avanc� le wali pour expliquer ce changement de site. Ces propos ont �t� tenus lors de la premi�re session de l�APW en r�ponse � une question pos�e par une �lue au sujet du retard qu�accuse le projet et de son emplacement sur un terrain qui serait destin� � des espaces verts. Les futurs b�n�ficiaires ont ripost� par la publication sur nos colonnes d�une lettre ouverte au pr�sident de la R�publique, dans laquelle ils rejettent cette option au motif qu�elle n�est bas�e sur aucune assise r�glementaire. Ils rappellent aussi que leur projet accuse un retard monstre. Trois ans apr�s, les travaux n�ont pas �t� lanc�s alors que les 38 candidats ont honor� leurs engagements par le versement de la premi�re tranche. Un montant de l�ordre de 11,4 milliards, soit 30 millions de centimes, a �t� d�pos� � la BNA. En mai 2005, les 38 candidats � ce programme honorent leurs engagements par le versement de 1,14 million de dinars, soit 30 millions de centimes par b�n�ficiaire. Quelque temps apr�s, le programme fait l�objet d�un avis de publication au sein d�un journal arabophone ! Janvier 2006, date r�glementaire pour le lancement des travaux de r�alisation confi�s � l�EBS, pour un d�lai pr�visionnel de 14 mois, les b�n�ficiaires ne voient rien venir. Au contraire, les travaux de terrassements sont vite bloqu�s par les habilitants de la cit� Esp�rance qui protestent contre l�implantation de deux nouveaux blocs au sein d�un site tr�s convoit�. Les postulants alertent les autorit�s locales. Le 28 mai 2006, une mise en demeure a �t� adress�e par la direction des Domaines au directeur de l�AADL, le sommant de se conformer au contrat administratif et au cahier des charges, de pr�senter un certificat de conformit� et de justifier le retard qu�accuse le projet dans un d�lai ne d�passant pas les 8 jours � compter de la r�ception de ladite correspondance. Novembre 2007, les futurs acqu�reurs des 38 LSP AADL, cit� Esp�rance, sont locataires chez autrui. En attendant que le myst�re soit �lucid� dans les plus brefs d�lais, le co�t d�un logement participatif a �t� revu � la hausse par l�introduction d�un �l�ment nouveau : les tarifs de location correspondant � la dur�e d�attente de livraison du logement pour lequel on a postul�. �Depuis 2005, j�ai d�bours� pr�s de 24 millions de centimes pour deux ann�es de location�, des propos tenus par un postulant en 2007. Nous sommes en mai 2008, les 38 futurs b�n�ficiaires de LSP AADL n�ont aucune lueur d�espoir pour s�accrocher. Et les d�penses de la location ont �t� revues � la hausse, les postulants vont-ils �tre rembours�s pour les ann�es de retard de livraison de leurs logements ? Seul, l�avenir nous le dira. On n�en est pas encore l�, la pr�occupation actuelle est li�e au lancement des premiers travaux.