L�explosion d�un atelier de production de parfums situ� � Ra�s-Hamidou a fait, hier, une dizaine de bless�s. L�unit� de production, qui active dans la clandestinit�, �tait install�e dans un quartier r�sidentiel. Tarek Hafid - Alger (Le Soir) - De fortes d�flagrations ont �branl�, hier, � 13h05, le lotissement Belahsen situ� sur les hauteurs de la commune de Ra�s Hamidou, (ex-Pointe- Pescade). Le sinistre a �t� provoqu� par un atelier clandestin de fabrication de parfums. Selon les premiers �l�ments d�information fournis par la Protection civile, la catastrophe serait due � une mauvaise manipulation de produits inflammables qui a d�clench�, par la suite, l�explosion en s�rie de bouteilles de gaz butane. Ces derni�res �taient stock�es dans un d�p�t mitoyen. �Neuf personnes ont �t� bless�es dans ce sinistre. Huit ont �t� �vacu�es vers l�h�pital de Ba�nem et une vers celui de Bab-El-Oued�, a indiqu�, hier, le lieutenant Bakhti, responsable de la communication de la Protection civile de la wilaya d�Alger. D�autres informations font �tat de deux disparus. �Nous ne pouvons rien confirmer � l�heure actuelle. Les �l�ments de la Protection civile proc�dent � une fouille minutieuse des d�combres�, a expliqu� le lieutenant Bakhti. �Lors de l�explosion, certains ouvriers ont pris la fuite. Cinq d�entre eux sont rest�s coinc�s � l�int�rieur. Nous avons pu en sauver trois mais nous n�avons rien pu faire pour les deux autres � cause du feu et de la fum�e�, rapporte un jeune ma�on qui travaillait dans un chantier � proximit�. Pour certains riverains, cette catastrophe �tait pr�visible. �Le propri�taire de cet atelier ne respecte aucune norme de s�curit�. Son seul souci �tant de faire un maximum de profit en faisant travailler de jeunes gens au noir. C�est valable �galement pour le g�rant du d�p�t de bouteilles de butane qui lui fournissait le gaz n�cessaire � la fabrication de parfum �, note un habitant de Ra�s Hamidou. D�apr�s lui, d�autres ateliers similaires sont install�s dans la commune. �Ils sont connus des autorit�s. Leur activit� se fait au vu et au su de tout le monde.� Ce n�est pourtant pas l�avis des autorit�s locales. �Le propri�taire de l�atelier poss�de un registre du commerce et paye ses imp�ts. Pour nous (l�APC), il est en conformit� avec la loi�, a soulign� le vice-pr�sident de l�APC de Ra�s Hamidou rencontr� sur place. L��lu reconna�tra, toutefois, qu�il n�y a eu aucune enqu�te commodo incommodo comme l�exige la l�gislation r�gissant pareille activit�.