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CIT� DE REGROUPEMENT D'EL-ADJIBA � BOUIRA
Quand les responsables n'assument plus leurs responsabilit�s
Publié dans Le Soir d'Algérie le 31 - 05 - 2008

En 1999, lors du lancement du programme RHP financ� par la Banque mondiale, la wilaya de Bouira avait recens� neuf sites dont celui d�El-Adjiba.
Enqu�te r�alis�e par, Yazid Yahiaoui
A l��poque, l�id�e de ce programme �tait, comme son nom l�indique, la r�sorption de l�habitat pr�caire et son �radication. Mais si l�agence fonci�re � laquelle fut confi� le projet de construction de ces logements (plus de 2 000 logements pour neuf sites) avait accompli sa mission malgr� les innombrables probl�mes auxquels elle �tait confront�e dont l�insuffisance de l�enveloppe allou�e est non des moindres, il n�en demeure pas moins que du c�t� des officiels, la gestion du programme RHP a �t� catastrophique dans bien des cas. Aujourd�hui encore, soit plus de 8 ans apr�s le lancement de ce programme, les cit�s de regroupement sont dans un �tat piteux et la politique qui consistait en l��radication des habitations pr�caires n�a pas �t� appliqu�e ni concr�tis�e sur le terrain. La cit� sud d�El-Adjiba est un parfait exemple de cette fuite de responsabilit�s.
Une famille dans la tourmente
C�est l�histoire de la famille Bazouche dans la commune d�El- Adjiba, 30 km � l�est de Bouira. R�sidant dans une cit� de regroupement depuis 1960, le p�re Bazouche Kaci a attendu pr�s de 30 ans avant de voir l�agence fonci�re de da�ra �tablir des plans parcellaires pour cette cit� compos�e de plus d�une centaine de familles. Au total, 114 lots ont �t� recens�s et d�gag�s dans le plan avec lequel le p�re Bazouche Kaci a pu se faire �tablir une attestation prouvant la paternit� de la parcelle dans laquelle il poss�de sa petite hutte. Apr�s l��tablissement de cette attestation, le p�re Kaci, au m�me titre que beaucoup d�autres personnes habitant la cit�, a proc�d� � la construction d�une nouvelle maison aux lieu et place de l�ancienne. Le p�re le fit en sachant que ni lui, ni ses voisins, ni tous ceux qui habitent cette cit� n�ont le droit d��riger quoi que ce soit. Autant dire que toutes les constructions b�ties dans cet endroit l�ont �t� d�une mani�re illicite. Les choses sont rest�es l� et les familles se battaient pendant des ann�es afin d�avoir la fameuse r�gularisation pour que leurs demeures soient l�gales. Au niveau du lotissement dans lequel le p�re Bazouche poss�de sa demeure, au n�80, il y a � c�t� le lot n�81 qui porte la mention vide dans le plan parcellaire �tabli en 1995. Les choses sont rest�es en l��tat jusqu�au jour o� la famille T. d�barque depuis une commune voisine pour ... entamer une construction sur ce lot. Un lot qui, le voyant vide, le p�re Bazouche avait construit sa demeure en orientant la fa�ade principale. Mais, il �tait dit que la famille T. compos�e de quatre fr�res, qui d�barquerait un jour d�une autre commune, pi�tine toutes les r�gles de biens�ance et m�me de l�ordre public. Les quatre fr�res d�barquent, bien que b�n�ficiaires d�un logement social au niveau de la commune de Bechloul et de trois autres dans le cadre RHP � El-Adjiba dont deux sont d�j� vendus. Comment cette famille a-t-elle pu agir de la sorte et en toute impunit� ? Comment admet-on des comportements pareils ? Nous ne le saurons peut�tre jamais. Pis, le jour o� la famille T. commen�a la construction de sa nouvelle demeure en ignorant tout le monde, la premi�re chose qu�elle fit est de couper les barreaux m�talliques qui d�passent depuis le balcon de Bazouche Kaci avant de d�truire un mur que cette famille dit avoir d�pass� le lot n�80. La famille T. �rigea en lieu et place un autre mur en obstruant l�entr�e principale de Bazouche Kaci ainsi que la fen�tre d�une chambre. Le 26 novembre 2007, tandis que la famille Bazouche �tait d�j� dans un �tat critique apr�s les violations de domicile dont elle avait fait l�objet, des bruits venaient de la dalle. Le fils Ali accourut et trouva un des enfants de la famille T. sur la dalle de la maison en train de couper d�autres barreaux. La tension monta et apr�s quelques palabres, l�intrus agressa le jeune Ali avec une barre de fer. Le jeune bless� alla directement voir la Gendarmerie nationale. Et pendant qu�il racontait en d�tail ce qui venait de se passer en citant la personne qui venait de l�agresser, les proches de l�intrus, deux cousins et un beau-fr�re, agress�rent le p�re Kaci. Le jeune Ali apprit plus tard que m�me sa m�re n�a pas �chapp� � la furie de ces voisins importuns. Depuis cet incident, la famille intruse poursuit sa construction et personne parmi les autorit�s, pas m�me le chef du cabinet de la wilaya et le wali en personne qui a vu le p�re Kaci n�a pu arr�ter ce massacre et stopper ces d�rives. La justice, saisie du dossier par les soins de Kaci Bazouche qui a d�pos� plainte contre cette famille T. dans le but de d�molir ce qui est construit et lib�rer la parcelle n�81, n�a rien fait jusqu�� pr�sent. La plainte est toujours pendante. Concernant la plainte d�pos�e par le fils Ali aupr�s de la Gendarmerie nationale d�El-Adjiba, celle-ci a �t� transf�r�e au tribunal de Bouira, mais, malheureusement, les agresseurs cit�s par Ali et qui sont au nombre de cinq, ainsi que les t�moins n�ont �t� ni entendus ni appel�s � la barre. Pourquoi ? Nous ne le saurons jamais Ce que nous saurons par contre c�est que la justice, sur la base des �crits envoy�s par la gendarmerie, a condamn� les protagonistes, c�est-�-dire les deux familles, entendez par l� les victimes, Bazouche Kaci et sa femme, tous deux �g�s de plus de 72 ans, et leur fils Ali, ainsi que leurs agresseurs, mais pas tous puisque la gendarmerie n�avait pas cru utile d�approfondir son enqu�te se contentant des d�clarations des concern�s sans jamais chercher � les confondre avec les t�moins ; tout ce monde fut condamn� � une ann�e avec sursis et des amendes. Et pendant ce temps, la famille T. qui a b�n�fici� de trois logements RHP et d�un logement social poursuit son �uvre en narguant tout le monde.
Karim Kheddis : �Le dossier est entre les mains de la justice�
Contact� � ce sujet, le maire d�El-Adjiba, Karim Kheddis, nous dira que le probl�me de la cit� sud, cit� de regroupement colonial, est tr�s complexe. Dans le d�but des ann�es 2000, il y a eu inscription du site dans le cadre du programme RHP financ� par la Banque mondiale. A l��poque, il �tait convenu, vu le manque d�assiettes de terrain au niveau de la commune, d�opter pour l�op�ration dite tiroir. C�est-�-dire, la construction de logements dans le cadre du RHP au fur et � mesure que le terrain est d�gag� gr�ce � la d�molition dans la cit� m�me. En premier lieu, il y avait d�localisation du cimeti�re et construction sur le site de 20 logements. Une fois construits, une premi�re op�ration de recasement avec d�molition des habitations pr�caires a eu lieu. Apr�s ces 20 logements, l�agence fonci�re qui s�occupe de cette op�ration a pu construire 24 autres sur un terrain situ� du c�t� du CFPA. L�, les gens avaient accept� d��tre relog�s en signant des engagements de d�molir leurs habitations pr�caires. Puis, vint une autre op�ration, la derni�re, celle de la construction de 84 logements RHP au niveau de l�ancienne cit� Imellahen. Or, apr�s la construction de ces derniers, l�APC qui devait les affecter s�est heurt�e au refus de beaucoup de familles de quitter les lieux. Quelques-unes voulaient �tre r�gularis�es en construisant sur place ; d�autres ne pouvaient pas �tre log�es ne pouvant s'acquitter de la somme de 20 millions de centimes exig�s pour achever ces habitations, livr�es, rappelons-le, en semi-fini. Au total, 48 logements sont rest�s inoccup�s, livr�s aux badauds et autres jeunes ch�meurs qui y ont �lu domicile pendant les longues nuits d�hiver en se chauffant avec du bois arrach� depuis les fen�tres et autres portes, avant que l�APC ne prenne toute la boiserie restante pour la stocker au niveau du parc communal� Concernant le cas de la famille T. en litige avec la famille Bazouche, le P/APC nous dira que cette famille poss�dait � c�t� de la maison des Bazouche une habitation pr�caire. Apr�s la construction des logements RHP, l�APC a octroy� � cette famille trois logements RHP avec engagement de cette famille de quitter les lieux et d�molition de l�ancienne b�tisse. C�est ce qu�elle avait fait. Cependant, poursuit le P/APC, quelques ann�es apr�s la d�molition de cette b�tisse, le lot �tant rest� toujours libre, a �t� une nouvelle fois squatt� par cette m�me famille qui est revenue pour construire d�une mani�re illicite comme toutes les autres familles vivant dans cette cit�. Une fois l�APC au courant de cette op�ration de squattage des lieux, une plainte a �t� d�pos�e au niveau de la justice. Cependant, le maire a tenu � nous rappeler que pour l�APC, toutes les habitations de cette cit� sont illicites et n�cessitent, soit des r�gularisations pour celles qui n�ont jamais b�n�fici� de logement dans le cadre du RHP ou autre, soit des d�molitions sans aucune indemnisation pour celles qui poss�dent ou qui ont b�n�fici� de logements. A propos de la r�gularisation, le maire accuse l�agence fonci�re d��tre derri�re cette situation de blocage puisque, selon lui, cette op�ration devait �tre faite depuis longtemps. Et m�me, poursuit-il, l��laboration d�un nouveau permis de lotir devait se faire en suivant l��tat actuel de la cit�. C�est possible et c�est la seule mani�re, dira-t-il, d�en finir avec le probl�me en donnant aux familles qui n�ont pas b�n�fici� d�une quelconque aide le permis de construire et en d�molissant toutes les autres habitations illicites pour les familles qui ont b�n�fici� du RHP et qui n�ont pas lib�r� les lieux. A ce propos, il est utile de souligner que l�APC avait fait signer un engagement de quitter les lieux et de d�molir leur habitation � tous ceux qui avaient b�n�fici� de logements dans le cadre du RHP. 25 dossiers ont �t� transmis � la justice mais ni le wali ni le procureur de la R�publique, encore moins la gendarmerie ne voulait prendre la responsabilit� d�engager la force publique pour proc�der � ces d�molitions, renvoyant tous la balle au P/APC, alors que ce dernier ne pouvait rien engager sans l�appui de ces responsables hi�rarchiques. Par ailleurs, et concernant les logements RHP construits mais non habit�s et qui sont dans un �tat de d�labrement avanc�, le maire nous dira qu�apr�s plusieurs tentatives de caser les habitants de cette cit� et apr�s leur refus, l�APC a propos� � la wilaya une d�rogation pour que ces logements soient attribu�s dans le cadre du logement social pour les d�munis. Ayant essuy� un refus, l�APC s�est dessaisi du dossier et l�a remis � la da�ra pour le g�rer mais jusqu�� pr�sent, rien n�a �t� fait.
M. Mokdad : �La r�gularisation ne pourra se faire que gr�ce au concours des familles�
Interrog� sur le probl�me de cette cit�, M. Mokdad, ex-directeur de l�agence fonci�re intercommunale de Bechloul, et qui exerce actuellement comme chef de service au niveau de la direction de wilaya de l�agence fonci�re, nous dira que cette cit� n�cessite la r�vision de son permis de lotir et que, dans la situation actuelle, il est quasiment impossible de r�gulariser qui que ce soit au niveau de cette cit�. Plus explicite, notre interlocuteur nous dira que lors de leurs diff�rentes sorties sur terrain, il a apparu � la commission que les constructions illicites au niveau de la cit� ont pris une telle ampleur que pratiquement tous les citoyens qui avaient construit de nouvelles b�tisses ont empi�t� sur la voie publique ou carr�ment sur les lots voisins quand ceux-l� sont vides. Ainsi, actuellement, tout visiteur dans ces lieux sera frapp� par l'�troitesse des rues et l�inexistence de trottoirs. Or, d�apr�s notre interlocuteur, pour que les services de la DUC acceptent des permis de lotir et des permis de construction, il faudrait que la cit� ait des ruelles normalis�es et ce n�est pas le cas pour le moment. Aussi, notre interlocuteur dira que lors de leurs multiples sorties, les habitants ont �t� tous inform�s de cette probl�matique, et que pour esp�rer une quelconque r�gularisation de leur situation, ils devront consentir des sacrifices en d�truisant eux-m�mes toutes les extensions. Ils doivent d�eux-m�mes dans un acte de civisme d�molir ce qu�ils ont construit en dehors de leur superficie telle qu�elle leur a �t� notifi�e lors du recensement de 1995. Une fois ces op�rations faites, les services de l�agence fonci�re iront refaire une �tude pour un nouveau permis de lotir qui ressortirait les rues normalis�es avec leurs trottoirs. Ce n�est qu�avec cette solution que les habitants de cette cit� pourront b�n�ficier d�une r�gularisation et donc, d�un permis de construire.
Quelle est la solution ?
Cependant, toute la question est de savoir si les services de l�APC et m�me de la wilaya pourront d�busquer les squatteurs et les chasser de ces lieux. Car, lorsque l�Etat est absent dans un quelconque lieu, la nature ayant horreur du vide, tous les espaces sont occup�s au fur et � mesure par des indus occupants. C�est ce qui s�est pass� au niveau de cette cit� ; des citoyens ayant b�n�fici� d�aides de l�Etat pour les logements ont �t� cas�s et leurs anciennes habitations d�molies. Cependant, une fois d�molies, beaucoup de lieux ont �t� laiss�s tels quels par l�Etat et avec le temps et ne voyant rien venir au niveau de ces lieux, ces m�mes familles sont revenues en revendiquant la paternit� des lieux. C�est ce qui s�est pass� avec deux familles. Le P/APC a clairement affirm� que pour ces cas justement, l�APC a d�pos� plainte aupr�s de la justice. O� en sont justement ces plaintes ? Pourquoi la justice tarde-t-elle � statuer sur ces indus occupants en les chassant des lieux avec des amendes et en ordonnant la d�molition de ce qui a �t� construit ? Pourquoi la famille B. qui a expos� en d�tail ce probl�me en relatant les faits et en expliquant clairement comment la famille T. est venue prendre possession des lieux ind�ment, n�a-t-elle pas �t� entendue, ni prise en charge ? Autant de questions qui resteront sans r�ponse tant que notre pays reste g�r� avec des injonctions et autres coups de t�l�phone. La fuite en avant de nos responsables a engendr� ces situations inextricables. Pour l�histoire, rappelons que l�ancien wali Mazouz Hocine, lors de son bref passage au niveau de la wilaya, avait sugg�r� aux responsables locaux la d�molition imminente de toute habitation dans le cadre du recasement et ce, afin que l�Etat puisse disposer du terrain et �viter l�installation de nouvelles familles. Le wali avait personnellement assist� au recasement de la cit� Aigoune-Ali � Bouira et � la d�molition de toutes les vieilles b�tisses. Sur cette cit�, d�o� une centaine de familles fut d�m�nag�e, actuellement, une nouvelle cit� AADL de 132 logements a vu le jour et est consid�r�e comme une cit� mod�le pour le chef-lieu. Le wali Mazouz Hocine parti en 2001, son successeur et tous les responsables locaux ont abandonn� cette politique, et aujourd�hui, l�on assiste au niveau de la wilaya � une totale anarchie. Le nouveau wali r�ussira-t-il � redresser la situation ? L�avenir nous le dira.


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