Presque cinq mois apr�s le dernier tremblement de terre qu�a connu la wilaya d�Oran en date du 9 janvier 2008 � 23h34, d�une magnitude de 5,3 sur l��chelle de Richter et qui avait provoqu� une grande frayeur, ce vendredi 6 juin 2008, un s�isme d�une magnitude de 5,5 sur l��chelle de Richter a �t� enregistr�, � 21h02, dans la wilaya d�Oran et ressenti dans plusieurs wilayas de l�ouest du pays. Amel B. - Oran (Le Soir) - L�on saura, selon le Centre de recherche en astronomie, astrophysique et g�ophysique (Craag), que l��picentre de cette secousse tellurique a �t� localis� � 30 km au sud-ouest d�Oran. Si pour certains la panique les a pouss�s � sortir de chez eux, de peur d��tre ensevelis dans le cas d�un effondrement, d�autres ont pr�f�r� rester chez eux se regroupant en famille pour rester unis m�me dans le pire des cas. Un cas nous a �t� signal� o� la panique l�a pouss� � se jeter du deuxi�me �tage, son �tat, nous dit-on, est hors de danger. Autre cas d�plorable signal� a eu lieu au niveau du Fort Lamoune, o� deux p�cheurs furent surpris par la secousse et victimes d�un �boulement. L�un d�eux a �t� secouru alors que le deuxi�me n�a toujours pas �t� retrouv�. La secousse �tait si forte et tellement impressionnante que l�on pouvait penser qu�elle a dur� plus de dix minutes alors qu�en r�alit�, elle n�a �t� que de 3 secondes, qui paraissaient une �ternit�. M�me si l�affolement n�a pas eu raison d�un grand nombre de citoyens, la peur de revivre d�autres r�pliques �tait omnipr�sente. D�s lors, les premi�res mesures ayant �t� prises par la plupart des citoyens �taient de demander des nouvelles de leurs proches ou encore pour certains de fuir leurs immeubles. Dans pareil cas, il est toujours constat� le dysfonctionnement du r�seau t�l�phonique, ce qui rajoute � l�inqui�tude des familles et des proches. Le pire a �t� v�cu par les habitants de certains quartiers, tels que Gambetta, ou encore au niveau des HLM o� ils furent d�sagr�ablement surpris par une coupure d��lectricit�, ce qui a rajout� plus de peur et de panique. Une fois le calme revenu, toutes les pens�es allaient aux occupants des quartiers aux habitations v�tustes, tels que Edderb, Sid-El-Houari, Ras-El-A�n... L�on saura qu�une dizaine d�effondrements partiels ont �t� signal�s plus particuli�rement � Sid-El- Houari. A cet effet, une permanence a �t� ouverte au niveau de la Protection civile pour signaler diff�rents d�g�ts r�sultant de ce s�isme. Dans les jours � venir, la t�che reviendra aux services de l�APC et du CTC qui ont d�sign� une commission qui se rendra dans les quartiers les plus menac�s et fragiles, au niveau du vieux b�ti afin de recenser le degr�s de gravit�, car nulle habitation n�a �t� �pargn�e par les fissures. D�s les premi�res minutes qui ont suivi la secousse, tous les services concern�s �taient � pied d��uvre pour venir en aide aux citoyens. L�on enregistre l�intervention de la Protection civile qui a pris en charge onze bless�s l�gers, alors que les services des urgences font �tat d�une trentaine de bless�s re�us. Au lendemain du s�isme, les Oranais v�rifiaient les d�g�ts mat�riels mais tous s�accordaient � dire que les plus gros d�g�ts demeurent au niveau du psychisme car depuis ces deux plus importantes secousses (celle du 9 janvier et celle de ce 6 juin 2008), la peur d�une �ventuelle secousse les hantera encore longtemps.