La Sonelgaz de Sidi-Bel-Abb�s s��rige, encore plus fermement ces derniers temps, contre les fraudeurs de courant �lectrique qui en quatre mois lui ont occasionn� des pertes de l�ordre de cinq milliards de centimes. La m�me entreprise d�plore des morts et des blessures (br�lures) graves caus�es lors de manipulation de fils �lectriques. Depuis le d�but de l�ann�e 2008, elle a enregistr� un cas qui a fait un mort, en 2007, 5 cas qui ont fait 2 morts et 3 bless�s et en 2006, 12 cas o� 3 personnes sont mortes et 9 bless�es. Devant un tel constat malheureux, et devant la multiplication de cas de fraude, Sonelgaz a d�cid� de mener une campagne de sensibilisation avec la collaboration de la Direction des affaires religieuses qui lui a pr�t� ses tribunes pour des discours de dissuasion sur de telles pratiques, sur la s�curit� des fraudeurs, sur le vol du courant �lectrique et les pertes entra�n�es � l�entreprise. Radio Sidi Bel-Abb�s qui, elle aussi, a �t� sollicit�e par Sonelgaz, a anim� quatre �missions de sensibilisation en direction des abonn�s ind�licats. Par ailleurs, et dans le m�me cadre de lutte contre les fraudes sur le courant �lectrique, au cours du mois de mai dernier, une brigade antifraude relavant de Sonelgaz, assist�e d�un huissier de justice, a relev� un cas de fraude commis par un abonn� nomm� H. A., �g� de 40 ans, r�sidant dans le quartier �Cimeti�re� au cheflieu de wilaya. Ce dernier a �t� plac� sous mandat de d�p�t par le procureur de la R�publique de Sidi Bel-Abb�s. Pour branchement illicite � partir d�un poteau �lectrique, la Sonelgaz a, ces derniers mois, enregistr� 4 cas de fraude dont les auteurs ont �t� traduits devant la justice. Ces derni�res ann�es, 556 dossiers ont �t� pr�sent�s � la justice pour fraude. A. M. ASSASSINAT DU TAXI CLANDESTIN Fin de la cavale d�un troisi�me accus� La Gendarmerie nationale de M�d�a a mis fin, mercredi dernier, � la cavale d�un troisi�me accus� dans l�affaire de l�assassinat du chauffeur de taxi clandestin, qui �tait recherch� depuis le 10 mai dernier. Le mis en cause a �t� remis � la gendarmerie de Sidi- Bel-Abb�s. Pr�sent� devant le procureur de la R�publique de Sidi- Bel-Abb�s, il a �t� �crou� dans la m�me journ�e. Deux autres personnes dont une femme restent toujours recherch�es dans le cadre de cette affaire. Pour rappel, quelques jours avant la d�couverte de son cadavre mutil�, la victime, retrait�e mais exploitant un taxi clandestin, a �t� sollicit�e par deux hommes pour les transporter du chef-lieu Sidi Bel-Abb�s vers la localit� de Tessala (Sidi Bel-Abb�s). A quelque 17 km, plus exactement � proximit� de la localit� de A�n-Trid, il a �t� assassin�, le corps atrocement mutil� et jet� dans un champ alors que son v�hicule a �t� retrouv� abandonn� � Hammam Bouhadjar dans la wilaya de A�n-T�mouchent. Une enqu�te fut ouverte, le 10 mai dernier, jour de la d�couverte du cadavre. Au total, 5 personnes accus�es dans cet homicide volontaire sont finalement identifi�es : deux seront arr�t�es dix jours apr�s et �crou�es et les trois autres toujours recherch�es par la gendarmerie jusqu�au mercredi 4 juin o� l�un d�eux sera arr�t� � M�d�a apr�s l��mission du mandat d'arr�t de la justice. A. M. Importante secousse tellurique dans la wilaya Dans la soir�e de vendredi dernier vers 21 heures, la r�gion de Sidi Bel-Abb�s a �t� secou�e par une importante secousse tellurique qui a d�pass� la magnitude de 4 sur l��chelle de Richter. Le s�isme a, en quelques secondes, provoqu� une grande agitation parmi les populations prises de panique. Aussit�t, tous les habitants sortirent de leurs logements, notamment ceux des immeubles et demeures pr�caires qui ont fortement ressenti la secousse et ont fui leurs maisons. Selon eux, les balcons tanguaient, et les lustres faisaient le va-et-vient. Certains �taient pris de vertige. Les chefs de famille ont vite �vacu� leurs enfants pour les conduire vers des lieux plus s�rs comme les places ou les aires de jeux. Tout le chef-lieu n��tait qu�un concert de bruit des voitures et de cris de d�tresse. Chacun cherchait � r�unir sa famille. En un instant, Sidi Bel-Abb�s qui avait pein� toute la journ�e pour sortir de sa l�thargie g�n�r�e par la forte canicule qui a envelopp� la r�gion, s�est brusquement r�veill�e de sa torpeur par la secousse qui est consid�r�e comme la plus forte de son histoire car la capitale de la Mekerra n�avait v�cu que de l�g�res secousses caus�es par les ondes de choc du s�isme de Chlef 1980, de A�n-T�mouchent en 1999 et d�Oran il y a plus d�une ann�e. Apr�s 3 heures dans la rue, vendredi dernier, les habitants ont finalement d�cid� de rejoindre leurs habitations, fort heureusement, plus de peur que de mal, la secousse tellurique n�a pas caus� de d�g�ts humains ni mat�riels, hormis la panique qui s�est empar�e de ses habitants et l�angoisse durant toute une nuit d�autres secousses.