Les travaux de la deuxi�me journ�e du s�minaire international sur la gestion immobili�re se sont d�roul�s hier en ateliers pour permettre aux experts de d�battre des diff�rents aspects li�s � la gestion immobili�re qui sont relatifs � la gestion de la copropri�t�, la pr�servation du patrimoine immobilier, le financement de la gestion immobili�re et enfin �taler les textes l�gislatifs et r�glementaires existants pour les r�actualiser et les adapter aux nouvelles donn�es du march� de l�immobilier. Rosa Mansouri - Alger (Le Soir) - La probl�matique du recouvrement des charges de la gestion des immeubles par les locataires et copropri�taires des logements est � l�origine de l��mergence, hier au cours des d�bats dans l�atelier sur le financement de la gestion immobili�re, de l�id�e de solliciter les banques et les inciter � r�fl�chir sur les possibilit�s d�octroi de cr�dits aux copropri�taires des immeubles, pour la r�alisation des travaux de r�novation et de r�fection des biens immobiliers partag�s, comme les fa�ades, l��tanch�it�, la plomberie et autres. Les banques ont �t� aussi invit�es � prendre connaissance des besoins en mati�re de gestion immobili�re. Une r�flexion a m�me �t� approfondie concernant la cr�ation des soci�t�s de gestion urbaines, qui seront des prestataires pour tous les travaux recens�s et seront g�n�ratrices d�emplois. Certains participants � l�atelier ont sugg�r� de creuser la question, avec les banques et int�grer ce genre de projet dans le cadre du dispositif de l�emploi de jeunes. N�anmoins, la pr�occupation majeure des intervenants reste celle de trouver les meilleurs m�canismes juridiques et administratifs pour convaincre les citoyens � participer � la gestion de leur environnement ext�rieur, notamment et imp�rativement par le payement des charges li�es � la gestion des immeubles. �Il faut mettre en place un dispositif s�v�re et une farouche d�termination des pouvoirs publics pour obliger les locataires et copropri�taires � payer leurs charges�, souligne-t-on, sans oublier de proposer la cr�ation des chambres sp�cialis�es dans les tribunaux pour mieux appliquer les r�solutions et les d�cisions administratives. Mais ne se voilant pas la face, certains intervenants ont rappel� la d�mission des pouvoirs publics durant toutes ces ann�es, en assistant les citoyens, m�me dans les t�ches qui ne sont pas de leurs priorit�s mais bel et bien de celles de ces citoyens, en tant qu�acteurs dans leur environnement. Sans l�implication des int�ress�s, la gestion immobili�re ne sera pas celle esp�r�e aujourd�hui par les pouvoirs publics. Et l�exemple est �difiant. Les OPGI asphyxi�s La situation de d�gradation des cit�s appartenant � l�OPGI caract�rise cette d�mission des locataires et copropri�taires. Selon le directeur de l�OPGI de Hussein-Dey, M. Raha�mia, les taux de loyers appliqu�s � ce jour par son organisme, qui est investi dans une mission de service public, est nettement en de�� des co�ts r�els de l�entretien et de la gestion immobili�re. Les prix de 900 DA administr�s par les pouvoirs publics, comme charges d�entretien, sont faits sur des bases sociales et non pas �conomiques. Car, explique-t-il, �la valeur exacte de ces co�ts est de 4200 DA�. �L�Etat devait payer la diff�rence pour les OPGI mais cela ne s�est jamais fait et c�est la raison pour laquelle les cit�s se trouvent dans une situation de d�gradation lamentable�, a signal� M. Raha�mia, ajoutant que m�me le payement des charges administr�es n�est pas respect�. Devant cet �tat de fait, notre interlocuteur interpelle les pouvoirs publics pour abandonner cette politique sociale et r��valuer les co�ts � leur juste valeur �conomique. Il est pr�conis� aussi de cr�er des m�canismes ad�quats et correspondants aux diff�rentes couches sociales. �L�Etat doit r�fl�chir � instaurer une aide � la location, pour les personnes aux revenus bas et moyen. Il n�est plus possible que les gens riches payent au m�me titre que les pauvres�, dit-il avec regret. Il est � signaler que dans la wilaya d�Oran par exemple, les redevances de locataires envers l�OPGI sont de l�ordre de 400 millions de dinars.