Le d�veloppement des p�les de comp�titivit� ne constitue pas un objectif primordial et refl�te une r�alit� autre que celle alg�rienne. Il s�agit davantage, selon le ministre de l�Industrie, de relancer la productivit� industrielle et �conomique. Ch�rif Bennaceur - Alger (Le Soir) - En partenariat avec l�Ecole de commerce et centre de recherches Ceram- Technopole Nice Sophia Antipolis, le MDI Business School organise, depuis hier et aujourd�hui, � l�h�tel Hilton, la septi�me �dition de son symposium international. Une �dition consacr�e aux : �P�les de comp�titivit�, milieux innovants et partenariat high-tech � l��chelle internationale, opportunit�s pour l�Alg�rie ?� L�occasion de confronter les exp�riences r�ussies ou non, les expertises en la mati�re, notamment celles de la France, de l�Espagne, de la Tunisie et du Canada (Qu�bec). Cela dans le contexte alg�rien de mise en �uvre d�une nouvelle strat�gie industrielle. Celle-ci �tant bas�e notamment sur le d�veloppement de p�les de comp�titivit� dans le cadre de zones d�activit� int�gr�es (ZAI). Des zones o� les entreprises, les universit�s et les partenaires technologiques internationaux pourraient travailler en synergie, pour assurer l�attractivit� et la comp�titivit� � leurs territoires et � leurs unit�s �conomiques. Cela m�me si le d�veloppement des ces p�les de comp�titivit� ne semble pas constituer un objectif, une priorit� � l�heure actuelle, � en croire le ministre de l�Industrie et de la Promotion de l�investissement, Abdelhamid Temmar. Critique, le ministre �tait intervenu hier en d�but d�apr�s-midi � cette 7e �dition dont il �tait le parrain. Pour Abdelhamid Temmar, la probl�matique des p�les de comp�titivit� a d�j� �t� pos�e mais ne constitue pas un objectif primordial. Il s�agit plut�t, dira-t-il, de relancer la productivit� industrielle et �conomique, notre pays disposant, selon Abdelhamid Temmar, de territoires qui constituent des �instruments int�ressants� en ce sens. Et le ministre de l�Industrie de lier le concept de p�les de comp�titivit� � une strat�gie fran�aise pour relancer de mani�re volontariste certains territoires. Une r�alit� dont l�Alg�rie est loin, estimera Abdelhamid Temmar. �Dans chaque pays, l�on utilise ses propres ingr�dients et c�est ce que nous faisons en Alg�rie�, ass�nera-t-il. Pourtant, des interventions pertinentes ont marqu� le d�roulement de ce symposium, convergeant sur le lien n�cessaire, causal, multiforme, variant, entre une impulsion publique, celle de l�Etat, la contribution des administrations territoriales et un environnement institutionnel propice et d�terminant, outre le link entre l�implication fondamentale et la r�activit� intelligente et asym�trique des entreprises et autres op�rateurs �conomiques et financiers priv�s et un d�veloppement des comp�tences davantage endog�ne qu�exog�ne. Ainsi que la synergie � d�velopper en mati�re de formation, innovation, acquisition de technologies, cr�ativit� et recherche-d�veloppement et la promotion de l��conomie fond�e sur la connaissance, le savoir et l�immat�riel.