De plus en plus de lecteurs retrait�s nous font part de leur indignation et de leur col�re face aux lenteurs bureaucratiques et aux blocages venant de la CNR, notamment pour l�application de l�actualisation des pensions de retraite. Comme ils s�interrogent sur le devenir de la FNTR qui s�est inscrite aux abonn�s absents. Nous publions ci-dessous un nouveau t�moignage. C�est par cette citation que je commence pour crier ma col�re et ma d�ception. En effet, leurr�s que nous avons �t� par cette pseudo-actualisation des retraites, avec rappel pour les uns, les plus �chanceux � et des prunes pour les autres : les plus pauvres et les plus �malchanceux�, et� des promesses ! Aussi, je remarque avec tristesse qu�au moment o� tous les syndicats, toutes tendances confondues, crient pour une am�lioration des salaires, pour un train de vie plus d�cent, la FNTR (F�d�ration nationale des travailleurs retrait�s, affili�e � l�UGTA) brille par son silence, ou bien juge-t-elle comme la tutelle que nos pensions sont faramineuses au point de ne pas n�cessiter un r�ajustement au vu du pouvoir d�achat actuel ? Actuellement, le dernier des mendiants a une rente sup�rieure � celle des retrait�s (80%). Force est de constater que depuis la mise � l��cart de M. Azzi (NDLR : ancien secr�taire g�n�ral de la FNTR), plus personne ne parle des retrait�s ! Encore moins les d�fendre. Est-cela la restructuration de la FNTR ? Moi, je voudrais savoir comment se font ces changements. Les retrait�s ont-ils le droit de s�exprimer ou simplement subir ? Faudra-t- il recourir � la cr�ation d�un syndicat autonome pour recouvrer nos droits l�gitimes ? Aux retrait�s de se prononcer et de prendre leur destin en main, au moment o� nos pensions sont menac�es. Que fait l�UGTA pour nous ? Rien !!! Merci au quotidien Le Soir d�Alg�rie de nous accueillir dans ses colonnes et nous permettre d�exposer nos dol�ances. M. Dellali Nadir, Akbou (wilaya de B�ja�a)