C�t� cour, c�t� jardin Mme Khedidja, mes hommages ! Vous persistez et signez votre point de vue en d�clarant que Vox Populi n'aime que les choses regard�es de la lucarne donnant sur le c�t� cour. H� bien moi, je mets ma main au feu que vous jugez cela, bien install�e dans le c�t� jardin. Vous ne connaissez rien du monde c�t� cour. C'est une v�ritable chape de plomb qui ne permet pas d'exprimer et d�fendre ses droits l�gitimes. L'injustice, les passe-droits y sont devenus �cole. La malvie prolif�re et pousse nos jeunes � braver la mer. La mis�re a fait �clore des friperies et la faim a fait le lit de s�rieux maux sociaux. Sachez, Madame, que cette petite lucarne offre un tr�s grand espace de libert�. A mon humble avis, Madame, la prochaine fois, faites en sorte de regarder � deux fois avant de signer quoi que ce soit. Tr�s respectueusement. Hac�ne K. Les �habssine� J�ai du mal � m�expliquer comment, avec l�ouverture de notre pays sur le monde, au moins m�diatiquement parlant, si l�on compte le nombre de paraboles et les possibilit�s offertes pour voir, entendre et comparer ce qui passe ici et l�, peut-on encore, en 2008, se laisser bercer par les discours les plus plats et les plus d�magogiques. Dire qu�il existe encore des personnes qui sont aveugl�es au point de ne pas admettre que des jeunes puissent exprimer librement et sans d�tour, dans les colonnes du Soir, leur mal-vie. �Le courage, c'est de chercher la v�rit� et de la dire ; c'est de ne pas subir la loi du mensonge triomphant qui passe, et de ne pas faire �cho, de notre �me, de notre bouche et de nos mains aux applaudissements imb�ciles et aux hu�es fanatiques. (Jean-Jaur�s, discours � la jeunesse). B. Mohamed Et moi, et moi, et moi... Dans son �dition dat�e 22.07.2008, Libert� rapporte que nos d�put�s r�clameraient une augmentation de salaire car ils n'arriveraient pas � boucler les fins de mois. Ils veulent avoir les m�mes salaires que les ministres. Na�f que je suis, me voil� donc averti, moi qui croyais dur comme fer que quand on aime on ne compte pas ! Aimer son pays, c'est s'engager � le servir et non � se servir. Sans contrepartie aucune. C'est militer pour sa prosp�rit� et pour celle de son peuple. Avec cela, comment donc nos ministres, nos d�put�s ne se g�nent pas � mettre en avant leur �patriotisme � et leur �nationalisme� de circonstance, � la moindre occasion. Sans rougir. Sans la moindre g�ne. Il est grand temps de �d�fonctionnariser � la vie politique en consid�rant les �lus et les ministres comme �missionnaires � donc d�tach�s des entreprises qui les employaient jusque-l�, pour la dur�e de leur mandature pour ne b�n�ficier que du maintien de leur salaire. Sans aucun autre avantage ! A ce moment-l�, et � ce moment-l� seulement, on verra qui aime r�ellement son pays et qui le fait croire. Ainsi, on aura au moins le m�rite, 48 ans apr�s notre ind�pendance, de mettre un terme d�finitif � ces slogans st�riles qui n'ont pour seul objectif que de duper et toujours duper. Yahia Ouazib, Paris 14 Monsieur Propre En arrivant dans cette maison, Monsieur Propre a trouv� que tout �tait d�une insalubrit� d�go�tante, il constatait qu�il y avait �norm�ment de microbes, de bact�ries et autant de champignons qui empoisonnaient cet endroit si paisible vu de loin. Il se disait qu�il fallait changer cela au plus vite. Se rendant compte que ces pr�d�cesseurs, � savoir Monsieur Javel, Monsieur Bref, et j�en passe, avaient �chou� dans leur mission de nettoyage, Monsieur Propre d�cid�t d�adopter une toute autre m�thode. Pourquoi, se disait-il, ne pas essayer de persuader et les microbes et les bact�ries de changer leur nature ? Apr�s quoi on pourrait les accueillir � bras ouvert parmi nous dans notre maison celle-l� m�me qu�ils s��vertuaient � salir. Mais la propret� ne leur disait rien, elle �tait m�me leur pire ennemi, tout le monde le savait except�, vous, Monsieur Propre. Pas de vacances pour Vox Populi Nous avons programm� le mois d�ao�t pour les vacances. Mais devant l�afflux massif de vos messages et l�int�r�t que vous manifestez � cette rubrique, nous avons jug� utile de poursuivre la publication de cette page pour une quinzaine de jours encore. Et plus, peut-�tre. Vous quitter au moment o� vous �carburez� � plein r�gime, o� le d�bat s�intensifie et prend de la hauteur, ne nous a sembl� ni courtois ni opportun ! Dans la chaleur de l��t�, nous continuerons de recevoir vos coups de soleil et toutes ces belles choses que vous nous envoyez et qui sont autant de bouff�es d�oxyg�ne dans un m�tier �touffant et stressant. Merci de nous donner envie de continuer. Avec vous. Pour vous. Pour l�Alg�rie. Pour que Sarah, Samah, Yazid et Nordine retrouvent le sourire�