Rebondissements dans la crise qui pr�vaut � l�APC de A�t A�ssa Mimoun, da�ra de Ouguenoune. L�Assembl�e vient de voter un retrait de confiance au maire Mohamed Abboud, d�ob�dience FFS. La r�union de mercredi dernier a �t� convoqu�e pour le vote du budget primitif (BP), que l�opposition, forte de six �lus sur neuf, refuse d�ent�riner. Celle-ci a imm�diatement vot� le retrait de confiance mat�rialis� par un proc�s-verbal sign� par les �lus concern�s. Il s�agit de trois �lus du RCD, deux du FLN, dont un vice-pr�sident et d�un du RND. Le cheminement pris par la guerre des tranch�es � l�Assembl�e municipale de A�t A�ssa Mimoun �tait, � vrai dire, pr�visible. Depuis l�installation de l�ex�cutif, l�APC n�a pas cess� de conna�tre des crises. Les relations entre le premier magistrat de la commune et les six membres de l�APC qui animent l�opposition se sont tellement d�grad�es � telle enseigne qu�il a fallu que des comit�s de village s�impliquent dans l�espoir de rapprocher les points de vue des deux parties campant chacune sur ses positions, consid�r�es comme tranch�es. La discussion initi�e dans le but de r�sorber la crise, d�sormais ouverte, achopp� sur le d�tachement des deux �lus du FFS, un adjoint et un d�l�gu�. L�opposition refuse de donner son quitus pour l�adoption de budget primitif tant que le d�tachement n�est pas annul�, arguant que cela est synonyme d�une d�pense de trop pour une commune qui poss�de un budget loin d��tre consistant. Le pr�sident de l�APC refuse, quant � lui de c�der et a d�cid� de mener le �bateau� en solo. L�affaire en est rest�e l�, et les �lus des deux bords se regardent en chiens de fa�ence. L�APC est bloqu�e. Le fait que le BP n�ait pas �t� vot� a laiss� sur le carreau pas moins de huit travailleurs de la voirie. Ils ont �t� licenci�s. M�me les entrepreneurs qui ont pris des chantiers dans le cadre des PCD ont subi les effets de la crise : leurs factures sont rest�es impay�es, le bugdet primitif n��tant pas vot�. Pourtant, l�opposition �tait pr�te � d�lib�rer en faveur des entrepreneurs pour peu que le maire inscrive � l�ordre du jour uniquement cette affaire des entrepreneurs. Peine perdue. L��dile municipal �tait int�ress� par le budget primitif qu�il d�sire voir vot�. La Coordination des comit�s de village s�est mise de la partie dans le but de d�samorcer la crise, en vain. Elle a r�uni, r�cemment, les neuf membres de l�APC. La r�union vou�e � la r�conciliation s�est termin�e finalement en queue de poisson. Il est fort probable que l�actuel adjoint au maire soit investi du r�le de premier magistrat de la commune, comme stipul� par le code communal. Il importe de signaler que l�administration s�est mur�e dans un silence tout le temps qu�a dur� la crise de l�APC de A�t A�ssa Mimoun. Gaya B. APR�S LA FERMETURE DE L�APC D�ATH-ZIKKI Le maire s�engage � cadastrer le territoire de la commune Les citoyens du village Berkis ont ferm� mardi dernier le si�ge de l�APC d�Ath-Zikki pour exiger de l�APC, accus�e de laxisme dans une d�claration rendue publique, de lever le voile sur la nature juridique de l�aire de jeu de Chr�a, assiette fonci�re relevant du domaine public selon les manifestants qui indiquent qu�elle a �t� am�nag�e avec les fonds de la commune , mais revendiqu�e comme propri�t� priv�e collective par le village Iguer Mehdi. Cette situation avait conduit � un affrontement entre les jeunes des deux villages avec comme cons�quence la blessure de quatre joueurs de Berkis �victimes d�une exp�dition punitive � l�arme blanche�, affaire port�e devant la justice selon les villageois qui ont greff� � leur action la d�nonciation de projets � l�arr�t datant de l�ancienne gestion. C�est apr�s que les r�unions de sages de la commune pour �viter l�escalade entre ces villages fr�res, initiative que se disputent Berkis et le P/APC, n�eurent rien donn� que les manifestants ont d�cid� de passer � l�action, suite �� plusieurs entrevues infructueuses avec le P/APC�. Au cours de la r�union de mardi apr�s-midi entre une d�l�gation des manifestants, le P/APC d�Ath-Zikki et le chef de da�ra de Bouzegu�ne, le maire auquel les habitants de Berkis reprochent �un manque de courage devant une affaire claire� selon un responsable de ce village, a r�it�r� ce qu�il affirme n�avoir jamais cess� de pr�ner durant toute la p�riode ayant suivi le conflit : l�appel au calme en attendant le r�sultat des investigations administratives aupr�s des domaines et de l�agence fonci�re pour identifier l�assiette, objet du conflit. Le P/APC qui affirme que son institution �a h�rit� d�une situation catastrophique sur tous les plans� soutient avoir jou� un r�le d�arbitre et de m�diation pour �viter l�escalade. Il d�nonce un vide juridique et annonce que l�APC, qui se d�clare incomp�tente pour interpr�ter le s�natus - consulte � l��chelle 1/20 000, va engager un bureau d��tudes et un g�om�tre certifi� pour cadastrer toute la commune et statuer sur le cas du stade de Chr�a. Les citoyens de Berkis se disent frustr�s de voir leurs jeunes priv�s du tournoi annuel c�l�brant le 20 Ao�t avec toute une panoplie d�activit�s. S. Hammoum YAKOUREN Hommage � une victime de la bataille d�Amgala Ancien officier de l�ALN et de l�ANP, tomb� au champ d�honneur � Amgala au Sahara occidental le 23/ 01/ 1976 � l��ge de 44 ans, lors de la confrontation militaire alg�ro-marocaine dans la guerre des sables qui a fait 3 000 prisonniers des FAR et deux avions de chasse marocains d�truits par la DCA alg�rienne , le capitaine Arib Loun�s a re�u jeudi � A�t-Bouhini (Yakouren) un hommage digne du h�ros qu�il fut, que ce soit durant la guerre de lib�ration nationale ou apr�s l�ind�pendance en sa qualit� d�officier de l�ANP ayant en horreur l�injustice. Plusieurs t�moignages de ses compagnons d�armes , dont celui du fils du colonel Mohand Oulhadj, qui a assimil� son parcours r�volutionnaire � celui de Krim Belkacem, ont soulign� son sens du sacrifice. L�atypique parcours post-ind�pendance d�Arib Loun�s a �galement �t� mis en exergue par la conf�rence de l��crivain Youn�s Adli, auteur d�un livre sur le r�sistant Arezki El Bachir , un enfant du village, soulignant la similitude de son combat avec ce h�ros de la r�sistance populaire. Des dizaines de citoyens et de moudjahidine, qui ont afflu� des quatre coins de la localit� ont assist� � la c�r�monie durant laquelle a �t� inaugur�e une fresque � l�effigie du martyr. Elle jouxte les bustes d�Arezki El Bachir et de son lieutenant Amar Oumera�. Un tournoi de football portant son nom a �t� �galement organis� en sa m�moire. Il s�est d�roul� en pr�sence de tous les villageois, hommes, femmes et enfants r�unis pour rendre hommage � un h�ros singulier, au combat pluriel.