Les deux finalistes alg�riens du 800 m, Madi Nabil et Manseur Nadjim, qui ont fait un bon parcours aux JO, ont respectivement termin� hier 7e et 8e. De notre envoy� sp�cial � P�kin, Chakik B. Avant la finale, le tableau paraissait bien et les deux Alg�riens semblaient proches du podium pour avoir sorti les meilleurs sp�cialistes mondiaux. Ils ont cru jusqu�au bout, mais en finale, ils �taient tr�s surveill�s contrairement aux deux tours qualificatifs. En effet, apr�s avoir entretenu une lueur d�espoir, Madi et Manseur ont simplement tr�buch� en finale. Il faut dire que leur panache ne leur a pas permis de cr�er l�exploit. Ils sont arriv�s � P�kin dans la peau de figurants pour passer, au fil des tours, de potentiels favoris au podium. C��tait trop beau, car d�s le coup de starter de la course qui n��tait pas rapide que Madi et le novice Manseur semblaient d�j� l�ch�s par les autres concurrents. Ce seront les K�nyans Bengei et Alfred Kirwa qui contr�leront la course avant que le Soudanais Ahmed Isma�l se m�le au peloton. Dans le dernier tour, les Alg�riens n�ont pu r�sist� au rythme impos� par leurs adversaires. C��tait une partie perdue d�avance. Avant l�emballage final, Madi et Manseur sont rel�gu�s aux 7e et 8e places. Devanc�s par les six concurrents, ils boucleront difficilement les deux tours de piste en r�alisant 1�45��96 (Madi) et 1�47��19 (Manseur). Le K�nyan Bengei dans son jour s�imposera dans le temps de 1�44��65, suivi par le Soudanais Isma�l Ahmed (1�44��70) et par son compatriote Alfred Kirwa (1�44��82). A la fin de la course, Madi dira : �Je me suis mis beaucoup de pression. J��tais confiant de faire quelque chose pour honorer mon pays. Je n�ai pas compris ce qui s�est pass� durant la course. Pourtant, la course �tait moins rapide en comparaison avec celle des demi-finales. Le K�nyan Bengei m�rite ce titre vu qu�il �tait plus exp�riment�. � De son c�t�, Manseur Nadjim commente sa participation : �A 20 ans, j�ai tent� de cr�er la surprise. J�ai senti que je manquais beaucoup d�exp�rience. Figurer parmi les huit finalistes n�est pas mal aussi. Je pense �tre pr�t pour les JO- 2012�. C. B. AUTEUR DU DOUBL� (5 000 M ET 10 000 M) Bekele, le marathon attendra L'Ethiopien Kenenisa Bekele, qui a r�alis� hier le doubl� 5 000/10 000 m aux Jeux de P�kin, point d'orgue d'une carri�re d�j� impressionnante, a estim� qu'il avait encore le temps de penser au marathon, �preuve l�gendaire dans son pays. �Je suis encore jeune�, a-til d�clar� � l'aune de ses 26 ans, samedi � l'issue du 5 000 m gagn� devant les K�nyans Eliud Kipchoge et Edwin Soi. Bekele, le r�serv�, s'est anim� en �voquant le pr�sent imm�diat. �J'ai r�alis� mon r�ve. C'est fantastique, c'est ce que j'ai fait de mieux�. Puis, fatalement, il s'est retourn� sur son �chec relatif des Jeux d'Ath�nes (vainqueur du 10.000 m/2e du 5000 m). �Avant, j'�tais si jeune que j'ai s�rement d� faire beaucoup d'erreurs dans le sprint (face au Marocain Hicham El Guerrouj). Maintenant je suis devenu tr�s fort�, a expliqu� le champion, d�diant son succ�s �au peuple d'Ethiopie�. Son palmar�s est d�sormais le plus copieux de tous les temps : trois titres olympiques et autant de m�dailles d'or aux Mondiaux, les deux records du monde des 5 000 et 10 000 m, et cinq doubl�s (cross court/cross long) aux Championnats du monde de la sp�cialit�. Injuste Mais il serait injuste pour les anciens de comparer leurs palmar�s avec ceux des modernes. Le Tch�coslovaque Emil Zatopek, le Sovi�tique Vladimir Kuts, le Finlandais Lasse Viren et l'Ethiopien Miruts Yifter, �galement auteurs du doubl� du fond aux JO, avaient moins d'occasions pour s'illustrer, sans Mondiaux sur piste notamment. Apr�s son troisi�me titre mondial sur la plus longue des distances de la piste, en 2007 � Osaka (Japon), Bekele avait d�clar� que �c'est � la fin qu'on juge la valeur d'un homme�. Il lui avait �t� alors demand� o� il pensait se situer dans la hi�rarchie d'un si�cle de grands coureurs de fond. Bekele semble intemporel. Hi�ratique et myst�rieux comme le sont les souverains de son pays. Sa r�serve tranche avec la jovialit� de Haile Gebreselassie, auquel il a succ�d� sur les podiums mondiaux et olympiques. Bekele, dont les premiers souvenirs d'athl�tisme remontent au premier sacre olympique de �Gebre� � Atlanta, en 1996, osa devancer son a�n�, quadruple champion du monde du 10 000 m, lors des Mondiaux 2003 � Paris/Saint- Denis. Il venait de tuer le p�re. Depuis les JO d'Ath�nes, o� la passation de pouvoir fut confirm�e, leurs trajectoires se sont �loign�es. Gebreselassie a choisi de monter sur le marathon, avant de revenir faire une pige sur 10 000 m � P�kin (6e), car il craignait la chaleur, l'humidit� et la pollution annonc�es dans la capitale chinoise. Marathon-man Le marathon, Bekele y penserait pour les Jeux de 2016. Il n'aura apr�s tout que 34 ans, le bel �ge pour la course des rois qui avait couronn� deux fois le soldat Abebe Bikila aux JO de Rome (1960) et de Tokyo (1964). Son prochain objectif, c'est tout simplement de r�aliser un autre doubl� 5 000/10 000 � Londres, en 2012, avec en prime un troisi�me titre olympique sur 10 000 m. Du jamais fait. Profond�ment religieux, Bekele avait accept� comme un signe de Dieu la mort de sa jeune fianc�e Alem Techale, victime d'un accident cardiaque lors d'une s�ance d'entra�nement commune en janvier 2005. Deux mois plus tard, �me en peine soutenue par la foi, il avait remport� les deux courses des Championnats du monde de cross-country � Saint- Galmier. Apr�s avoir rebondi sur le plan sportif, Bekele s'est aussi reconstruit sur le plan personnel. L'hiver dernier, il s'est mari� avec une pr�sentatrice de la t�l�vision �thiopienne. FINALE DU TOURNOI DE FOOTBALL ARGENTINE 1 - NIGERIA 0 Les Albicelestes tiennent leur revanche La finale du tournoi de football qui n�est pas le premier sport olympique a drain� une grande assistance estim�e � 91 000 spectateurs. Le seul point noir de cette grandiose affiche entre l�Argentine et le Nigeria est cette programmation inadapt�e. La finale ayant d�but� � 12h locales sous une chaleur de plomb �valu�e � 35�. Devant ces conditions difficiles, l�arbitre a arr�t� la partie pendant 1 minute dans chaque mi-temps en vue de permettre aux footballeurs de se d�salt�rer. M�me les referees avaient besoin de se rafra�chir. Cette d�cision, qui a surpris les joueurs, les supporters et les invit�s, a �t� rendue possible suite aux recommandations de la Fifa qui a pens� accorder cette faveur aux joueurs afin de pr�server leur sant�. Sur la pelouse du Stade national de P�kin, les deux �quipes n�ont pu produire leur football habituel, se contentant de g�rer leurs ressources. Plusieurs joueurs ont contract� des crampes. Les Argentins, emmen�s par Messi, ont conserv� leur titre olympique en battant le Nigeria (1- 0), gr�ce au joueur de Benfica, Di Maria. Les Albicelestes, qui sont rest�s sur une historique victoire devant les Br�siliens, n�ont pas livr� le spectacle attendu. Chaleur oblige, ils ont d� attendre la deuxi�me mi-temps pour inscrire le but lib�rateur. Les joueurs de Julio Batista, qui ont �t� plus g�n�s par la chaleur contrairement aux Nig�rians, ont d�but� le match en trombe. C�est Messi qui donna la premi�re frayeur aux d�fenseurs du Nigeria. A partir de la 10�, les Argentins ont eu quelques occasions d�ouvrir le score par Di Maria, mais les Nig�rians ont r�ussi � les contenir avant de mettre, de leur c�t�, la pression par Okoronkwo S. et Obina sur l�arri�re-garde argentine. Messi bien musel� par le d�fenseur Okoronkwo C. ne parvient pas � se lib�rer du marquage. A dix minutes de la mi-temps, l�ailier gauche Odemwingie dribble Monzon mais voit son tir stopp� par le keeper Romero. En deuxi�me p�riode, les Argentins se montr�rent plus dangereux. Messi �tait le premier � alerter Vankenzin � la 50�. Il r�cidivera � la 58�, en offrant une balle en or � Di Maria lequel n�avait qu�� transpercer le mur adverse et battre le portier nig�rian. C��tait la liesse sur le banc argentin. Le r�veil nig�rian n�apportera rien m�me si Okoronkwo et Anichebe auront deux belles opportunit�s de tromper le gardien Romero. Les Argentins, qui ont r�uni leurs stars, ont m�rit� l�or olympique pour la seconde fois cons�cutive. C. B. Le football, sport le plus suivi des JO Le football aura �t� le sport le plus suivi aux Jeux olympiques de P�kin avec un total de 2 140 000 spectateurs, tournois messieurs et dames confondus, ont fait savoir les organisateurs hier, � la veille de la cl�ture des JO. Le tournoi masculin a drain� � lui seul un total de 1,4 million de personnes dans les stades, attir�es notamment par les deux superstars pr�sentes en Chine, l'Argentin Leo Messi et le Br�silien Ronaldinho, acclam�es � chacune de leurs apparitions. Cette fr�quentation des stades de football �est la plus grande jamais enregistr�e aux Jeux�, a pr�cis� un porte-parole dans une br�ve d�claration. La Fifa avait annonc� d�s jeudi que le record de fr�quentation avait �t� battu (alors 1,9 million de spectateurs). FINALE MESSIEURS DU TOURNOI DE BASKET-BALL, ESPAGNE - ETATS-UNIS Quatre raisons de croire au miracle espagnol Si l'on se fie � la logique du rapport de force et du tournoi olympique jusque-l�, les basketteurs espagnols n'ont aucune chance de battre les Etats-Unis aujourd�hui en finale des Jeux de P�kin mais quelques motifs d'espoir subsistent. - L'Espagne n'a rien � perdre : Une d�route lors de leur rencontre en poules (119-82), Juan Manuel Calderon absent sur blessure, la meilleure �quipe am�ricaine depuis la �Dream Team� 1992 en face : il n'y a pas grand-chose qui plaide en faveur du champion du monde. - R�ussir le doubl� Mondial-JO que seuls les Etats-Unis, la Yougoslavie et la Russie ont accompli repr�sente certes une belle carotte. Mais personne n'en voudra aux Espagnols s'ils ne ram�nent que la m�daille d'argent, comme lors des Jeux de Los Angeles en 1984. Cette absence de pression est un atout majeur quand il s'agit d'aborder un match de cette importance. Surtout que l'�quipe US se doit de remporter l'or aux yeux de son public qui ne lui pardonnerait pas un quatri�me �chec apr�s ceux des Jeux d'Ath�nes et des Mondiaux 2002 et 2006. - C'est une �quipe de r�ve : si sur le plan individuel, les Am�ricains sont plus forts, l'Espagne pr�sente sans aucun doute le meilleur collectif du monde. Calqu� sur la g�n�ration dor�e, championne d'Europe et du monde juniors en 1998/99, il offre une coh�sion et une unit� sans �quivalent. Avec dix des douze champions du monde 2006 pr�sents � P�kin, l'�quipe a une profondeur de banc, de l'exp�rience et poss�de en Pau Gasol un leader incontestable. Un cocktail qui lui a permis de remporter 46 de ses 49 derniers matches depuis l'Euro-2005. S'il y a une �quipe qui peut rivaliser avec les Etats-Unis c'est bien l'Espagne. Seul b�mol, mais de taille, l'absence de Juan Manuel Calderon, touch� aux adducteurs. Sans son meneur de jeu titulaire, un des piliers du groupe, l'Espagne risque de manquer de solutions � l'arri�re o� le surdou� Ricky Rubio aura de grosses responsabilit�s, � seulement 17 ans. - L'exc�s de confiance des Am�ricains : c'est peut-�tre la principale chance pour l'Espagne : que les Etats-Unis tombent dans l'arrogance et la facilit�. Apr�s un premier tour en retenue, quasiment monacal, les pr�mices d'un exc�s de confiance sont apparues en quarts de finale face � l'Australie. Par moments, on se serait cru � un tournoi de plage en voyant les joueurs chambrer sur le terrain et les rempla�ants s'�crouler morts de rire sur le banc ou faire tourner les serviettes en l'air. Un comportement qu'on a retrouv� en demi-finales face � l'Argentine o� les Etats-Unis ont failli dilapider compl�tement un avantage de 21 points en tombant dans la facilit�. �On a jou� trop relax�, a avou� Carmelo Anthony. Reste � savoir � quel point les joueurs US ont conscience que faire le beau et/ou le malin peut les faire perdre. - Un jeu US parfois friable : hors d'atteinte sur le plan individuel, les Etats-Unis ne poss�dent pas encore une culture tactique aussi aboutie que celle de l'Argentine ou des grosses �quipes europ�ennes. Lorsque tout roule, le jeu US peut �tre magnifique. Mais quand �a coince, il peut �galement se d�liter compl�tement et les joueurs retomber dans leurs travers nombrilistes. Le deuxi�me quart-temps face � l'Argentine en a donn� une illustration parfaite. Apr�s avoir rel�ch� la pression d�fensive, les joueurs am�ricains ne disposaient plus de munitions en contreattaque, leur pain quotidien. La balle et les joueurs � l'arr�t, Kobe Bryant et les autres stars NBA ont alors privil�gi� des solutions individuelles. Sans succ�s la plupart du temps. Si l'Espagne arrive � rester au contact, c'est une donn�e qui pourrait jouer en fin de finale. KOBE BRYANT �Imiter Phelps et les autres� Kobe Bryant attendait avec gourmandise la finale des Jeux de P�kin, face � l'Espagne aujourd�hui, o� il comptait vivre � son tour l'exp�rience d'une victoire olympique qu'il a partag�e depuis quinze jours avec les autres athl�tes am�ricains. Apr�s le champion olympique argentin en demi-finale, voil� le champion du monde espagnol en finale, beau programme non ? �C'est sympa. C'est pour �a qu'on est l�. On prend beaucoup de plaisir face � de tels adversaires qui jouent dur et qui sont comp�titifs. Regardez l'Argentine, ils �taient men�s de 21 points, mais ils n'ont pas baiss� la t�te. Ils ont continu� � lutter, � tout donner. Et contre l'Espagne, cela sera pareil. C'est ce qui fait la beaut� du sport.� Est-ce difficile de prendre au s�rieux une �quipe que vous avez battue de 37 points en phase de poules ? �Pas du tout. On est concentr�s � 100% pour aller chercher l'or. C'est ce qui compte, pas l'adversaire. Je ne pense pas que ce premier match ait un quelconque impact sur la finale. Les Espagnols vont faire des ajustements, on verra sans doute beaucoup de d�fense de zone. Il faudra nous aussi qu'on s'y adapte.� Que repr�senterait la m�daille d'or pour vous ? �Tout ! Dans le sens qu'on repr�sente notre pays, qu'on porte les espoirs et les r�ves de tant de jeunes sportifs. Comme moi lorsque j'avais 13 ans et que j'ai vu la Dream Team � Barcelone (en 1992). C'est � ce moment que pour la premi�re fois je me suis vu d�fendre les couleurs des Etats- Unis. Ici � P�kin, j'ai eu la chance de voir notre �quipe de foot f�minine remporter la m�daille d'or et je suis rest� pour la r�ception. J'ai vu � quel point c'�tait un moment sp�cial. J'ai vu gagner Phelps et les autres nageurs US, j'ai vu les filles du volley, j'ai vu tellement de choses. Je n'ai qu'une envie, celle de les imiter.� TAEKWONDO Des coups, des cris, le dur combat pour la cr�dibilit� de la WTF Des d�cisions contest�es, un arbitre frapp� par un athl�te et des officiels d�pass�s par les �v�nements, le taekwondo a justifi� sa sulfureuse r�putation lors des Jeux olympiques de P�kin, mais ses dirigeants assurent que son avenir olympique n'est pas compromis. Comme � chaque tournoi depuis son introduction au programme des JO en 2000, la taekwondo, cet art martial sudcor�en � base de coups de pied, a d�fray� la chronique. Le tournoi de P�kin restera surtout dans les m�moires pour l'agression d'un arbitre par le Cubain Angel Valodia Matos, champion olympique des moins de 80 kg en 2000. Alors que l'arbitre su�dois Chakir Chelbat l'avait disqualifi� pour avoir d�pass� le temps accord� pour recevoir des soins, Matos, 31 ans, est entr� dans une col�re noire, a bouscul� l'officiel, puis lui a ass�n� un coup de pied au visage. Matos a ensuite bouscul� un jugeassistant, avant de quitter le tatami accompagn� de son entra�neur qui criait au complot. La F�d�ration internationale (WTF) n'a pas perdu de temps pour les sanctionner. Apr�s la r�union d'un conseil de discipline extraordinaire, Matos et son entra�neur ont �t� exclus � vie de toute comp�tition internationale organis�e par l'WTF pour �violation grave de l'esprit du taekwondo�. Cet ultime incident refermait quatre jours difficiles pour les responsables de la F�d�ration internationale, critiqu�s vertement pour des d�cisions arbitrales difficilement justifiables. En premi�re ligne, l'�quipe des Etats-Unis apr�s l'�limination vendredi en quart de finale du double champion olympique et quadruple champion du monde, Steven Lopez. Apr�s le rejet de sa r�clamation, le patron de l'�quipe am�ricaine, Herb Perez, ne savait plus � quel saint se vouer : �Si c'est cela le taekwondo, il serait peut�tre bon qu'il ne soit plus aux JO�. Rebelote hier en quart de finale du tournoi f�minin des plus de 67 kg : la Chinoise Chen Zhong, double championne olympique, est d�clar�e vainqueur (1- 0) alors que son adversaire, la Britannique Sarah Stevenson, l'avait touch�e � la t�te, ce qui aurait d� lui rapporter deux points. Apr�s r�clamation des Britanniques, puis consultation des images vid�o, le jury a finalement donn� la victoire � Stevenson, � la stupeur du public chinois. �Un �v�nement significatif pour notre sport s'est produit, une telle d�cision est une premi�re�, s'est f�licit� le secr�taire g�n�ral de la WTF, Yang Jin-suk qui n'a pas manqu� de saluer �la courtoisie� de l'�quipe chinoise qui n'a pas fait appel. La WTF avait pourtant pris des mesures drastiques pour s�lectionner les 29 arbitres officiant � P�kin � l'issue d'un stage d'un mois � l'�t� 2007 r�unissant 150 candidats, puis d'un s�minaire dit de �rafra�chissement des connaissances� le mois dernier. �Nous avons maximis� nos efforts pour minimiser les erreurs�, mart�le M. Yang, tout en reconnaissant que �l'erreur humaine ne pourra jamais �tre totalement �limin�e�. Le salut pourrait venir de la technologie, avec des plastrons et casques bourr�s d'�lectronique qui signalent les impacts et leur calibrage. A Rome, en mars, les Championnats d'Europe ont �t� le premier grand rendez-vous international � se d�rouler �sous �lectronique�. La WTF veut suivre cette voie, assure son secr�taire g�n�ral sans toutefois donner un �ch�ancier pour l'adoption d�finitive de cette innovation attendue par les athl�tes. Une certitude, �le taekwondo a un grand avenir olympique devant lui�. �Nous donnons leur chance et de l'espoir � des pays, petits et/ou pauvres, nous propageons l'olympisme � travers le monde�, conclut M. Yang en r�f�rence aux m�dailles remport�es � P�kin par l'Afghanistan � une premi�re historique �, la R�publique dominicaine, l'Iran ou la Croatie.
La Gazette des Jeux BUSH Quand il s'entra�ne dans le bush, le v�t�tiste du Zimbabwe, Antipass Kawari, doit �viter les mauvaises rencontres. �Un jour, j'ai vu un lion, alors l� j'ai vraiment appuy� sur les p�dales�, raconte Kawari � qui il arrive d'emprunter les pistes des �l�phants : �Ils ouvrent leur propre voie, deux m�tres de largeur, parfaite pour l'entra�nement. Mais on peut aussi se trouver face � l'un d'eux, et l� danger !�. BUSH (suite) Pour son malheur, Antipass Kawari n'a pas rencontr� d'animaux sur le circuit de Lao Shan dans la course olympique mais des m�saventures techniques. Retard� par plusieurs crevaisons, il a abandonn� pr�matur�ment. �La course �tait terrible�, a-t-il dit. �Je suis d��u, j'esp�rais faire un top 10�. GRADATION Angel di Maria s'�tait d�j� �merveill� apr�s la demi-finale gagn�e 3-0 contre le Br�sil. �Que demander de plus ? J'ai gagn� ma place, je joue bien en ce moment et nous avons gagn� la finale. Son extase est encore mont�e d'un cran, au contact de Maradona. �Il m'a serr� dans les bras et m'a f�licit�, a racont� le jeune joueur. Il m'a dit : �Quel but !� �a donne des frissons. Marquer le but qui donne le titre olympique � l'Argentine et rendre Diego fou de joie : que demander de plus ?�.