La ville d�El-Tarf est en train de se transformer irr�m�diablement et in�luctablement en une grande d�charge publique. Pour s�en convaincre, il suffit de faire un tour dans les diff�rents quartiers. Ainsi, la prolif�ration des d�charges sauvages en milieu urbain est devenue, au fil des mois, un v�ritable casse-t�te chinois pour les responsables locaux. Le constat est l�, d�chirant et amer, il y a un manque de civisme criant des citoyens. Les habitants, dans leur majorit�, se d�barrassent des ordures m�nag�res loin des sites am�nag�s � cet effet, et en dehors des horaires convenus cr�ant de facto un d�bordement pour les services des voiries dans l�accomplissement de leur mission de service public. Certains citoyens poussant le ridicule et la b�tise humaine � leur paroxysme et, toute honte bue, jettent les sachets pleins d�ordures � m�me la chauss�e ne se souciant gu�re que de tels actes peuvent g�n�rer des zoonoses aux cons�quences sanitaires incommensurables. Devant ce ph�nom�ne qui prend de l�ampleur chaque jour, il appartient � la commune de mener des campagnes de sensibilisation tous azimuts pour inculquer un tant soit peu les bons r�flexes de protection de l�environnement imm�diat et de pr�servation du cadre de vie. Par ailleurs, le renforcement en moyens humains et mat�riels du parc roulant de la commune est une autre action � mener de concert avec la cr�ation de comit�s de quartier encadr�s par les �lus pour entreprendre des actions ponctuelles et r�p�titives de volontariat afin d��radiquer les d�charges sauvages au niveau du tissu urbain. Daoud Allam DENR�ES ALIMENTAIRES � l�approche du ramadan, les app�tits s�aiguisent Comme de coutume, l�approche du mois de ramadan est source de grande inqui�tude, angoisse et appr�hension pour le citoyen lambda, mais c�est aussi le mois o� les app�tits des commer�ants de tous acabits s�aiguisent. A une dizaine de jours de l�amorce de ce mois sacr�, une grande fr�n�sie commence � �tre perceptible. D�une part, les pr�paratifs des m�nages vont bon train, d�autre part, les commer�ants font le plein en emmagasinant en quantit�s appr�ciables les denr�es alimentaires les plus demand�es. Cependant, la mercuriale a d�j� pris son envol renseignant les consommateurs sur ce qu�ils doivent s�attendre. Pendant ce mois, la demande devient tr�s forte, l�offre ne pouvant suivre la cadence impos�e par le tube digestif, engendrant de fait une inflation des prix, qui est, par ailleurs, le r�sultat de la raret� de tel ou tel produit se r�percutant ainsi sur la bourse du citoyen. Durant ce mois, les sc�nes des pr�c�dents ramadans vont r�appara�tre. Beaucoup de personnes s�adonneront � tous les commerces de mani�re ill�gale et sans respect des conditions d�hygi�ne. Beaucoup s�improviseront vendeurs de g�teaux orientaux, de zlabia� Certains se transformeront en commer�ants occasionnels de fruits et l�gumes obstruant les art�res de la ville au grand dam des automobilistes� De son c�t�, la DCP �tablira un bilan exhaustif sur ses activit�s de contr�le pendant le mois prouvant que les choses ont fonctionn� dans le meilleur des mondes et que ses agents se sont mobilis�s pour faire avorter toute tentative de fraude. Les administrations auront leur cong� informel. Et puis, les alibis de manque de sommeil, de ventre creux et de mal de t�te, de vertiges par manque de nicotine, finiront d�achever toute vell�it� de bien faire son travail. Mais au fait, a-t-on conscience vraiment des enseignements de ce mois et de la foi en g�n�ral ? C�est plut�t le mois d��picure avec tous les exc�s possibles. D. A. EL-KALA Un homme trouve la mort dans une rixe Le quartier appel� commun�ment �a wilaya�, dans la commune d�El Kala, a �t� le th��tre, vendredi dernier, d�un crime des plus abjects. En effet, une personne �g�e de 41 ans, frapp� au niveau de l'abdomen par une arme blanche, suite � une rixe, a trouv� la mort. Le meurtrier ainsi que son fr�re ont �t� appr�hend�s par les services de s�curit� et d�f�r�s devant le procureur de la R�publique pr�s le tribunal d�El-Kala. Nos multiples d�marches pour conna�tre les circonstances de ce drame sont rest�es vaines. Ainsi, chaque ann�e, El Kala renoue avec un crime semblable. C�est devenu un rituel.