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BILAN DE LA PARTICIPATION ALG�RIENNE AUX JEUX OLYMPIQUES 2008
Echecs � r�p�tition : jusqu'� quand ?
Publié dans Le Soir d'Algérie le 25 - 08 - 2008

Comme il est de coutume, toute participation � une comp�tition sportive internationale est sujette � une analyse critique qui va de l�objectif au subjectif. Aussi, cette 12e participation alg�rienne � des olympiades n��chappe pas � cette sacro-sainte tendance � �g�om�trie variable� qui a toujours �t� la constante dans l�attribution collective de toute victoire et fait qu�une d�faite est toujours orpheline dans son appartenance.
Entre b�atitude et d�sillusion
Pour ne pas �tre en reste, l�appr�ciation de cette participation �p�kinoise� de nos meilleurs sportifs nous provient de plusieurs bords, allant des responsables de la d�l�gation alg�rienne aux techniciens accompagnateurs, en passant par les divers observateurs et la vox populi. Pour les �cols blancs� de la d�l�gation alg�rienne, les larmes vers�es par Berraf, le patron du Comit� olympique alg�rien, lors de la cons�cration de Soraya Haddad et Amar Benyekhlef, bien qu�inondant de bonheur et embuant leur vision analytique de cette vir�e �p�kinoise� et des sorties rat�es des 59 autres athl�tes alg�riens� ne pourront �berner � les millions de sportifs et autres quidams alg�riens quant � une r�ussite alg�rienne � ces joutes de P�kin. Sans froisser nos amis sportifs repr�sentant notre pays � ce rendez-vous olympique, l�absence de m�daille (qu�importe la couleur du m�tal) dans leurs escarcelles est synonyme de ratage, n�en d�plaise aux laudateurs et autres �chehamine �. Et dire que la d�l�gation alg�rienne pr�sente � P�kin est consid�r�e comme la plus forte composante, depuis celle de 1980 � Moscou. Pour les gens rest�s en Alg�rie, coll�s H 24 devant leurs tubes cathodiques, bien malin celui qui peut pr�dire leur r�action � l�accueil de ces �cols blancs�, qui essaieront de leur louer les bienfaits d�une participation chinoise, en appliquant � la lettre la maxime du baron Pierre de Coubertin �L�essentiel est de participer�, qui est d�pass�e et d�valoris�e de notre temps, pour justifier l�injustifiable et pouvoir att�nuer leur �ternelle d�ception.
Entre promesses et r�alit�s
Il y a quelques semaines, avant le d�part pour P�kin, dans cette fameuse d�l�gation appel�e ironiquement la smala, certains membres fanfaronnaient et se targuaient d�avancer que l'Alg�rie a, cette fois, la plus grosse d�l�gation sportive de son histoire. Aussi, elle pensait � juste titre que cette donne allait assurer une �razzia alg�rienne� � P�kin.
Le paravent de la pr�paration
En aval, o� l�appr�ciation de ce s�jour asiatique est divergeant, d�un acteur � l�autre et d�un observateur � l�autre. En amont, il y une convergence d�sint�ress�e ou innocente (c�est selon) sur le �bricolage� institu� en mode de pr�paration r�f�rentielle et pr�f�rentielle , par des acteurs officiels et officieux d�bitant leur �ternelle et exub�rante diatribe qu�ils consid�rent comme sciences infuses �tal�es � la face m�dus�e d�un monde sportif alg�rien, pourtant averti et avis�. Cependant, il semble bien que chez nous, tirer les enseignements n�cessaires de nos erreurs pour repartir d�un bon pied reste un mode que l�on n�arrive pas � conjuguer ni au pr�sent, ni au futur. Quand on entend ces �cols blancs� et autres �ronds de cuir� affirmer, avec une stup�fiante assurance, dans le plus pur style de langue de bois, que le sport alg�rien est en bonne sant�, que les r�sultats sont bons, en se basant on ne sait sur quelles convictions, il y a de quoi s�attendre � de prochaines d�confitures. C�est � croire que les le�ons de nos �checs pass�s et actuels n�ont servi et ne serviront � rien. T�moin et acteur incontournable sur la sc�ne sportive alg�rienne, de par son statut de pr�sident du COA, depuis 2001 � ce jour, Mustapha Berraf est dans le collimateur, car l�organisation en amont et en aval de la participation alg�rienne aux Jeux olympique, ne peut �chapper � son sceau. Donc, il ne peut en aucun cas se pr�valoir d�une ignorance dans le grincement lors de tous les cheminements pr�paratoires olympiques. Cette vir�e a co�t� la coquette somme de 177 millions de DA (1,4 million euros). Elle a servi � la pr�paration des athl�tes pour ces joutes chinoises, selon les responsables du sport alg�rien qui en d�gagent une b�ate satisfaction. C�est dr�le de l��tre avec deux m�dailles dans l�escarcelle alg�rienne. Pour la petite histoire, un internaute s�offusque quand il constate, en comparaison, que la Jama�que, un pays pauvre, qui ne fait pas de vagues, peinard, rasta, qui fume du th� mais qui r�ve en couleur, a r�colt� 6 m�dailles d'or et que la minuscule Trinit�-et-Tobago nous d�passe all�grement. Pour la grande majorit� des sportifs et des quidams alg�riens, qui ont l�ironie en convergence, c�est raisonnable de r�colter ces fruits d�une pr�paration b�cl�e. Dans la majorit� des pays qui se respectent, l�olympiade se pr�pare d�s le tomber de rideau de la pr�c�dente. Chez nous, elle est entam�e ou plut�t fait l�objet d�une r�flexion d�abord une ann�e et quelques poussi�res avant les jeux. Comment expliquer l�inexplicable quand des athl�tes ne d�marrent les stages pr�comp�titifs qu�� quelques mois de n�importe quels jeux continentaux ou plan�taires. Le pourquoi de cette situation est l�arriv�e tardive de la maigre subvention sp�cifique. Alors, nous assistons � la course folle des responsables de chaque instance f�d�rale pour d�nicher des lieux propices aux stages et parall�lement d�nicher des sparring- partners de qualit�. Les responsables de certaines f�d�rations sportives sont � mettre aussi dans le collimateur, pour leurs gestions approximatives et douteuses de leurs structures. Comme il est de tradition, dans notre pays, eux aussi substituent les justifications aux explications.
Ath�nes n�est pas une r�f�rence
C�est vrai que les deux m�dailles de P�kin font oublier le naufrage d�Ath�nes 2004. Il faut dire que les deux m�dailles, remport�es de haute lutte par nos judokas, sont juste l�arbre qui cache la for�t. D�ailleurs, ce ne sont pas les deux m�dailles glan�es qui vont d�mentir un constat fait par tous les observateurs. Aussi, la d�sillusion est grande, notamment par l��chec cuisant de l�athl�tisme et la boxe, consid�r�s, � tort ou � raison, comme les porte-flambeaux du sport alg�rien qui vont et reviennent bredouilles. Une situation qui refl�te naturellement ce que vit ou subit le sport alg�rien en ces derni�res ann�es. Il faut dire qu�en dehors du judo, dont l�instance f�d�rale est relativement stable, les autres f�d�rations ont, pour la plupart, v�cu au rythme des remous et de honteux scandales. Pour le simple citoyen, confront� aux affres du �couffin vide�, ne devrait-on pas imposer un cahier des charges � chaque pr�sident de f�d�ration avec des objectifs bien trac�s ? Cela �vitera bien des d�penses inutiles.
Satisfactions
N�en d�plaise � ces chers �cols blancs� p�kinois et ceux rest�s dans leurs feutr�s bureaux d�Alger, les satisfactions se comptent sur les doigts d�une seule main. Elles ont pour noms et nous ne cessons de le r�p�ter, avec plaisir, Soraya Haddad, Amar Benyekhlef. A un degr� moindre, nous retrouvons Nadjem Manseur, Abdelhafid Benchebla et Nawfel Ouatah
D�ceptions
L�, c�est une profusion de d�ceptions qui n�honorent pas du tout le sport national. D�abord, l��tonnement a �t� grand quand l�opinion sportive alg�rienne apprend que les directeurs techniques nationaux des f�d�rations sportives pr�sentes � P�kin sont rest�s � Alger et remplac�s l�-bas par leurs pr�sidents. Pourtant, ce sont eux les premiers concern�s par le terrain sportif. Lors de ces Jeux olympiques, le r�le du DTN est d�terminant. Il se doit d�assurer la liaison entre ses athl�tes, les entra�neurs et les autres membres de la mission. Sur le plan sportif, sa responsabilit� est engag�e avant, pendant et apr�s les comp�titions. A la surprise g�n�rale, ce sont les �cols blancs� qui ont fait main basse sur tout, en d�laissant leur terrain administratif. Un autre volet �difiant a �t� celui des remous ou r�glements de comptes dans certaines f�d�rations sportives. Au lieu que le linge sale soit lav� � la maison, ces messieurs se sont donn�s honteusement en spectacle � l��tranger. D�abord, il y a eu le probl�me survenu en athl�tisme, o� le chef d��quipe a d�clar�, sur une radio nationale, songer contacter son DTN � � Alger pour trouver une solution. Ce n�est pas fini, car la boxe s�est mise de la partie pour voir une gu�guerre � distance entre le pr�sident de cette instance et son DTN. Entre d�mission de ce dernier et son limogeage, le simple citoyen s�est trouv� K.-O. sans combattre. Et cela continue, avec ces heureux sportifs, ralliant P�kin et humiliant notre pays � leurs mani�res singuli�res. Ils n�ont pas trouv� de mieux que de d�clarer forfait sur place.
Accompagnateurs
Ah ! comme ce mot magique a fait r�ver bien des personnes. Appliquant � la lettre la maxime du baron Pierre de Coubertin, certaines personnes n�ont eu qu�un seul et unique objectif : participer aux Jeux olympiques de n�importe quelle mani�re. Pour y parvenir, quoi de mieux que de faire partie de la d�l�gation d�accompagnateurs. La d�l�gation charg�e d�accompagner les 61 athl�tes alg�riens devait �tre compos�e de 24 membres. Ce quota est d�termin� par �la r�gle 42 des Jeux de l�olympiade�, qui attribue les places d�accompagnateurs au prorata des sportifs engag�s. Mais en r�alit�, pas moins de 43 personnes ont fait le voyage de P�kin, soit le double des places disponibles. Pour obtenir ce chiffre, il a suffi de se r�f�rer au fascicule r�alis� par le COA � l�occasion des JO 2008. Les gens se demandent pourquoi, alors, les DTN n�ont pas �t� incorpor�s dans la d�l�gation, du moment que le quota r�glementaire a �t� d�pass�. Que ne ferait-on pas pour voir P�kin ? Myst�re et boule de gomme !
Que faire maintenant et demain ?
En tout cas, le sport alg�rien va, ces derni�res ann�es, de mal en pis. Apr�s le parach�vement du cycle olympique et le d�clenchement du processus �lectoral du mandat suivant, il est bon de s�parer le bon grain de l�ivraie. Un coup de pied dans la fourmili�re est plus que n�cessaire.


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