La rentr�e sociale pour les Alg�rois s�est apparemment d�roul�e cette ann�e plus t�t que pr�vu. D�s la mi-ao�t, les rues de la capitale ont renou� avec les bouchons et autres embouteillages, signe d�un retour massif des vacanciers. F.-Zohra B. Alger (Le Soir) - Les art�res de la capitale et de sa p�riph�rie, sous le soleil chaud du mois d�ao�t, accueillent un nombre de plus en plus important de personnes, pour la plupart revenues des vacances plus t�t que pr�vu ou qui font leurs emplettes en pr�vision du mois de ramadan et de la rentr�e scolaire. Car cette ann�e, le mois sacr� s�invite dans les foyers en �grignotant� sur la saison estivale que d�aucuns avaient pour habitude de prolonger jusqu�� septembre ou � la fin du mois d�ao�t. Mais point de rallonge cette ann�e et la fin des vacances est bel et bien annonc�e. Ainsi, et si les plages se sont pour la plupart vid�es de leurs visiteurs, les commerces, eux, ne d�semplissent pas, et les slogans accrocheurs sont d�j� affich�s sur les devantures. �Nous sommes pr�ts pour la rentr�e�, �R�duction sp�ciale rentr�e�, �Soldes sur l��lectrom�nager�, tous les moyens sont bons pour attirer des parents soucieux de faire le plein de cartables � quinze jours de la rentr�e scolaire, pr�vue le 13 septembre prochain. Toutefois en plus des achats d�articles scolaires, les consommateurs doivent aussi, comme cela est de coutume chaque ann�e, faire les courses sp�cial ramadan. Soucieuses de bien faire, les ma�tresses de maison ont rang� les parasols et serviettes de plage pour se pr�parer � mener plusieurs combats de front. Cela �quivaut pour la plupart � reprendre le chemin du bureau, r�approvisionner les placards pour les repas du ramadan et pr�parer la rentr�e des tout petits. Les services de l��tat civil et autres structures de l�administration sont pris d�assaut en raison des rentr�es universitaire et scolaire. Les parents, pr�f�rant ne pas �tre pris de court au mois de septembre, ont choisi de se munir des documents n�cessaires. Des all�es et venues n�arrangent en rien la situation de blocage de la circulation dans la capitale, � toutes les heures de la journ�e. Hier, la situation a atteint son paroxysme au centre-ville, au grand dam des automobilistes qui ont d� prendre leur mal en patience. Les cort�ges de mariages ralentissent consid�rablement la circulation au niveau de l�autoroute et autres rues de la capitale. A cela s�ajoute la multiplication ces derniers jours des barrages de contr�le de police devant la crainte d�attentats au c�ur de la ville. Ces embouteillages r�currents, ni les diff�rents plans de circulation concoct�s pour la capitale ni les tr�mies et autres ronds-points ne sont parvenus � les �radiquer.