L�indice des prix � la consommation sera calcul� sur une base nouvelle, selon l�ONS dont le statut sera �galement revu et qui s�est engag� dans une dynamique de r�novation du syst�me statistique national. Par ailleurs, le prochain recensement de la population, pr�vu en 2013, sera suivi par des recensements annuels. Ch�rif Bennaceur � Alger (Le Soir) - Un nouvel indice des prix � la consommation sera examin� la semaine prochaine par une commission sp�cialis�e du Conseil national de la statistique (CNS), mis en place r�cemment. Relanc�, le CNS est une instance consultative plac�e sous la f�rule du Commissariat g�n�ral � la planification et la prospective. Au lieu de 1989, l�ann�e de base servant au calcul de cet indice pour �valuer ainsi l�inflation sera celle de 2001, selon le directeur g�n�ral de l�Office national des statistiques (ONS), Mohamed Boumati, qui a anim� hier une conf�rence de presse et ce, m�me si le premier responsable de l�ONS a estim� que le d�bat sur l�inflation reste li� � une question d�appr�ciation et que �la mercuriale se fait par le portable�. Pour autant, Mohamed Boumati ainsi que les autres membres du staff de l�ONS, ont affirm� �tre convaincus, que la m�thodologie de calcul des indicateurs sociaux et �conomiques (ch�mage, inflation, �), adopt�e par cette institution est conforme aux m�thodes et normes mondiales (celles du Bureau international du travail, notamment), m�me si �toute enqu�te ou statistique utilisant des fonds publics doit passer par la commission de normalisation des m�thodes du CNS, m�me celle effectu�e par l�ONS�, avait-il indiqu� auparavant. En relevant que l�ONS, institution focale du syst�me statistique national et install�e dans un nouveau si�ge, sera revu dans son statut, dans ses attributions et missions et conna�tra un red�ploiement. Dans cet ordre d�id�es, les responsables de l�ONS ont estim� que le probl�me de l�information statistique n�est pas li� � une question d�argent, cet office b�n�ficiant de la coop�ration internationale (europ�enne notamment). Le probl�me concerne surtout la gestion de la probl�matique des ressources humaines (rajeunissement, formation et sp�cialisation�). Quoique la production de l�information statistique commence � devenir de plus en ch�re, � l�heure des technologies de l�information et de la communication, avait relev� le directeur g�n�ral de l�ONS. Ce dernier a ainsi profit� de l�occasion m�diatique pour �voquer la nouvelle dynamique de r�novation du syst�me statistique national, dans le cadre d�une �Feuille de route � l�horizon 2015�. A soumettre � l�aval et � l��appropriation� des pouvoirs publics, appuy�e par des objectifs et un plan d�action, cette feuille de route devrait �tre d�taill�e dans les prochains jours. Il s�agit, ce faisant, d�assurer une coordination renforc�e et optimis�e des capacit�s statistiques des administrations publiques, avec davantage de coh�rence et moins de redondance et de r�duire, ainsi, le co�t de la production de l�information statistique. Il s�agit �galement de renforcement du cadre institutionnel. A ce propos, Mohamed Boumati a soulev� la n�cessit� de modifier certaines des missions du CNS et esp�r� que les avis consultatifs �mis par ce conseil acqui�rent une force ex�cutoire. Estimant que le recensement g�n�ral de la population et de l�habitat (RGPH), effectu� en avril 2008, s�est �d�roul� dans de bonnes conditions�, Mohamed Boumati a indiqu� que le prochain RGPH est pr�vu en 2013. Ce �sera le dernier recensement effectu� sur des bases classiques�, a-t-il laiss� entendre pr�cisant qu�� partir de 2015, des recensements se feront en continu, chaque ann�e. A charge toutefois, fera-t-il remarquer, que certains pr�alables soient r�unis : existence d�un fichier national du logement, disponibilit� d�un fichier national de la population� C. B. CH�MAGE Le taux est de 13,8 % selon l�ONS Le taux de ch�mage est de 13,8 % la population active, selon un cadre de l�Office national des statistiques (ONS), se r�f�rant � la derni�re enqu�te de cet office. Un taux loin de correspondre aux chiffres avanc�s (dont 11,8 %) de mani�re triomphale par certains membres du gouvernement, se r�f�rant eux-m�mes aux donn�es de l�ONS. C. B. Rectificatif Dans l�article paru dans l��dition d�hier, en page 3 et intitul� �Tayeb Louh : il n�y aura pas de bipartite !�, une malencontreuse erreur s�est gliss�e dans le texte. Il fallait lire, colonne 2 de l�article : ��.les concern�s sont au nombre de 1 785 413 retrait�s�� au lieu de �11 785 413 retrait�s�. Toutes nos excuses � nos lecteurs et aux services du minist�re du Travail, de l�Emploi et de la S�curit� sociale.