La crise environnementale qui s�vit � Azazga, interdite de d�charge publique par les riverains, s�amplifie apr�s la r�cente mont�e au cr�neau de quatre autres villages, dont deux � Tamassit et Agraradj � rel�vent de la commune voisine des Aghribs. Ces communes ont int�gr� la protesta en se solidarisant avec le village de Hendou dont la population s�est oppos�e au projet de centre d�enfouissement technique (CET) pr�vu � quelques centaines de m�tres de leurs habitations. Dans une r�union �largie aux associations, qui s�est tenue le 4 septembre dernier et portant comme ordre du jour la position � adopter � l��gard du projet de d�charges publiques de Bouhlalou et Tansawt Gueghzer, les repr�sentants des villages Tamassit, Hendou, Agraredj, Tacherouft et Izarouken ont, �apr�s avoir �num�r� les inconv�nients inh�rents � l�implantation des d�charges suscit�es et les cons�quences qui en d�couleront�, rendu publiques les conclusions de la r�union � travers lesquelles l�ensemble des pr�sents ont manifest� leur r�probation et leur refus cat�gorique �� cautionner cet �tat de fait, qui s�apparente � une d�rive et � une irresponsabilit�. Ce pourquoi ils �interpellent les autorit�s concern�es � prendre leurs responsabilit�s et agir en cons�quence afin d�y rem�dier�. Les r�dacteurs du PV de r�union concluent en r�affirmant leur �volont� et leur �disposition au dialogue et � la concertation� en sugg�rant l�organisation d�une r�union �largie aux APC des Aghribs et Freha, la direction de l�environnement, les for�ts, l�hydraulique, les comit�s de village et les associations afin de trouver une solution idoine. Ce qui a fait sortir de ses gonds le P/APC d�Azazga qui s�insurge contre le fait �de refuser un projet fiable dans les terrains de l�Etat sans sugg�rer de solution�. �Ont-ils propos� un site de rechange?� r�agit-il visiblement affect� par ce probl�me qui prend des proportions alarmantes puisque, selon lui, le site d�cri� est le seul qui r�ponde aux normes environnementales. Le P/APC, qui s�appr�te � r�unir de nouveau les comit�s de village, avertit que si la situation perdure, les cons�quences seront grandes sur les institutions de la ville dont les �tablissements scolaires qui risquent de fermer, selon lui, faute d�hygi�ne quand on sait que les ordures n�ont pas �t� enlev�es depuis dimanche. Au pire des cas, la solution extr�me, et la plus mauvaise, r�siderait dans les sites forestiers qui composent 50% du territoire de la commune, conc�de la maire. A condition, l� aussi, de convaincre les services des for�ts�