Apr�s le dramatique incendie, dont avait pay� les frais le jeune employ� K. M., nouvellement affect� � sa mission dans le service des cotisations, il a �t� constat� la disparition myst�rieuse d�une somme en liquide, estim�e � 861 millions de centimes, rapporte une source autoris�e. D'o� la logique de se poser des questions sur la possibilit� d'�tablir un lien entre l�incendie, dont la regrett�e cons�quence est la terrible br�lure au deuxi�me degr� de la jeune victime, et la volatilisation du gros butin de la caisse des cotisations. Pour l�instant, on apprend qu�une enqu�te a �t� ouverte par la brigade financi�re de la Gendarmerie nationale, en attendant qu�une commission soit d�p�ch�e par la direction g�n�rale de la Cnas. Quoi qu�il en soit, on retiendra que des d�tails, aussi pertinents les uns que les autres, viennent favoriser l�hypoth�se de la suspicion administrative, � commencer par la bouteille de parfum, qui se trouverait � proximit� de l��cran qui a explos�, et la disparition du cartable qui contiendrait la fameuse somme. Mais le d�tail le plus percutant, rappelle un employ� de la Cnas, est le fait qu�il y ait toute une s�rie de co�ncidences, en rapport chaque fois avec des incendies (on en d�nombre trois), tous survenus le dimanche, c�est�- dire la journ�e suivant le repos des fonctionnaires de l�organisme. D'o� la question qui s�impose de soi : �Qui est autoris� � acc�der au si�ge, la journ�e du samedi ?� Enfin, comment une telle somme de tout le mois de f�vrier a-t-elle pu �tre rassembl�e, alors que g�n�ralement, les caisses sont arr�t�es � 55 000 dinars imm�diatement vers�s � la banque ? Pour le moment, aucun d�tail n�a �t� communiqu� sur l�affaire, en attendant que l�enqu�te progresse notamment du c�t� de l�inspection g�n�rale de la Cnas.