L�utilisation rationnelle et s�curis�e des m�dicaments a �t� recommand�e hier par le Centre national de pharmacovigilance et de mat�riovigilance. F.Zohra B. - Alger (Le Soir) - Les responsables du Centre de pharmacovigilance et de mat�riovigilance, ainsi que des repr�sentants du secteur de la sant�, se sont r�unis ce week-end � l�h�tel El-Marsa de Sidi-Fredj en vue d��valuer l�utilisation des m�dicaments en Alg�rie. Cette rencontre vise en premier lieu, selon ses organisateurs, � faire le point sur les recherches effectu�es durant l�ann�e 2007 � Dou�ra et Z�ralda et qui concernent l�utilisation rationnelle des m�dicaments en Alg�rie. Parmi les r�sultats de cette �tude, figure la recommandation qui concerne la n�cessit� d�une formation ad�quate des m�decins des pharmaciens et des gestionnaires du secteur de la sant� sur une bonne prescription des m�dicaments. A cet effet, pr�ciseront les intervenants, le CNPM a associ� ses efforts � ceux des experts de l�Organisation mondiale de la sant� et un r�seau international pour usage rationnel des m�dicaments. Ceci, notamment, dans le but de mesurer les prestations de soins envers les malades selon les indicateurs universels qui permettent, expliquent les sp�cialistes, d��tablir des comparaisons pour identifier les contraintes rencontr�es dans le syst�me de soins et de proposer des correctifs � la lumi�re des exp�riences de soins recens�es dans le monde et plus particuli�rement dans les pays au niveau m�dical socio�conomique et culturel proche de celui de l�Alg�rie. Les r�sultats communiqu�s par le centre font ainsi �tat du fait que les m�dicaments non rembours�s par la CNAS ne repr�sentent que 5,63 % de l�ensemble des m�dicaments servis en pharmacie. Comme les m�dicaments non d�livr�s en pharmacie sont de l�ordre de 10,37%, ceci donne un taux de disponibilit� de m�dicaments essentiels � l�officine de 89,63% mais n�atteignent pas les 100% recommand�s. Par ailleurs, 71,11% des causes de non achat des m�dicaments sont d�clar�es comme dues au fait qu�ils sont disponibles � la maison (35,91%) ou parce que non rembours�s, (5,63%) ou encore parce qu�ils sont on�reux, (29,57%.). Il est, par ailleurs, signal� par les experts que l�absence de comit� pharmaceutique et th�rapeutique entra�ne un manque de cadre de concertation scientifique, pour promouvoir l�usage rationnel des m�dicaments. Ceci, alors que l�utilisation des m�dicaments g�n�riques reste en Alg�rie la plus faible parmi les pays en d�veloppement en Asie, Afrique et Am�rique latine. En outre, toujours selon les r�sultats de l��tude, le nombre de m�dicaments prescrits par ordonnance ainsi que la prescription d�antibiotiques et des formes injectables aux malades sont dans les normes internationales. Il est ainsi recommand� une meilleure utilisation des g�n�riques. �Afin de garantir un meilleur acc�s aux m�dicaments essentiels g�n�riques, aux couches d�favoris�es de la population �, souligneront les sp�cialistes.