La commission des affaires �trang�res de l'Assembl�e populaire nationale a organis�, hier, une journ�e d'�tude parlementaire sur le th�me �droit international, les bases juridiques de l'autod�termination des peuples : cas du Sahara occidental�. La question du principe de l'autod�termination a �t� au centre d'un large d�bat, hier, au si�ge de l'APN. Parlementaires, juristes, repr�sentants du mouvement associatif et journalistes sont revenus longuement sur ce principe � travers l'exemple du Sahara occidental. L�intervention de Tidjani Salouandji a permis d��clairer l�assistance sur l�origine de ce concept. �L�id�e d�autod�termination, qui consiste � permettre � un peuple de d�cider de son devenir, est apparue � la fin du XVIIIe si�cle. Mais elle a r�ellement pris forme apr�s la Seconde Guerre mondiale avec l�ind�pendance des peuples colonis�s. En 1945, 750 millions d�hommes et de femmes vivaient sous la colonisation. Actuellement, il reste encore 16 pays colonis�s, soit une population totale de 20 millions d��mes�, a pr�cis� le directeur de l�Institut diplomatique et des relations internationales. Revenant sur le cas du Sahara occidental, Tidjani Salouandji a indiqu� que ce conflit fut inscrit sur les tablettes des Nations-Unies en 1965. �Il y a eu tentative de falsification de l�Histoire de la part de certaines parties. La Cour internationale de justice a �t� saisie pour �viter tout amalgame. Dans son avis consultatif d�octobre 1975, la CIJ a clairement prouv� qu�il n�existe aucun lien de souverainet� territoriale entre les tribus du Sahara occidental et le royaume du Maroc. En fait, il s�av�re que sur les 14 tribus, il n�y en avait qu�une, les Tekna, qui avait un lien d�all�geance intuitu person� avec le roi du Maroc. Mais � chaque fois que le roi d�c�dait, cette tribu recevait une nouvelle demande d�all�geance�, a-t-il expliqu�. Apr�s une minute de silence � la m�moire de notre confr�re Touffik Maouchi, journaliste � l�APS d�c�d� la semaine derni�re, M. Mahrez Lamari, le pr�sident du Comit� national alg�rien de solidarit� avec le peuple sahraoui (CNASPS), a rappel� que le Sahara occidental reste le dernier territoire sous occupation sur le continent africain. �Le principe de l�autod�termination est clairement inscrit dans la d�claration du 1er Novembre 1954. Nous restons et resterons fid�les � ce principe�, a insist� M. Mahrez Lamari. Notons que cette journ�e d��tude parlementaire a �t� sanctionn�e par une d�claration finale. Les participants ont appel� �le Conseil de s�curit� � prendre ses responsabilit�s en s�opposant aux pratiques coloniales marocaines, et � obliger le royaume du Maroc � revenir sur le chemin de la l�galit� internationale�. Il a �galement �t� rendu hommage aux populations sahraouies des territoires occup�s qui m�nent une intifadha pacifique depuis mai 2005.