Apr�s s��tre envol�s la veille � plus de 70 dollars le baril, les cours du p�trole ont reflu� hier, perdant plus de deux dollars, l��lection du d�mocrate Barack Obama � la pr�sidence des Etats-Unis ayant eu un certain effet. En fin de matin�e, le baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en d�cembre, s'�changeait, en baisse de 2,04 dollars, � 64,40 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres. Vers 14h05 GMT, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude, pour livraison en d�cembre, s'�changeait � 68,04 dollars, en baisse de 2,49 dollars par rapport � son cours de cl�ture de la veille. Mardi, les prix du p�trole avaient rebondi � plus de 70 dollars (70,53 dollars) le baril � New York, finissant en hausse de 6 dollars sous l'effet de �l'euphorie politique� suscit�e par le r�sultat possible de l'�lection am�ricaine�. A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord, � �ch�ance identique, a bondi de 5,96 dollars � 66,44 dollars. Rebond du dollar Le dollar, qui avait enregistr� mardi sa d�gringolade la plus marqu�e contre l'euro en une seule s�ance depuis la mise en place de la monnaie unique europ�enne en 1999, a repris plus de 1% apr�s la victoire d'Obama. Vers 10h30 GMT, l'euro s'�changeait � 1,2834 dollar, contre 1,2975 dollar mardi vers 22h00 GMT. La devise europ�enne reculait �galement face au yen � 126,17 yens, contre 129,36 mardi soir. Hier, le dollar perdait aussi du terrain face au yen, � 98,32 yens pour un dollar, contre 99,69 yens mardi. Et cela alors que les craintes sur la demande, responsable de l'effondrement des prix de l�or noir au mois d'octobre, reprenaient le dessus dans un climat g�n�ral toujours tr�s maussade. Les Bourses dans le rouge Apr�s des cl�tures en forte hausse � Tokyo (+4,46%), Hong Kong (+3,2%) et Shanghai (+3,16%), les Bourses europ�ennes ont ouvert dans le rouge hier matin, accentuant m�me leurs pertes en cours de s�ance. Londres c�dait ainsi 2,67%, Paris 2,71% et Francfort 2,02%. Mais il est vrai que les trois places europ�ennes avaient anticip� la victoire du candidat d�mocrate en prenant plus de 4% chacune mardi. A New York, Wall Street avait termin� en hausse mardi mais devrait imiter l'Europe en ouvrant dans le rouge mercredi. Vers 09h30 GMT, le contrat � terme sur le Dow Jones, cens� pr�figurer son �volution, perdait 1,61% et celui sur le Nasdaq reculait de 1,56%. Les stocks p�troliers estim�s en hausse Cette tendance devait �tre �galement confirm�e par le rapport hebdomadaire du d�partement am�ricain de l'�nergie et elle devait se r�percuter sur les stocks p�troliers, attendus en hausse. Les r�serves de brut devaient avoir augment� de 1,1 million de barils la semaine derni�re, tandis que les stocks d'essence sont attendus en recul de 800 000 barils. Les stocks de produits distill�s, dont le gazole, devaient avoir augment� de 1,4 million de barils. Cependant, les prix du brut pourraient commencer � se raffermir et trouver un socle gr�ce aux baisses de production mises en �uvre par les pays membres de l'Organisation des pays exportateurs de p�trole (Opep). La d�cision de l�Opep bien appliqu�e �Les premiers rapports indiquent que les membres de l'Opep vont appliquer, plus strictement qu'on ne s'y attendait, les baisses de production� d�cid�es en octobre par l'organisation, juge un analyste. Apr�s avoir chut� de pr�s de quatre dollars lundi, les cours sont repartis mardi � la hausse, soutenus par l'annonce que les Emirats arabes unis avaient r�duit leur production de 200 000 barils par jour. De son c�t�, l'Alg�rie a r�duit sa production de brut de 71 000 barils par jour (b/j), se conformant � la r�cente d�cision de l'Opep de r�duire de 1,5 million b/j au total sa production. Le cartel avait d�cid� de r�duire sa production de brut � partir du 1er novembre pour tenter d'enrayer la chute des prix du p�trole qui ont perdu plus de la moiti� de leur valeur depuis juillet. Vers d�autres r�ductions de la production ? Plus important, l'Arabie Saoudite a annonc� aux compagnies p�troli�res qu'elle allait restreindre le volume qu'elles pourront exporter ce mois-ci. Ces annonces concr�tes interviennent alors que de nombreux analystes doutaient de la volont� de certains pays d'appliquer la d�cision de l'Opep, au risque de r�duire leurs revenus et de provoquer la col�re des consommateurs. Le Venezuela a d�j� annonc� qu'il proposerait une baisse d'un million de barils par jour de l'offre du cartel lors de sa prochaine r�union, �en d�cembre ou avant�, selon le ministre de l'Energie et du P�trole, Rafael Ramirez.